Ce matin est encore sous pression.
Après être passé en mairie déposer les dossiers et courriers que j’ai traités hier soir, je dois me rendre au siège de l’association des maires de France pour participer, au nom de LMCU, à la réunion du comité stratégique de réflexion et de proposition sur la péréquation, puisqu’il devient urgent que les associations d’élus préparent la physionomie, le volume et les modalités de fonctionnement de ce fonds de péréquation que va mettre en place le projet de loi de finances pour 2012.
En fin de matinée, juste avant de participer vers 13 heures à une réunion débat du forum des villes avec le ministre des collectivités locales sur la réforme territoriale, j’accompagne Jacques Pelissard, président de l’association des maires de France, pour représenter mes amis Michel Destot et Gérard Collomb (respectivement présidents des maires de grandes villes et des communautés urbaines) pour aller à l’Elysée rencontrer Xavier Musca, secrétaire général de la présidence de la République.
Il s’agit d’évoquer officiellement avec lui et ses collaborateurs le projet de création d’une agence de financement des collectivités locales (cf. mon article du 4 mai dernier). Plus de 50 collectivités ainsi que de grandes associations d’élus portent en effet ce projet visant à créer une institution financière qui, pour les collectivités locales :
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sécurisera l’accès à la liquidité ;
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diversifiera les sources de financement ;
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simplifiera, voire accélèrera le recours à la ressource financière ;
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optimisera le coût de financement ;
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sera aussi une réponse adaptée à la dérive des produits structurés car elle permettra de réguler l’activité bancaire privée.
La logique est simple : en se fédérant, les collectivités locales pourront afficher face
aux marchés une capacité de lever des fonds, dans un risque sub sovereign, c’est-à-dire avec un rating de qualité qui facilitera non seulement l’accès à l’emprunt, mais surtout au meilleur taux d’intérêt possible.
Mais pour que le projet s’engage, il faut une mobilisation des principaux acteurs de l’Etat, qu’ils nous apportent leur expertise, et que nous nous dotions de la capacité technique et juridique de concrétiser ce projet (notamment si une initiative législative était nécessaire). C’est pour cela qu’il nous faut informer le secrétaire général de l’Elysée, comme nous l’avons fait avec les ministères concernés.
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