12 octobre 2007
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Lors de la séance du Conseil municipal de Roubaix hier soir, le maire, René Vandierendonck, a donné lecture d'une partie d'un SMS que je lui avais adressé en sortant de la réunion que j'ai eue à Paris, ce jeudi soir, avec le Directeur de Cabinet adjoint de Roselyne Bachelot, Ministre de la santé, aux côtés de Francis Vercamer. La presse s'est faite l'écho de ce texto, et comme celui-ci est nécessairement partiel, une (petite) polémique s'est engagée, car le propos est considéré comme partial.
Cette polémique est inutile, et pour qu'on en juge, soyons pleinement transparents.
J'ai, dès ma sortie du ministère, en effet transmis au maire de Roubaix, Président du Conseil d'Administration du CH Roubaix, non pas un mais deux SMS. Que disaient-ils ?
Le 1er : "Bonsoir. Rdv courtois avec directeur cabinet adjoint, M. Perrin. Nous renvoie vers l'ARH : c'est à son directeur de faire les choix ! Cela vaut pour le retour à l'équilibre et l'investissement ! Mais le plan de retour à l'équilibre n'a pas encore été validé par ARH, dixit Perrin ! Pour l'investissement a priori favorable pour être sur Hôpital 2012 mais pas d'engagement sur montant ni quotité financement. Bref, la réponse est : pour tout cela, ce n'est pas nous, voyez ARH !" (fin du SMS).
Et le 2nd : "Donc, pour résumer : pas un euro n'est sorti de cette rencontre ! C'est : portez votre dossier au directeur de l'ARH. C'est lui qui décidera de ce qu'il peut faire…"
Tout est dit, et il n'y a pas lieu à polémique.
Est-il vrai que F. Vercamer et moi sommes sortis de notre rendez-vous sans un euro pour l'hôpital ? Oui, bien sûr.
Est-il vrai que le Cabinet nous a renvoyé vers le directeur de l'Agence régionale d'hospitalisation ? Oui, très explicitement ! Et c'est l'ARH qui, paraît-il, décidera de boucher les trous de l'exploitation, et de dégager les moyens financiers pour les investissements.
La seule bonne nouvelle c'est que notre interlocuteur nous a dit que le centre hospitalier de Roubaix était, d'après la note que le Directeur de l'ARH lui avait transmise, parmi les trois priorités régionales.
En revanche, malgré notre insistance, il n'y a pas eu de précision, ni d'engagement, que ce soit sur les 3 millions d'euros annuels (pendant trois ans) nécessaires pour rétablir les comptes ; et pas davantage sur le financement des 70 millions d'euros pour le financement de la nouvelle maternité (malgré mon insistance sur la quotité qui pourrait être envisageable : c'est pourtant indispensable pour les autorités de l'Hôpital de Roubaix de savoir si elles ont une chance d'être financées à 70 % - comme espéré – ou seulement à 50, ou pire à 20 ou 30 % !).
Cette polémique est inutile, et pour qu'on en juge, soyons pleinement transparents.
J'ai, dès ma sortie du ministère, en effet transmis au maire de Roubaix, Président du Conseil d'Administration du CH Roubaix, non pas un mais deux SMS. Que disaient-ils ?
Le 1er : "Bonsoir. Rdv courtois avec directeur cabinet adjoint, M. Perrin. Nous renvoie vers l'ARH : c'est à son directeur de faire les choix ! Cela vaut pour le retour à l'équilibre et l'investissement ! Mais le plan de retour à l'équilibre n'a pas encore été validé par ARH, dixit Perrin ! Pour l'investissement a priori favorable pour être sur Hôpital 2012 mais pas d'engagement sur montant ni quotité financement. Bref, la réponse est : pour tout cela, ce n'est pas nous, voyez ARH !" (fin du SMS).
Et le 2nd : "Donc, pour résumer : pas un euro n'est sorti de cette rencontre ! C'est : portez votre dossier au directeur de l'ARH. C'est lui qui décidera de ce qu'il peut faire…"
Tout est dit, et il n'y a pas lieu à polémique.
Est-il vrai que F. Vercamer et moi sommes sortis de notre rendez-vous sans un euro pour l'hôpital ? Oui, bien sûr.
Est-il vrai que le Cabinet nous a renvoyé vers le directeur de l'Agence régionale d'hospitalisation ? Oui, très explicitement ! Et c'est l'ARH qui, paraît-il, décidera de boucher les trous de l'exploitation, et de dégager les moyens financiers pour les investissements.
La seule bonne nouvelle c'est que notre interlocuteur nous a dit que le centre hospitalier de Roubaix était, d'après la note que le Directeur de l'ARH lui avait transmise, parmi les trois priorités régionales.
En revanche, malgré notre insistance, il n'y a pas eu de précision, ni d'engagement, que ce soit sur les 3 millions d'euros annuels (pendant trois ans) nécessaires pour rétablir les comptes ; et pas davantage sur le financement des 70 millions d'euros pour le financement de la nouvelle maternité (malgré mon insistance sur la quotité qui pourrait être envisageable : c'est pourtant indispensable pour les autorités de l'Hôpital de Roubaix de savoir si elles ont une chance d'être financées à 70 % - comme espéré – ou seulement à 50, ou pire à 20 ou 30 % !).