François Valéry était l'artiste "phare" de cette édition du 14 juillet, et, je ne le cache pas, je connais toutes ses chansons. D'évidence, vu les 1500 à 2000 personnes devant le podium, je ne suis pas seul ! En venant l'écouter, on sait que l'on va parler cœur, amour, mais aussi soleil, rythme, musiques. La promesse fut tenue, et avec succés !
D'entrée, le ton est donné, avec "My Way" ("comme d'habitude") où le crooner éveille la sensibilité : qui n'a pas aimé sur cette chanson, ou connu les tiraillements entre l'amour et l'habitude ? Le public s'enflamme ensuite avec "Elle danse Marie", et s'emballe avec "J'aime l'amour avec toi"… Juste avant un titre que je fais volontiers mien " "Putain d'envie de vivre" ("de me battre et de survivre, de tenir") qu'on a "dans le cœur et tout au fond de moi".
Evidemment, l'envie du public de chanter en cœur avec François Valéry s'affirme avec "Qu'est-ce qu'on a dansé sur cette chanson" ("Quand tous les souvenirs deviennent mélancolie/Quand le vent du soir parle encore du chagrin/ Et on se souvient" ; "Pourtant on était seuls au monde"…)
Pour ma part, flash sur les années 70/80 avec le medley dont tous les titres me sont familiers : "Une chanson d'été" ("sur laquelle je t'ai demandé est-ce que tu m'aimes ? Cette chanson d'été nous pouvons la recommencer cette nuit même") ; puis "La loi d'amour" (qui "frappe en plein cœur", "je t'aime encore mais tu t'en vas") ; ensuite le superbe "Je t'aime, tu as gagné je t'aime" ("j'ai pas compris comment j'avais perdu").
Pour "Dream in Blue", des jeunes filles du public au 1er rang assuraient le duo avec l'artiste, en lieu et place de Sophie Marceau. Retour à l'émotion avec "Chanson d'adieu" ("4 heures du matin, je n'arrive pas à m'endormir, je n'arrive pas à oublier", "je pense à toi", "je m'assieds au piano, je caresse les touches, j'ai envie de t'écrire en musique"…). Ensuite, on part "Chez Lola", avant un titre du tout nouvel album : "le Centre du monde c'est elle" ("Ca se voit dans tes yeux/ Que ta vie ne tourne plus à l'endroit").
Nouvel embrasement du public, avec la musique rythmée d'"Emmanuelle" ("Comme un soleil, toujours plus belle/devant mes yeux, la vraie merveille/sensuelle et blonde/aux grands yeux verts, aux jambes longues"). François Valéry descend ensuite de scène pour aller saluer et embrasser son public.
Avant d'évoquer, dans ses dernières prestations, les "DJ qui font danser le monde", la reprise de "C'est la même chanson", et cette chanson qu'il m'a dit me dédier, et qui aujourd'hui a pour moi un goût tout particulier : "Aimons-nous vivants… maintenant !" ("Quand on est au bout de soi-même/quand il n'y a plus aucune raison de le cacher/comme une envie de rêver tout haut", "n'attendons pas que la mort nous trouve du talent/Aimons-nous vivants !").
Près de deux heures de spectacle d'un artiste disponible pour ses fans, répondant toujours avec le sourire aux photos, autographes et embrassades. Un bien bon souvenir que le passage à Wattrelos de François Valéry !