Michel ? C’est Michel Delebarre, député-maire de Dunkerque, et ci-devant tête de la liste socialiste, républicaine, citoyenne et écologiste pour les élections sénatoriales du dimanche 25 septembre prochain. Ce soir, c’est à Roubaix, que dans le cadre des Réunions du Changement qu’organise dans tout le département du Nord notre toujours plein d’allant premier secrétaire fédéral Gilles Pargneaux, se tient une réunion où, autour de Michel, se trouvent aussi mon ami René Vandierendonck, maire de Roubaix, Marie-Christine Blandin pour Europe–Ecologie / Les Verts, et Jacques Mutez pour le parti radical de gauche.
A la veille de la trêve estivale, et alors que sont en train de se déposer les candidatures pour la primaire en vue de l’élection présidentielle, pas question d’oublier qu’une élection en cache une autre. Et notamment que le résultat des élections sénatoriales n’est pas sans influence sur la prochaine présidentielle. Surtout si le Sénat bascule effectivement à gauche en septembre… Une première sous la Ve république ! Et un choc considérable pour le pouvoir sarkozyste !
Car en effet, avec un Sénat à gauche en septembre, c’en est fini de l’action du gouvernement Sarkozy jusqu’à la fin de la législature : plus question de réforme récessive, liberticide, ni a fortiori de congrès. Ce serait de surcroît un formidable palier pour la conquête de la présidence de la république en mai 2012.
C’est possible. Ce n’est pas certain, c’est vrai, mais cela se jouera à quelques sièges près. Voilà pourquoi chaque voix, chaque siège conquis a son importance. En 2001, dans le Nord, socialistes et écologistes avaient obtenu quatre sièges. En 2010, en gagner cinq (faut y arriver… pour mon ami René !), voire six (faites-le pour ma copine Delphine Bataille), et cela voudra dire qu’un mouvement s’est engagé au niveau national et qu’une majorité de gauche au Sénat n’est à portée d’une poignée de voix.
Ensemble pour la République, renforçons nos territoires est le titre de la liste que conduit Michel et que pousse, en dernière position, notre président de Conseil général Patrick Kanner.
Car le Sénat, c’est d’abord dans notre organisation constitutionnelle, le lieu de représentation des collectivités locales : de fait, les projets de lois qui traitent de celles-ci doivent obligatoirement commencer leur examen par le Sénat (pour l’avoir oublié, le Gouvernement vient de se faire retoquer une disposition par le Conseil constitutionnel). La défense des pouvoirs et des finances de nos collectivités territoriales, c’est important ! C’est le thème fédérateur de notre liste départementale.
Une liste de surcroît paritaire, au-delà d’être rassemblée ! Ce n’est pas la moindre de ses vertus : contrairement à la Droite qui s’éparpille et va présenter au moins 4 listes (toutes conduites par un homme !) , la liste de Michel Delebarre sera la seule, par son rassemblement, à faire élire plusieurs femmes sénatrices. Un argument qui ne manque pas d’intérêt…
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