C’est vrai que du monde, il y en avait dans toutes les manifestations de ce dimanche.
D’abord ce matin, à l’assemblée générale de l’association des cinq quartiers à la salle Ramon où toutes les chaises sont pleines. L’occasion pour Michèle (Coquelle), présidente, et sa dynamique équipe de bénévoles de rappeler toutes les animations et moments festifs qu’elles déploient tout au long de l’année. Et l’opportunité pour moi de les féliciter pour le triple A (Amusement, Animation, Amitié) qui les caractérise.
Dans l’après-midi, c’est le superbe gala de l’association Nordsud, présidée par Jean-Pierre (Calcina), qui remplit le CSE ! En route pour presque cinq heures de beaux spectacles ! Où le talent marie l’amour et l’humour.
La 1ère partie, c’est la troupe Nordsud (photo ci-dessus), ses chanteuses et chanteurs. D’abord avec la remarquable Marine (photo de droite) qui nous emmène à Paname, puis chante Aznavour : Comme ils disent. Avec Pascal, l’amour se décline passionnément (Avec toi, la vie est belle), de sa voix chaude et intense, et se fait peintre de la vie lorsqu’avec la jolie Cindy (ph. ci-contre), il chante Toutes les couleurs du ciel (car Quand tu veux, on y va). Nathalie (photo de gauche)soigne admirablement son Cœur en convalescence. Et le jeune Aymeric enflamme la salle dans sa Quête, celle de « rêver d’un impossible rêve » pour « atteindre l’impossible étoile »… Alors, quand Pascal le rejoint pour une magnifique interprétation en duo de La rivière de notre enfance, le public applaudit à tout rompre.
Il le fera aussi pour saluer une remarquable chanteuse bretonne, Lyz’Ann (cf. photo ci-contre) venue avec son accordéoniste, mêlant chansons connues et compositions personnelles. Et chacun se souviendra, je crois, du Jouet extraordinaire de Claude François relooké à la bretonne !
En troisième partie, pas de gala de Nordsud sans les sketches de nos patoisants émérites, les Copés in Deux, de Christian, Francis, Jacques et Valentin. Et, après un boogie-woogie nouvel hymne des patoisants, c’est parti pour plus d’une heure de rires ! Le regretté Bashung ne désapprouverait pas le remix d’Olga qui peine tant le cœur de Valentin ! Jojo raconte ses vacances (désopilantes) chez ses grands-parents, Francis nous fait passer L’envie (d’avoir envie), et Jacques s’émeut sur une partie de lui-même dont, l’âge aidant, « Non, il ne reste plus rien… In n’peut plus rin pour li ! ». Du talent, ils en ont les bougres, et le prouvent en réussissant à parler, dans l’humour, de l’hémoccult pour prévenir le « cancer des boyaux »… Franchement, faut le faire ! Retour à l’émotion avec un chœur attendrissant autour de Francis pour chanter Seulement ti (photo), juste avant de conclure par un Viva la fiesta que tout le public chantonne en repartant à son véhicule dans la nuit.
Cet après-midi, du monde il y en avait également dans l’auditorium, bondé, du conservatoire de musique où c’est une remarquable visite de grands classiques de l’opéra qui est proposée par les trois divas, Véronique (Gillet) avec Maud et Gaëlle, accompagnées au piano par Valérie. Une très belle prestation du conservatoire, où même le directeur Jean-Michel Legrand sera mis à contribution en un drôle de Pandolphe, père du Cendrillon de Jules Massenet. Dans Samson et Dalila, de Camille Saint-Saëns, Véronique demande : « Dites-moi qui me trahira, dites-moi qui m’aimera » (ça tombe bien, moi aussi !). Maud aura été une Juliette très émouvante, entre les haines des Montaigu et des Capulet. Et Carmen, dans son Trio de cartes avec Frachitta et Mercédès dans le repaire des contrebandiers à Séville, aura confirmé le mariage réussi du chant et de la musique. Une prestation parfaite et très applaudie…
Et dans l’après-midi aussi, le Cercle Saint-Marcel de Beaulieu reçoit les vœux de son président Emmanuel (Fauvarque), donne rendez-vous pour les prochaines représentations de sa talentueuse troupe de théâtre, Les Trois Cinq, de février-mars (Vous mendierez tant) et, dans la bonne humeur, fait honneur aux appétissantes galettes. J’ai de la chance, j’ai la fève… Et toutes les galettes sont avec des couronnes et des figurines Hello Kitty portant chacune le nom d’un mois du calendrier. Quel était le mois qui figurait sur ma fève ? Juin ! Est-ce un signe ? Trop drôle…
Quelle journée à la wattrelosienne !