La France célèbre ce jour le 66e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945. Il y a 66 ans, le 8 mai 1945, les armes enfin se taisaient en Europe, mettant un terme à cinq années de cauchemar et de barbarie, cinq années parmi les plus cruelles de l’histoire de l’humanité.
Et comme l’écrit le ministre de la défense dans son message de ce jour, pendant toutes ces années, en France « des hommes et des femmes qui n’acceptaient pas la soumission s’étaient levés, dans l’ombre, pour intégrer la Résistance ». Ils ont, « au péril de leur vie, malgré la traque, la répression et la torture, consacré leur quotidien à harceler et à combattre l’ennemi ».
C’est en pensant à eux, qui furent nombreux à Wattrelos, ces femmes et ces hommes d’honneur, dont de nombreuses rues de notre ville portent le nom, c’est en nous souvenant de toutes les horreurs de la barbarie nazie, de toutes ces vies brisées, de ces corps et de ces esprits meurtris à jamais, que nous nous retrouvons, ce matin, élus, représentants des sociétés patriotiques.
Pour rendre hommage, à tous ceux qui sont tombés, à ceux qui ont enduré tant d’épreuves, qui ont combattu avec tant de vigueur et de volonté qu’ils finirent par triompher, à toutes celles et à tous ceux grâce auxquels l’Humanité a pu de nouveau croire en son destin.
Comme je le dis dans mon discours : « Etre ici, prononcer ces mots, partager cette commémoration, c’est garantir que leur sacrifice n’a pas été vain, qu’ils ont eu raison de se battre pour la liberté, la justice, la tolérance, la paix, l’égalité entre les hommes ».
Et en appuyant sur le constat que ce sont les injustices, les déséquilibres de richesses qui sont si souvent le terreau de naissance et de développement des conflits, je souligne qu’ « aucune barrière, aucun mur n’a jamais empêché ceux qui ont faim de le contourner ou de la franchir ! ».
Et donc que « les dirigeants de ce monde ont la responsabilité de se souvenir que l’humanité s’est construite par le partage, par l’échange, par la tolérance, par l’ouverture à l’autre, et qu’elle a failli se détruire en relevant ses frontières, en protégeant ses prétendues richesses (qui n’étaient surtout que celles de quelques-uns) et en cherchant à éliminer certains de ses fils ! ».
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