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  • : Blog de dominique Baert
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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 11:40

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A Wattrelos, le 11 novembre ne sera jamais un jour comme les autres. Parce que Wattrelos a trop souffert des occupations qu’elle a connues pendant les deux guerres mondiales. Parce que notre population a donné trop de ses fils aux champs de bataille.

 

 

C’est toujours avec beaucoup d’émotion qu’avec les élus qui m’entourent, avec la présence à mes côtés d’Edith Gascon et de Ferdinand Claies et de nombreux représentants des sociétés patriotiques qu’ils président tous deux, je dépose la gerbe de la Ville aux monuments aux morts.

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Ce matin, ce geste je l’accomplis après que les enfants de l’école Notre-Dame de la Mousserie aient lu des lettres de Poilus et chanté la Marseillaise, avant de déposer eux aussi, un tapis de fleurs (de papier) bleues, blanches et rouges !

 

 

Dans mon discours, j’insiste sur notre triple devoir collectif : un devoir d’histoire, un devoir de mémoire, un devoir de paix car nul ne doit oublier que la paix est le bien le plus précieux qui nous ait été légué.


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C’est ce que je proclame en conclusion de mon propos, juste après avoir cité Albert Doyen qui, le 21 octobre 1918, écrivait : « Notre France entière porte en son cœur meurtri / Le deuil de ses enfants tombés pour le pays ». Juste avant que l’Union musicale n’interprète à son tour La marseillaise et l’hymne européen.

 

Le passage en revue des tombes blanches – une couleur que la vivacité du soleil de ce matin exacerbe – me trouble toujours : ces vies fauchées si jeunes ont été sacrifiées pour que nous puissions vivre libres. Respect. « A Wattrelos, jamais on n’oubliera » : je le dis avec force.

 

Deux heures plus tard, lors du banquet à la salle Salengro où 255 convives ont pris place, dans mon allocution, je plaiderai à nouveau pour le devoir de mémoire : car il ne confine pas au passé, il est résolument tourné vers l’avenir. Si les uns et les autres, et notamment les jeunes générations, savaient mieux les dramatiques dégâts d’une guerre, ils sauraient mieux ce que représente le drapeau français et pourquoi il faut lui porter amour et respect ; ils comprendraient aussi les dangers d’activer des idéologies, des communautarismes qui érigent des barrières entre les hommes alors que la paix exige, à l’inverse, la tolérance pour pouvoir rassembler.

 

Les leçons de l’Histoire peuvent influencer notre avenir. Mais se souvenir, c’est aussi rendre hommage, rendre honneur. Et là encore, je rappelle le Wattrelosien Albert Doyen :

 

« Honneur, honneur à toi, ô mon cher Wattrelos

Toi qui pendant quatre ans connus toutes les souffrances

Regarde tes enfants, regarde tes héros

Eux aussi ont souffert pour sauver notre France »

 

Honneur à nos glorieux ancêtres. Et que, pour ardue qu’elle soit, la tâche de faire la paix ne décourage jamais les femmes et les hommes de bonne volonté.

 

Pour lire mon discours au cimetière ce matin, cliquer ici.

 

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