Bien sûr, je n'en hérite pas à proprement parler ; ma situation patrimoniale personnelle ne change en rien !
Mais ce matin, par lettre en date du 11 septembre, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, m'informe qu'il m'a désigné pour représenter l'Assemblée, et donc la majorité parlementaire, au conseil d'administration de l'établissement public de financement et de restructuration (EPFR) et de l'établissement public de réalisation et de défaisance (EPRD).
Rappelons que l'EPFR est l'établissement public administratif qui, aux termes de la loi du 28 novembre 1995 qui l'a créé, a pour mission, de « gérer le soutien financier apporté par l'Etat au Crédit Lyonnais dans le cadre du cantonnement de certains de ses actifs » au sein du CDR : le consortium de réalisation est, n'oublions pas, la structure (d'abord SAS, puis société anonyme) mise en place pour gérer la bad bank, c'est-à-dire les actifs pourris du Crédit Lyonnais. Le CDR est ce que, techniquement, on appelle la structure de cantonnement et de défaisance chargée de la gestion du passif du Crédit Lyonnais.
L'EPFR a donc pour objectif de veiller au respect des intérêts financiers de l'Etat en la matière.
Créé par la même loi, l'EPRD a reçu la même mission, mais pour les plans de redressement du comptoir des entrepreneurs.
Une sacrée mission qu'on m'a confié là…