On ne le dit pas assez, alors je veux le dire ! Pour que la fête puisse exister, être réussie, qu’elle ne connaisse pas d’encombres, que la sécurité des biens et des personnes soit assurée, et que la ville puisse, dès le lendemain, ne plus garder les traces de ce grand déballage, il y a un formidable boulot fait par les services municipaux et je veux leur rendre hommage.
Ils ont été nombreux sur le pont, issus de beaucoup de services. Avant la fête, c’est toute son organisation qui mobilise les collaborateurs du service des animations et de la vie associative. Avec la décision municipale d’instaurer un droit de place en mars (lors du débat budgétaire), il leur a fallu ramer pour gérer ces attributions d’emplacements. Ça a été un rude travail, comme de préparer tout le pavoisement de la ville, les aménagements des espaces et les numérotations des emplacements. Bravo !
Les dispositions réglementaires, les arrêtés administratifs, les relations avec les services préfectoraux et vétérinaires, les règlements de police, tout cela est aussi un travail redoutable où rien ne peut être oublié. C’est du travail de l’ombre mais indispensable. Pour celles et ceux qui l’ont conduit, bravo !
La gestion de la sécurité publique n’est pas la moindre des préoccupations du maire que je suis, et il n’est que voir l’état de crispation avancée de mon adjoint à la sécurité, Henri Gadaut (avec qui je fais, en haut même du clocher de Saint-Maclou, le point des dispositions prises pour sécuriser le moment le plus difficile de la journée, à savoir le jet des poupées), pour comprendre que les pressions sont fortes toute la journée durant. Ce soir, je suis soulagé. Pas de blessé, pas d’atteintes aux personnes, peu de fourrières. Soulagé, grâce au boulot des techniciens et policiers municipaux ; à eux tous, bravo !
Et puis, il y a toutes ces équipes du SAVA, des services techniques, qui s’animent très tôt ce matin pour tout installer, sécuriser les sites, qui poussent (ou tractent) nos géants (photo). Il y a aussi ces dizaines d’agents qui, dès la fin de la brocante, s’agitent sur les 17 km pour rendre à la ville sa propreté et son aspect naturel si j’ose dire. Il faut aller vite, et faire bien, car dès Berlouffes consumé, les véhicules, la circulation reprennent leur place. La tâche est colossale ! J’ai tourné aux alentours de la mairie jusqu’à près de vingt-deux heures : j’ai vu le fantastique ballet des équipes de nettoyage, de récupération des matériels, tentes, tables, chaises… En un temps record, tout est remis en ordre. Gros, énorme boulot ! Le lendemain matin, ceux qui traversent la ville la verront comme avant, comme si rien ne s’était produit. Sauf que… ça a existé !
Et pour que ça soit dans cet état là, c’est parce qu’il y a des agents de services municipaux qui ont fait un bon, un beau boulot !
Hier soir, et ce matin, qu’ils sachent que je suis fier de ce travail. Bravo les gars, et merci !