Pour les projets de Lois de Finances, c'est vraiment la dernière ligne droite ! Lundi après-midi, j'étais au Sénat pour la Commission Mixte Paritaire sur la Loi de Finances Rectificative 2013, Commission qui bien sûr échouât. Ce qui permit à la Commission des Finances de l'examiner en seconde lecture à l'Assemblée dès lundi soir, et mardi matin, puis qu'elle passe en séance publique mardi après-midi et nuit ; le Sénat l'ayant rejetée ensuite mercredi, la LFR 2013 est de retour en 3ème (et dernière !) lecture à l'Assemblée : c'est ce qu'on appelle "le dernier mot" de l'Assemblée nationale.
Nous avons commencé ce matin à examiner en 3e lecture la Loi de Finances pour 2014, laquelle a évidemment été adoptée par l'Assemblée (tout du moins par les députés présents, car côté opposition Ump, les bancs sont plus que vides !).
En deuxième partie de matinée, j'interviens donc dans la discussion générale de la LFR 2013. L'occasion pour moi d'insister sur un article particulier (originellement l'article 33) qui fait reprendre par l'Etat, en trésorerie, la dette de l'EPFR (structure de défaisance du Crédit Lyonnais). Car je tiens à dénoncer que si l'actuel gouvernement se trouve contraint ainsi à payer 4,5 Mds € (ce qui n'est quand même pas un montant modique !), c'est parce que, sous le quinquennat Sarkozy (et contrairement à ce qui s'était d'ailleurs passé sous les gouvernements de la présidence Chirac), le gouvernement de l'ancienne majorité a suspendu les remboursements de cette dette : ils n'ont rien payé pendant 5 ans, et nous ont donc laissé la dette ! Merci du cadeau ! Pour un "cadavre" dans un placard, c'en est un beau !
Je le dénonce avec force. Car si parfois l'opinion publique est critique avec l'actuel gouvernement, qu'elle n'oublie pas, comme je le dis, que "si le pouvoir aujourd'hui est de gauche, les dettes à payer, elles, sont bien de droite !".
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