Traditionnelle à Wattrelos, cette cérémonie est la plus belle de toutes ! D’abord parce qu’elle réunit beaucoup d’émotions, de gestes tendres, et surtout parce qu’on y parle d’amour ! De beaucoup d’amour : 1195 années au total, pour les couples reçus ce lundi matin à l’Hôtel de ville, 3 de saphir (65 ans de mariage), 5 de diamant (60 ans de mariage) et 14 d’or (50 ans).
Pour tous ces couples, l’accueil se veut exemplaire : cortège en voiture de la place de la République jusqu’à l’Hôtel de ville, l’Union musicale pour l’accueil en musique, à l’arrivée j’offre un bouquet à la (jeune) mariée du jour, photo souvenir, et haie d’adjoint(e)s écharpé(e)s qu’ils franchissent sous les applaudissements, avant l’escalier officiel qui mènera chaque couple à la salle des mariages.
Au début de la réception, l’association wattrelosienne NordSud aura chanté 3 chansons en l’honneur des jubilaires : «Ça sert à quoi l’amour » (duo Pascale/Vinciane), « Les vieux mariés » (Pascal) et une très belle interprétation de « l’hymne à l’amour » (Sarah). Les mains se prennent et les doigts se nouent, des yeux s’embuent, nos mariés d’hier renouent avec l’émotion.
Dans mon intervention (que je commence avec le célèbre duo de Johnny et Sylvie, « J’ai un problème ») après les félicitations affectueuses et respectueuses, je revisite l’actualité internationale, nationale, cinématographique et des chansons de chacune des années de mariage de nos jubilaires.
Ainsi, en 1953, guerre d’Indochine, mort de Staline, terribles inondations aux Pays-Bas, émeutes en Allemagne de l’Est, mariage de JFK et de Jackie Bouvier… et celui de nos 3 jubilaires, alors même qu’Albert D’Hondt est réélu maire de Wattrelos. Nos jeunes époux se sont-ils « plu » à la « St-Médard », ou au pied du « Moulin des amours qui tourne ses ailes au ciel des beaux jours ». A l’époque, les chansons ne manquent pas d’audace, telle « Sanguine » d’Yves Montand. Et si Line Renaud, pour surveiller son époux, conseille d’acheter un « joli p’tit chien jaune et blanc » (merci à mes Adjoints, Georges Prpic, et Guy Noël Lemay pour les aboiements) dans la vitrine, nos mariés n’ont retenu que Tino Rossi « Donne-moi ton cœur, donne-moi ta vie ».
En 1958, guerre d’Algérie, putsch d’Alger, retour de De Gaulle au pouvoir, nouvelle Constitution, année tourmentée donc pour nos amoureux qui, heureusement, au cinéma peuvent aller voir « la chatte sur un toit brûlant » ou « Chéri, fais-moi peur ». A l’époque, on voyage beaucoup dans les chansons (Rio, … Tahiti, sur les Marchés de Provence), mais Edith Piaf ne rêve que de son « manège à moi », et de son « Milord ». Nos jeunes épousés sans doute goûtent-ils aux « scoubidou-ha » de Sacha Distel et découvrent avec André Claveau « le voyage doux de la vie ».
1968 est bien sûr l’année révolutionnaire de 14 couples reçus ce matin, dans les rues (en France, comme à Wattrelos) mais aussi dans leur vie. Côté cinéma, c’est l’humour et les grands classiques « le gendarme se marie » ou « le tatoué ». A Wattrelos, toute la ville est enfin raccordée à l’eau potable, et les chantiers de la Zup de Beaulieu et du CSE s’engagent ; Eddy Merckx gagne le Paris-Roubaix, mais Dutronc chante « Il est 5 heures, Paris s’éveille »… et Gilles Dreu invite l’alouette à venir se « réchauffer ». Et Johnny chante : « Ma vie, je la passerai/Hiver, printemps, été/à t’aimer ».
Tous ces couples se sont aimés 50, 60 voire 65 ans, et ont bien l’intention de continuer encore longtemps : ils ont raison, qu’ils s’aiment encore très très longtemps ! Ils ont « notre admiration, notre respect et notre affection ».
