Le 14 juillet à Wattrelos, c'est d'abord une belle fête populaire qui a trouvé son espace et son public depuis qu'elle s'est installée au cœur du parc urbain. Bravo à mon Adjointe aux Fêtes, Michèle, et aux services techniques et de police pour l'organisation, ainsi qu'aux nombreuses associations qui tiennent des stands d'animation.
Mais bien sûr, le clou de l'après-midi, c'est le podium des artistes "vus à la télé ou entendus à la radio" qui se produisent gratuitement, et qui, comme à chaque fois, attirent un large public qui entonne en chœur les refrains des chansons, heureux de pouvoir voir ces vedettes qu'il a trop peu, ou pas, l'occasion de voir par ailleurs. Et voir tous ces bras se lever, toutes ces mains applaudir, toutes ces poitrines reprendre la même chanson, ce n'est que du bonheur.
Et le choix du podium cette année, c'est côté cœur.
D'abord, premier artiste, avec Claude Arena, le sosie de Mike Brant ! Il fut très bon, et ses chansons largement reprises. "Rien qu'une larme dans tes yeux, je comprends combien je t'aime… Je t'aime, je veux te le dire…", et le public l'a bien compris, lui qui aura fait chœur avec l'artiste pour : "Qui saura", "Viens ce soir, au bar", "Qui pourra te dire combien je t'aime", "Un grand bonheur", "C'est ma prière", et "Laisse-moi t'aimer" !
Avec Art Sullivan - je suis fan, j'en conviens ! - est promis "un océan de caresses", avant "une larme d'amour", puis dans une version rythmée "donne-moi" (un petit peu de ton cœur, un petit peu de ta vie). Avec "ensemble", "passeront les hivers, passeront les printemps, je tresserai pour toi des colliers de tendresse, oui je tiendrai promesse" ; à la "petite fille aux yeux bleus", d'une voix suave et engageante Art crie "viens, mais viens". Et l'artiste talentueux, qui connaît son public, n'hésite pas à descendre de scène, micro à la main, pour faire chanter "Adieu, sois heureuse" à ses fans (dont le maire !). On était dans les tops des années 70 !
Arrivée dans les années 80, avec Thierry Pastor et son inusable "Coup de folie", avant quelques reprises, et son second hit, "Sur des musiques noires".
Puis Sloane, souriante, disponible pour son public, prend la scène et le public est vite conquis et enthousiaste avec "Besoin de rien, envie de toi" ! Suivra un medley sympathique ("Eve, lève-toi", "Africa", "Où sont les femmes ?", "Et tu tapes ce refrain qui te plaît", "Voyage", "Les démons de minuit", "Macumba", "Born to be alive")… avant que Chantal/Sloane ne se souvienne que dans un groupe antérieur, elle chanta "La chenille" (par laquelle on met "ses deux pieds en canard") que des farandoles spontanées illustrèrent dans la foule.
Moment fort lorsqu'elle fait monter sur scène quatre messieurs, pour être ses "clodettes" sur "Alexandrie, Alexandra", avant de conclure par, a capella, un spontané "Besoin de rien"... Une belle entrée en matière avant le nouveau film "Les années 80, 2e partie" qui sortira le 6 décembre !
Enfin, Patrick, d'Ottawan, aura "mis le feu", avec des chansons que tout le monde connaît ! Retour à la jonction des années 70 et 80 avec "D.I.S.C.O", mais aussi dans un festival de rythmes et de souvenirs avec "Superman", "T'es OK, t'es bath, t'es in", et surtout "Haut les mains" dont la seconde phrase était vraiment le leitmotiv de ce 14 juillet 2017 : "donne-moi ton cœur, donne-moi ton cœur"…