Comme chaque année, Wattrelos, ses élus et les responsables et membres des sociétés patriotiques commémorent la Victoire remportée par les armées françaises et alliées en 1945 sur le totalitarisme nazi.
Ainsi, comme l’écrit Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants, dans son message de ce jour pour le 68e anniversaire de cette victoire : « Ainsi s’achevait une tragédie qui, pour la France, avait commencé cinq ans plus tôt par la défaite de son armée, se poursuivant par une avilissante occupation dont les conséquences sont désormais bien connues de tous : collaboration, humiliation, déportation, extermination… ».
A Wattrelos, comme je le souligne dans mon allocution au cimetière du centre, nombreux furent « ces héros, ces résistants qui contribuèrent à saper le moral de l’ennemi, saboter son matériel et contrarier son organisation. Beaucoup le payèrent de leur vie mais firent de Wattrelos une terre de bravoure, d’honneur et de refus de la soumission… Notre ville, aujourd’hui encore, est fière d’avoir compté de ces femmes et des hommes d’exception. »
Aussi ai-je devant tous, ce matin, une pensée pour Madame Saint-Ghislain, dont la famille au Touquet Saint-Gérard transforma sa maison en véritable maison des prisonniers pendant les années terribles, et qui est décédée en janvier dernier.
Depuis le 8 mai 1945, l’Europe vit en paix. Mais elle connaît des tensions économiques et sociales qui ne sont pas sans danger si l’on en croit les leçons du passé. Voilà pourquoi il est urgent que l’Europe se ressaisisse et sache être aussi déterminée à éradiquer ses inégalités économiques et sociales qu’elle l’aura été pour ses nationalismes territoriaux.
Pour lire mon discours, cliquez ici.