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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 13:15
En introduisant la réunion publique avec Dominique Strauss-Kahn, voici ce que j'ai dit :
Bien sûr, à ces élections législatives, il y a un enjeu national.
Mais il y a aussi un enjeu local. Les électeurs vont élire leur député. Celui qui votera les lois, mais aussi celui qui portera les projets, les dossiers locaux.
Avec Francine, nous nous présentons devant les électeurs avec ce souci : être utiles localement pour nos villes et nos habitants.
Nous nous mobiliserons surtout sur 7 priorités : l’économie et l’emploi ; la sécurité ; le logement ; la santé ; l’éducation ; la jeunesse ; la vie associative.
Ici, c’est la 1ère d’entre elles, l’économie, et donc l’emploi que nous voulons porter. La 1ère, et peut-être la plus importante, car d’elle, tout dépend.
Ces 5 dernières années, notre agglomération roubaisienne a beaucoup souffert. Jamais elle n’a connu une telle accumulation de plans sociaux qu’en 2003-2004 !
Comment ne pas en parler dans cette campagne ? Comment ne pas s’en préoccuper ? Je ne suis pas là ce soir pour instruire le bilan de quiconque. Mais, je suis là pour vous dire que si je redeviens député, je ferai tout pour que nos villes relèvent la tête.
Comment ?
Je me battrai, dans 9 directions :
 
1.      Favoriser l’investissement des entreprises sur nos villes : le député, est, doit être, un acteur de l’attractivité de nos territoires. Je le ferai en partenariat avec la Communauté Urbaine et Martine AUBRY, avec la Chambre de Commerce, avec NFX et l’APIM. Je le ferai en partenaire, en VRP, vantant les mérites de nos villes, pas comme un opposant qui les dénigre sans cesse : ça, on a trop connu ! De ce point de vue, l’ère Vignoble va se terminer, tant mieux !
 
2.      Obtenir de l’Etat les crédits d’aménagement du territoire qui accéléreront la reconversion de nos friches industrielles et favoriseront l’attractivité de nos zones d’activité. On le sait, pour accueillir des entreprises, il faut acheter du foncier, les vieux bâtiments, dépolluer : tout cela coûte, et cher ! Des nouveaux crédits sont nécessaires. Sachons être imaginatifs. Puis-je rappeler, ainsi, qu’en 1999, par un amendement, j’avais fait voter l’augmentation de capital de l’Etablissement Public Foncier, pour lui donner les moyens d’agir dans nos villes ! J’ai su faire, je le referai si nécessaire.
 
3.      Débloquer le financement des « pôles de compétitivité » : sait-on qu’actuellement, le Ministère de l’Industrie n’a pas encore versé les fonds promis ? Il faut aller trouver où l’argent est bloqué, et le ramener ici !
 
4.      Faire les adaptations nécessaires des zones franches : Wattrelos n’en a pas eu, c’est aberrant ! Des corrections au dispositif mériteraient d’être faites, elles ne l’ont pas été. L’intelligence aurait été d’inclure dans le périmètre les sites de la Lainière, du Peignage Amédée, voire des Filatures du Sartel. Malgré la demande des 3 maires de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, cela a été refusé. Je reprendrai le dossier.
 
5.      A côté des « zones franches », je voudrais voir mettre en œuvre « l’emploi franc », pour aider les chefs d’entreprises, où qu’ils soient, à recruter des jeunes issus de certains de nos quartiers dits difficiles. Beaucoup trop de nos jeunes ont des difficultés à trouver un emploi : donnons-leur le moyen de sortir de leur quartier !
 
6.      Simplifier les formalités administratives des commerçants et artisans. J’avais été nommé en son temps parlementaire en mission par Lionel JOSPIN sur ce sujet, et du rapport qu’alors j’avais remis à DSK, bon nombre de mesures ont été réalisées. Il reste cependant beaucoup à faire. Si l’on veut que des jeunes, ou des moins jeunes s’installent, créent leur entreprise et donc leur emploi, il faut les aider : leur simplifier la vie administrative, et leur gestion, voilà un bel objectif.
 
7.      Etre aux côtés des salariés pour le respect de leurs droits et, en cas de fermeture d’usine, qu’ils obtiennent les meilleures conditions. Le Député, c’est la voix de la circonscription ! Celle notamment de ceux qui souffrent et sont dans la difficulté. J’ai été aux côtés de salariés lors des grands plans sociaux, pour obtenir pour eux, des améliorations. Ceux de Terken s’en souviennent : j’ai même été attaqué en justice par leur dirigeant. Ce fut pour moi une épreuve, qui m’a mené jusqu’à la Cour d’Appel ! Une épreuve, oui, mais aussi une satisfaction quand la justice a finalement renvoyé ce dirigeant à son propre comportement, indigne, qu’elle l’a finalement condamné, et qu’elle l’a contraint à me verser des dommages et intérêts que j’ai intégralement reversés à l’association des anciens salariés. Avec cet argent, ce n’est que justice, elle a pu aider certains d’entre eux à créer leur entreprise. Oui, ce combat-là je suis fier de l’avoir mené, et de l’avoir gagné, avec eux et surtout pour eux.
 
8.      Je veux bien entendu, combattre les délocalisations, et leurs conséquences. Cela veut dire
aussi travailler pas simplement lorsque la crise est là, mais chercher les voies et moyens qui peuvent empêcher de telles décisions. Nous les socialistes avons un travail particulier de réflexion à mener. Ce doit être une priorité.
 
9.      Enfin, je travaillerai pour remettre à plat une législation bancaire trop dure pour les personnes en difficulté. On s’en souvient, j’avais fait voter en 2001 une réforme importante de l’interdiction bancaire : avant, en cas de rejet de chèques, on était interdit de chéquier, de carte bleue pour 10 ans ! J’ai fait passer cela à 5 ans : grâce à moi, 1.200.000 personnes ont retrouvé le droit d’avoir un chéquier, ont retrouvé un peu de dignité. Ils ont été plusieurs dizaines de milliers de notre agglomération roubaisienne. Je suis fier d’avoir pu le faire ! Mais on n’est pas allé assez loin ! Battu en 2002, je n’ai pas pu continuer les réformes nécessaires. Je veux les reprendre, car aujourd’hui, avec les plans de surendettement, les interdictions, les inscriptions très longues sur les fichiers de la Banque de France, trop de personnes en difficultés sont étranglées, n’ont pas d’espérance de retrouver une vie normale avant de longues, très longues années. Toute cette réglementation est trop dure, bien trop dure. Je ferai des propositions pour la traiter en profondeur, pour qu’elle soit plus juste, du point de vue économique comme social.

Comme vous le voyez, moi je me présente devant vous en sachant qu’il y a un travail à
faire. Je suis prêt à le faire. Je laisse aux autres les confusions, et d’étiquettes et de soutiens.
 
        Nos concitoyens n’attendent de leur responsables politiques qu’une chose  : qu’ils bossent ! Moi, j’y suis prêt, dans la clarté, avec volonté et… tout mon cœur !
anti_bug_fck
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