C’est parce que je pense profondément que la sécurité, c’est aussi de gauche, que j’avais, avec la 1ère secrétaire de la section de Wattrelos, proposé à Manuel Valls d’être à notre Fête de la Rose. Il avait d’ailleurs très rapidement accepté ! Cette semaine, il a eu fort à faire avec la situation d’une partie du pays sous la neige, le texte au Sénat sur la réforme du scrutin territorial, et ce midi, la commémoration des victimes de Toulouse.
Même dans les moments les plus difficiles, j’ai toujours pu compter sur lui. C’est un ami fidèle. