La Gaule, quand on est un maire moustachu, on ne peut qu’aller la saluer ! C’est ce que j’ai fait hier soir en présidant la remise des prix de mes amis pêcheurs de la Gaule wattrelosienne, que conduit Constant Guinet, et la soirée qu’ils organisaient se déroulait d’évidence dans la bonne humeur et la décontraction. Ce qui ne m’a pas empêché de féliciter Martial Dubois, vainqueur performant des compétitions.
A l’assemblée générale de l’association des Cinq Quartiers, au Plouys, à Wattrelos, la bonne humeur était également de mise dimanche matin (mais peut-il en être autrement dans une équipe présidée par Michèle Coquelle ?) comme il y en avait au banquet traditionnel de l’association des Paralysés de France, le midi, à Lys-lez-Lannoy.
C’est donc dans une lignée sympa que s’est inscrit le gala de Nordsud au CSE tout l’après-midi. D’abord avec ses jeunes chanteurs, la pépinière de l’association Nordsud a enchanté la salle. Avec le tout jeune Clément, 12 ans, qui a livré une émouvante interprétation de Puisque tu pars (J.-J. Goldman) ; émotion plus forte encore devant le talent d’Aymeric, un jeune non-voyant à la voix chaude qui nous convainc de Vivre pour le meilleur, juste avant une reprise de P. Bruel (Combien de murs). Daniela aura livré ensuite une magnifique interprétation des tubes de Sheila (yeah !), avant qu’Adeline et Fanny nous ravissent de leurs voix et concluent en chantant ensemble Toi, tu es mon autre.
Mais avec Nordsud, le charme est aussi dans les surprises de Jean-Pierre, son président. Or, lui et moi sommes les deux fans (sommes-nous vraiment les seuls ? J’en doute !) de Pascal Fontaine ! Pour ses compétences à la table de mixage des sons et des lumières ? Pas seulement. Pour ses talents de chanteur aussi. Un pari fou… passer de l’ombre à la lumière, de la technique à la scène. Faut voir ! Il l’a fait, et très bien même, le bougre ! Que du bonheur que ses deux chansons (d’amour bien sûr) interprétées de sa bien belle voix chaude… Que de talents parmi mes agents municipaux ! Pascal mérite d’être encouragé et soutenu.
Comme je l’ai fait en son temps pour l’ineffable Christian, truculent et imaginatif compère de mes Copés in Deux. Ceux-là nous ont régalé d’un festival plus d’une heure durant ensuite. Lever de rideau sur une nouveauté : Min tcheur y buque toudis Wattrelos ! On se souviendra de Francis (le spécialiste des chansons frot-frot), en remake de Jean Ferrat, avec Que c’est biau la vie ou qui est un Bertoneux, Rouspeteux, et vieux grincheux sur l’air de la Poupée de cire, poupée de son de France Gall.
On rira de la sublime leçon de solfège de Christian et Valentin, où ce dernier apprend la guitare… avec une flûte ! On plaindrait presque Jacques des affres de sa croisière sur Méditerranée, une croisière bizarre qui lui fera définitivement préférer le canal de Roubaix. Mais on rit aux éclats lorsque, avec sa chemise bleue et sa perruque blonde, il devient un irréel Johnny, pour une idole des jeunes qui devient : Les gins m’appelen’t l’branquignol !
On sourit du talent de Jonathan, devenu Jojo l’prince des minteux, sur l’air de prince Aladin de Walt Disney. Et on casserait presque les fauteuils avec une désopilante réunion de chantier d’un Valentin décidément bien inspiré.
Si la salle du CSE fut comble cet après-midi, elle fut aussi et surtout comblée, de ces presque cinq heures de show. Heureusement que je m’étais sauvé pour aller grignoter, dans l’après-midi, une sympathique galette des rois auprès de l’équipe, tout aussi sympathique ; du cercle Saint-Marcel à Beaulieu. Au fait, bientôt, le mois prochain, le nouveau spectacle des Trois Cinq…