L’été était annoncé ; il est là ! Il va faire beau, il va faire chaud pour ce dimanche de Berlouffes et c’est donc un grand cru qui s’annonce.
De fait, dès les premières heures de la matinée, aucun nuage ne se profile à l’horizon et la température est déjà agréable, alors ni une ni deux, j’enfourche mon vélo pour rallier le centre-ville et me plonger dans la fête.
Les rues sont évidemment noires de monde du Saint-Liévin à la mairie, je commence à déambuler quand soudain, mon oreille est attirée par quelques notes de guitare et une voix que je connais : sous son chapeau de paille, c’est Daniel-Marie Cartiaux, notre curé (ph. ci-contre), qui met l’ambiance et égrène le répertoire de Georges Brassens… pourtant parfois peu tendre avec l’autorité ecclésiastique ! Ce qui prouve que Daniel-Marie ne manque pas d’humour, et comme je pense ne pas en être dépourvu non plus, nous voilà à fredonner ensemble quelques couplets : la journée commence dans la bonne humeur !
Elle se poursuit de la même façon avec le rendez-vous traditionnel de la matinée : l’arrivée des géants et du mannequin Berlouffe devant l’Hôtel de ville à 11 h , évidemment accompagnés par le groupe foklorique Les Berlouffes du Touquet Saint-Gérard et nos Gilles.
Mais l’animation ne s’arrête pas là : cette année, une troupe dunkerquoise propose une animation médiévale dont le fil rouge est l’élixir de Cornelius, un élixir qui rend plus fort, plus habile… et manifestement rigolo !
Car nos artistes sont à la fois très facétieux et très talentueux : comédiens, musiciens, équilibristes (l’un deux tient en équilibre sur son menton une échelle de 4 mètres et de 34 kg, numéro unique en France !), jongleurs (avec un numéro de chapeaux très réussi), montreurs d’animaux (des serpents et un petit singe qui ne se sépare pas d’un autre petit singe… en peluche)… Le spectacle est très plaisant et sera redonné deux fois dans l’après-midi, attirant à chaque fois beaucoup de public.
Il est presque midi et l’heure de la promenade officielle cette fois est arrivée. En compagnie de quelques élus et de mon député-suppléant Richard Olszewski, nous allons saluer les bénévoles de l’association Les cinq quartiers et sa présidente Michèle Coquelle, avant de descendre, comme de coutume, la rue Carnot jusqu’au stand de l’association Kossuth où je suis invité à touiller la goulash et à déguster une eau du Danube qui fait encore monter la température…
Rude apéritif qui me rappelle qu’il est temps de déjeuner, alors demi-tour en remontant la rue de Stalingrad en direction de la cour du centre d’hébergement, rue Jean-Jaurès, où le Wattrelos football club fait chauffer les frites et les moules…