Et oui, de l’amitié, une fois que l’on sort des arcanes de certains états-majors politiques, on peut en trouver à Roubaix, et même plein !
C’est d’ailleurs toujours pour moi un nouveau plaisir de participer à ce moment associatif et humain fort de la vie roubaisienne qu’est le festival de l’amitié installé sur la Grand'Place. Et un moment redoutable aussi de dégustation… Aussi, quand je ne parviens pas à pouvoir être présent à l’inauguration (comme ce matin car j’avais aussi le vide-greniers des gilles et marins, l’incontournable rendez-vous de la kermesse de Saint-Jo, et le banquet annuel de la Houzarde), j’y retourne dans l’après-midi, ce que j’ai fait avec quelques élus et amis.
Et ce ne fut que de la bonne humeur…
L’organisation des stands autour d’une esplanade centrale, peuplée d’animaux d’Afrique, outre qu’elle est tout à fait pertinente pour circuler d’un stand à l’autre, offre une large trouée pour celles et ceux qui regardent le spectacle. Vraiment une bonne idée donc.
Et avec les élus qui m’accompagnent, la visite de chacun des stands est joyeuse. Comment en serait-il autrement quand on est chez Manou, avec les amis patoisants et du chant réunis ? La dégustation de thé, chez mes amis marocains, où je retrouve Serge, Karim, et Marceau, réchauffe le cœur… juste avant un accueil très sympathique de dames turques (photo) où je me laisse aller à déguster un loukoum traditionnel… bien sucré ! Un salut à Sérigné du CRAO (photo) puis un punch sur le stand du Sénégal, avant un autre sur celui du Cap Vert, heureusement séparé par un café au stand italien.
Mais quand on a un suppléant et ami d’origine polonaise, Richard, impossible de ne pas conclure sur un godet de vodka orange, servie, heureusement, avec modération ! Beaucoup le savent, je suis plus enclin à la limonade et à la grenadine qu’aux alcools… mais bon, une fois par an, je fais honneur aux gestes d’amitié.
D’autant que la dégustation la plus agréable de cet après-midi, que je vis en famille, c’est précisément le sentiment familial ressenti. Partout, je connais tous ces bénévoles qui vivent leur ville, vivent leur culture, et présentent mets et souvenirs de leur pays d’origine, qu’il soit d’Europe, d’Afrique ou d’Asie, sur cette place-monde, où la planète s’est reconstituée, à l’image d’une ville de Roubaix dont la population s’est progressivement renforcée de ces nouvelles cultures.
Sur le podium, un grand slogan s’affiche en fond de scène : « Pas de quartier pour les inégalités ». Ce soir, en rentrant à mon bureau, j’ai envie de dire : « Pas de limites pour l’amitié », la vraie.