Cet après-midi, je pose la première pierre d’un programme de 24 logements (résidence La Paloma), 80 rue des Patriotes (entre Aldi et Penin Matériaux), entouré des deux Conseillers départementaux, de mon Adjointe au logement Martine Leblanc, et de plusieurs élus, mais aussi des dirigeants de la société Tagerim, promoteur privé qui construit l’immeuble pour le compte du bailleur social Habitat Hauts de France.
Cette première pierre est toute symbolique puisque la construction de l’immeuble a déjà commencé cet été (les fondations ont été créées en mai, et la dalle coulée début juillet) et que nous pouvons même en visiter le rez-de-chaussée (en slalomant entre les étais), même si, à ce stade du chantier, en toute honnêteté, il est bien difficile de se projeter et d’imaginer à quoi ressembleront ces logements en R + 3, répartis comme suit : 9 type 2, 11 type 3 et 4 type 4, quelques logements du rez-de-chaussée étant réservés pour des personnes âgées. Rendez-vous en mai 2018, date à laquelle la livraison est prévue.
Il s’agit du premier programme de Tagerim à Wattrelos, qui construit partout en France depuis plus de vingt ans, et dont le directeur régional m’assure qu’un soin tout particulier est apporté à la conception et à la bonne réalisation de ses projets. Celui-ci représente un investissement de 3 millions d’euros.
Il me revient, pour l’évènement que représente cette pose symbolique de première pierre, de prononcer quelques mots, et j’axe mon intervention – bien sûr en trois points – autour de la lettre H.
H comme Histoire, celle de notre ville qui fut longtemps une ville de mono-industrie textile et de mono-bailleur social (le CIL, devenu Logicil puis Vilogia) chargé de loger les milliers d’ouvriers de nos usines, et qui a subi de plein fouet la crise économique de la fin du XXe siècle. Avec les équipes que je conduis depuis quinze ans, il nous a fallu repenser l’avenir. C’était un défi qui passe par l’aménagement de parcs d’activités pour diversifier l’offre économique, mais aussi la construction de routes pour désenclaver la ville et fluidifier les flux, ou encore réactiver l’attractivité sociale et humaine, et c’est le sujet de mon second H.
H comme Habitat, car pouvoir proposer une offre qualitative et quantitative de logements fait bien sûr partie de l’attractivité d’une commune. Or, ni l’une ni l’autre n’étaient satisfaisantes : les jeunes quittant le foyer n’arrivaient pas à trouver un premier logement à Wattrelos, et les phénomènes de décohabitation rendaient la tâche d’autant plus ardue. Les chiffres sont éloquents : en quinze ans, 1 000 logements ont été créés (en majeure partie grâce au projet ANRU à Beaulieu), et nous nous sommes engagés à doubler ce chiffre d’ici la fin du mandat ! Avec un objectif quantitatif mais aussi qualitatif de diversifier l’offre (et les bailleurs !) afin de répondre aux différents besoins d’une ville inclusive, c’est-à-dire qui ne veut oublier personne : chaque Wattrelosien souhaitant continuer à résider à Wattrelos doit y trouver le logement qui corresponde à ses besoins et / ou à ses capacités financières.
Enfin, le troisième H est celui du mot Hôtel car Tagerim possède également une chaîne d’hôtellerie, 9 Hotel, et il n’est pas normal qu’une ville comme Wattrelos ne possède toujours pas d’hôtel ! A cet égard, je suis convaincu que le besoin existe, pour les particuliers qui viennent à l’occasion d’un mariage ou d’une fête, pour des visites à l’EHPAD ou demain au futur foyer d’accueil médicalisé pour autistes, comme pour les professionnels, les commerciaux, les fournisseurs qui fréquentent les grandes entreprises wattrelosiennes, lesquelles n’étaient pas implantées dans la commune il y a encore dix ans. Donc, si Tagerim a envie de continuer à parier Wattrelos, je considèrerai ses propositions d’un œil attentif !