A la fin de mon discours, notre « Copé in Deux » Francis Delcourt aura chanté « Les Jubilés », avant de nous raconter son mariage en patois, version Francis d’abord, version Chantal ensuite !
Et si le mot de la fin me revint, je l’empruntai à Mouloudji qui, en 1953, dans sa chanson « Un jour tu verras », concluait par : « Nous danserons l’amour, les yeux au fond des yeux/Vers une nuit profonde, vers une fin du monde »…
Pour lire mon discours aux Jubilaires, cliquer ci-dessous.
Au début de la réception, l’association wattrelosienne NordSud aura chanté 3 chansons en l’honneur des jubilaires : «Ça sert à quoi l’amour » (duo Pascale/Vinciane), « Les vieux mariés » (Pascal) et une très belle interprétation de « l’hymne à l’amour » (Sarah). Les mains se prennent et les doigts se nouent, des yeux s’embuent, nos mariés d’hier renouent avec l’émotion.
Dans mon intervention (que je commence avec le célèbre duo de Johnny et Sylvie, « J’ai un problème ») après les félicitations affectueuses et respectueuses, je revisite l’actualité internationale, nationale, cinématographique et des chansons de chacune des années de mariage de nos jubilaires.
Ainsi, en 1953, guerre d’Indochine, mort de Staline, terribles inondations aux Pays-Bas, émeutes en Allemagne de l’Est, mariage de JFK et de Jackie Bouvier… et celui de nos 3 jubilaires, alors même qu’Albert D’Hondt est réélu maire de Wattrelos. Nos jeunes époux se sont-ils « plu » à la « St-Médard », ou au pied du « Moulin des amours qui tourne ses ailes au ciel des beaux jours ». A l’époque, les chansons ne manquent pas d’audace, telle « Sanguine » d’Yves Montand. Et si Line Renaud, pour surveiller son époux, conseille d’acheter un « joli p’tit chien jaune et blanc » (merci à mes Adjoints, Georges Prpic, et Guy Noël Lemay pour les aboiements) dans la vitrine, nos mariés n’ont retenu que Tino Rossi « Donne-moi ton cœur, donne-moi ta vie ».
En 1958, guerre d’Algérie, putsch d’Alger, retour de De Gaulle au pouvoir, nouvelle Constitution, année tourmentée donc pour nos amoureux qui, heureusement, au cinéma peuvent aller voir « La chatte sur un toit brûlant » ou « Chéri, fais-moi peur ». A l’époque, on voyage beaucoup dans les chansons (Rio, … Tahiti, sur les Marchés de Provence), mais Edith Piaf ne rêve que de son « manège à moi », et de son « Milord ». Nos jeunes épousés sans doute goûtent-ils aux « scoubidou-ha » de Sacha Distel et découvrent avec André Claveau « le voyage doux de la vie ».
1968 est bien sûr l’année révolutionnaire de 14 couples reçus ce matin, dans les rues (en France, comme à Wattrelos) mais aussi dans leur vie. Côté cinéma, c’est l’humour et les grands classiques « le gendarme se marie » ou « le tatoué ». A Wattrelos, toute la ville est enfin raccordée à l’eau potable, et les chantiers de la Zup de Beaulieu et du CSE sont engagés ; Eddy Merckx gagne le Paris-Roubaix, mais Dutronc chante « Il est 5 heures, Paris s’éveille »… et Gilles Dreu invite l’alouette à venir se « réchauffer ». Et Johnny chante : « Ma vie, je la passerai / Hiver, printemps, été / à t’aimer ».
Tous ces couples se sont aimés 50, 60 voire 65 ans, et ont bien l’intention de continuer encore longtemps : ils ont raison, qu’ils s’aiment encore très, très longtemps ! Ils ont « notre admiration, notre respect et notre affection ».
A la fin de mon discours, notre « Copé in Deux » Francis Delcourt aura chanté « Les Jubilés », avant de nous raconter son mariage en patois, version Francis d’abord, version Chantal ensuite !
Et si le mot de la fin me revint, je l’empruntai à Mouloudji qui, en 1953, dans sa chanson « Un jour tu verras », concluait par : « Nous danserons l’amour, les yeux au fond des yeux / Vers une nuit profonde, vers une fin du monde »…
Pour lire mon discours aux Jubilaires, cliquer ci-dessous.