La ville hongroise de Mohàcs, jumelée avec Wattrelos, fête ce week-end ses grandes festivités de Saint-Jean Nepomucene, avec deux séries d’hôtes d’honneur. D’abord, une classe de l’école Condorcet, emmenée par son directeur Jean Leclercq, qui, comme cela se fait chaque année passe une semaine sur place (les enfants logent dans des familles hongroises), avant que les enfants hongrois ne viennent eux-mêmes à Wattrelos en juin prochain (ils seront là du 18 au 25 juin).
Ensuite, un ensemble de musiciens de l’école de musique, saxophonistes talentueux emmenés par Fabrice Siesse (ci-contre), dont la prestation était l’un des points d’orgue de cette fête 2008, s'est produit d’abord le vendredi soir dans un concert au Centre culturel, avant de se produire en plein air, devant une foule nombreuse, le samedi soir, juste avant le défilé des bateaux illuminés (majestueux au demeurant !) et le feu d’artifice sur le Danube !
De fait, Wattrelos a été à la fête, si j’ose dire… vu le nombre de fois où son nom a été cité pendant tout ce week-end.
Je les ai rejoints pour ma part vendredi après-midi, pour aller encourager nos musiciens dans leur concert, ce qui m’a permis d’aller saluer nos enfants (et même de faire une partie de baby-foot avec eux – photo – pour leur plus grand plaisir, mais aussi, je le reconnais, pour le mien).
Samedi midi, les Hongrois ont voulu nous faire goûter la traditionnelle goulash… et je n’ai pas pu m’empêcher d’y mettre la main (ci-contre) !
Tout cela avant que, le dimanche matin, mon collègue maire de Mohàcs, Josef Szeko, reçoive les enfants en mairie (ph. ci-dessous), lesquels ont chanté pour tous les présents, et remette à l’école Condorcet un superbe tableau de sa ville qui trônera bien, au retour, dans l’école wattrelosienne ! Tout cela sous les yeux de familles hongroises nombreuses, ravies d’avoir un nouveau petit garçon ou une nouvelle petite fille chez eux, un copain ou une copine de France pour leur propre enfant !
C’est cela les jumelages : des relations humaines, des échanges culturels, des moments de fraternité. C’est cela la vraie Europe.