Cette semaine, c'est la semaine marathon de l'examen à l'Assemblée de la première partie de la loi de finances pour 2011. Séances du matin, de l'après-midi et de la nuit… jusqu'à samedi. Plusieurs centaines d'amendements à examiner.
Pour l'heure, aujourd'hui, après les usuelles motions de procédure, se poursuit la discussion générale. Je fais partie des orateurs du groupe socialiste. Aussi, avant d'intervenir sur la défense de nos amendements dans les jours à venir, je choisis d'interpeller le ministre du budget sur le caractère dépressif de ce projet de budget.
Dépressif parce qu'en supprimant 60 milliards d'euros de dépenses et en augmentant de 10 milliards les prélèvements, il va déprimer le rythme de la croissance économique. Il risque même de la casser ! Et cela va aggraver le chômage et les déficits.
Dépressif aussi pour nos territoires, nos villes et nos quartiers parce qu'avec encore 32 000 postes d'agents publics en moins, ce seront encore moins de policiers ou d'enseignants !
Dépressif enfin pour nos collectivités locales car l'Etat va chercher à réduire ses déficits sur le dos de nos communes ! Ce seront moins de moyens pour nos budgets locaux, nos agents et nos services publics, les associations que nous soutenons.
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