La fonction crée parfois de drôles de situations...
Hier soir, je procédais à l'inauguration du Salon du Commerce de ma ville, une manifestation ô combien sympathique qui, à l'approche de la Toussaint, permet à quelque 74 exposants (dont 18 Wattrelosiens) de faire découvrir leurs produits, leur savoir-faire, et aux visiteurs (plus de 10 500 chaque année) de faire de bonnes affaires ou, pourquoi pas, de dénicher déjà des idées de cadeaux pour un anniversaire ou les fêtes de fin d'année.
Et me voilà soudain, au détour d'un stand, assis sur une chaise, une ravissante dame à mes côtés, en train de déguster les joies de... l'orgasmatron (photo ci-contre) ! Qu'on ne se méprenne pas : rien de très érotique là-dedans ; il s'agit juste d'un ustensile de massage du cuir chevelu fait de baguettes métalliques souples qui, je le reconnais, détend sacrément... même si cette inauguration était, comme de coutume à Wattrelos, déjà très détendue.
Toujours est-il que la bonne humeur a su être partagée, y compris parmi la délégation d’élus qui m’accompagnait.
Mon invité, cette année, était le président de la Chambre de Commerce de Lille métropole, Bruno Bonduelle (photo ci-contre). Il n'a malheureusement pu nous rejoindre qu'au moment des discours, coincé qu'il était dans un TGV, quelque part dans la campagne entre Lille et Paris. J'apprécie l'amitié qu'il m'a faite de se joindre à nous, et je le lui ai dit.
Je lui ai dit également, sur un ton un peu plus grave cette fois, la crainte que m’inspire le rapport récent de la Commission Attali qui préconise une libéralisation des conditions d’implantation des grandes surfaces de distribution. Certes, ce n’est pas encore une décision gouvernementale, mais attention ! Vigilance et prudence sont plus que nécessaires en la matière. Car si on laisse faire, si on n’encadre plus les installations il y a, à mon sens, un vrai risque que se désertifient progressivement nos commerces de quartiers et de centres-villes.
Autre sujet fondamental pour les années qui viennent : la transmission des commerces : qui sait qu'à Wattrelos, d'ici 5 ans, entre 20 et 25 % de nos 500 commerçants et artisans feront valoir leurs droits à la retraite ? J'ai bien sûr demandé à mes services de tenir compte de cette réalité et de travailler en amont, dès maintenant, à cette profonde mutation économique ; voilà pourquoi j’ai besoin de Bruno Bonduelle, du concours et de l'aide de la CCI afin de pouvoir anticiper chaque départ, grâce à des bourses d'échanges par exemple, pour qu’elle nous aide à faire savoir aux porteurs de projets divers que Wattrelos existe et qu'elle les attend.
« Cher Président, dites leur où se situe Wattrelos ; Wattrelos les accueillera avec plaisir ! » ai-je conclu.