Cette année, notre fête des Berlouffes fut tout particulièrement réussie.
En effet, nous avons connu des conditions météo idéales, et qui dit Berlouffes ensoleillées dit des rues noires de monde et un très agréable dimanche en famille ou entre amis.
C’est précisément ce qui s’est passé, renforcé un périmètre légèrement étendu du côté du Beck et du Carin. De toute façon, avec les demandes de réservations d’emplacements en attente et qui ne sont pas satisfaites afin de conserver un événement à dimension « humaine » (17 km de trottoirs occupés quand même !), on pourrait remplir les rues de bien d’autres quartiers de la ville !
J’ai donc pris beaucoup de plaisir à déambuler toute la journée en compagnie de mes adjoints (et d’Elisabeth Guigou le matin – cf. article ci-dessus) dans les grandes et les petites rues wattrelosiennes, saluant et échangeant quelques paroles sympathiques avec bon nombre de mes concitoyens.
C’est tout l’esprit de Berlouffes, ça : on chine bien sûr, mais surtout on se rencontre (parfois même une seule fois par an à cette occasion !), on se retrouve, on revoit de vieilles connaissances ou on en fait de nouvelles… C’est du partage, de la convivialité, et le sentiment très fort d’appartenir à une communauté : à Wattrelos, tout le monde se connaît. Et si j’exagère en affirmant cela, au moins, on connaît toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un…
Ça ne doit pas être courant dans une ville de 43 000 habitants ! C’est pourquoi nos Berlouffes ont toujours autant de succès après 31 éditions.
Cette journée, pour moi, ce n’est que du plaisir. Celui de voir des gens heureux et souriants : les vendeurs bien sûr, mais aussi les promeneurs. Celui de voir le sérieux et la qualité de la reconstitution historique que nos associations organisent.
Celui de déambuler avec des élus, des amis dans les rues, de chiner moi aussi, d’y trouver le vase, la table de nuit, les livres que j’ai achetés, d’échanger avec tel ou tel, de rencontrer, de saluer, de biser, d’acheter chez mes boulangers nos Berlouffes gourmandes qui égaieront mon petit déjeuner, celui de monter en haut du clocher de l’église sur les coups de 18 heures pour jeter ces poupées si attendues !
Voir cette foule enthousiaste essayer d’attraper au vol une petite Berlouffe, symbole de la fête et de notre ville, c’est quelque chose. Je connais même des gens qui les collectionnent et possèdent les poupées de toutes les années ! C’est franchement sympa.
J’ai également apprécié la modification du scénario du brûlage final du mannequin, juste après : on a enfin retrouvé notre mannequin d’origine et j’y tenais. Nos historiens locaux ont trouvé une pirouette pour ne plus brûler le personnage (trop réaliste à mon goût) de Jehan Berlouffe : c’est bien, c’est mieux car beaucoup plus joyeux… donc dans l’esprit de notre fête !