Ce samedi, en milieu d’après-midi, nous dévoilons officiellement deux fresques murales, peintes par l’artiste Thierry Mordant, en compagnie d’ERDF, un des financeurs de l’opération.
Pourquoi ces deux fresques, sur le poste ERDF en bordure de l’impasse Vandendriessche et sur l’un des murs de l’école Jean-Macé ?
> D’abord pour rendre la ville plus belle, plus colorée. L’histoire des fresques murales est ancienne à Wattrelos. Mon prédécesseur avait fait réaliser l’estaminet place de l’Humanité ; j’ai fait réaliser celle de nos trois géants rue Delory, et celle de la gare sur le mur de notre conservatoire. Au cours du mandat précédent, nous y avions travaillé avec mon Adjoint Bernard Vanmarke, mais sa disparition avait freiné ce dossier. L’engagement de nouvelles fresques figurait dans le programme municipal pour deux raisons : là où il y a des fresques, les murs sont préservés de dégradations ; c’est quand même plus beau que des murs borgnes ou tagués !
A Bruxelles, dans bien des villes, sur bien des murs de briques, de telles couleurs, de telles œuvres existent : pourquoi pas à Wattrelos ? Et si Wattrelos devenait la « ville des 100 fresques » ? Nous aurions davantage de couleurs dans nos rues !
Merci à mes services techniques d’avoir rendu cela possible ; merci aussi à ERDF et à son directeur Stéphane Ledez, présent cet après-midi à mes côtés, d’avoir cofinancé ces oeuvres (participation de 2 500 euros, cela atténue beaucoup le coût total - 8 700 euros - des deux peintures). Nous signons d’ailleurs la convention à Jean-Macé.
> Ensuite pour donner leur chance à de jeunes Wattrelosiens. En soutenant nos artistes, nous saluons leur talent et nous les épaulons : être artiste et vivre de ses œuvres n’est pas toujours facile, en effet.
> Enfin, avec ces deux fresques, nous rendons hommage à Thierry Mordant, un très grand artiste. J’ai une profonde admiration personnelle pour lui ; il porte haut le nom de Wattrelos, sa ville d’origine. Pouvoir admirer sur le mur de Jean-Macé une fresque d’un peintre habitué des expositions internationales, remarqué par le palais princier de Monaco, c’est un beau clin d’œil pour le quartier du Laboureur !
Thierry – Titi – c’est d’abord un univers qui fait voyager, incite à l’imaginaire, c’est un monde magique. Ce sont aussi des dizaines de timbres dessinés (pour Monaco, la France, l’Afrique, la Nouvelle-Calédonie ou la Belgique), tel celui du centenaire de la course cycliste Paris-Roubaix. C’est enfin la trilogie de sa vie : Wattrelos, Monaco, Québec, trois terres d'inspiration où il a vécu.
Thierry Mordant est un artiste plein de fantaisie, talentueux ; il est surtout wattrelosien ! Je lui offre donc avec un très grand plaisir, au terme de l’inauguration, une Berlouffe relookée : sur le bas du menton se détache un petit appendice laineux évoquant la barbichette caractéristique de Thierry !