Président de la délégation française (et de fait européenne) à l’Assemblée des parlements des pays de la Mer Noire (APCEMN), et accompagné de Bernard Fournier (sénateur LR - ph. ci-dessus), j’ai participé à la 46e assemblée générale qui s’est tenue à Bucarest du 25 au 27 novembre.
Notre délégation a été accueillie par Calin POPESCU-TARICEANU, président du sénat de Roumanie (ph. ci-dessus), parfaitement francophone, à qui j’ai présenté les salutations de Claude BARTOLONE, président de l’Assemblée nationale.
Au cœur des débats, nous avons évoqué les activités et la stratégie de la banque pour le commerce et le développement de la mer Noire, et les affaires économiques, commerciales, technologiques et environnementales. A quelques jours de l’ouverture de la COP 21, les moyens d’atteindre les objectifs du développement durable dans la région de la mer Noire et les engagements parlementaires ont évidemment été au cœur des discussions.
Ce fut d’ailleurs le thème de mon intervention, à la tribune du sénat roumain. J'y ai exprimé l’émotion en France après les attentats terroristes du 13 novembre, et notre solidarité à l’égard du peuple roumain, lui aussi durement blessé avec le dramatique incendie de Bucarest.
J’ai rappelé ensuite l’importance de ce « moment d’espérance et de solidarité » (comme le souligne le Président François Hollande) qu’est la conférence internationale sur le climat. Combien l’environnement est « aussi affaire de solidarité ». L’ambition de la « feuille de route pour la planète » est d’être ambitieuse et innovante. Mais pour tenir des objectifs, il faudra « un investissement du secteur privé et mettre en place des financements innovants ».
J’ai ensuite participé à des réunions de travail avec François Saint-Paul, notre ambassadeur, et l’équipe de l’ambassade de France en Roumanie.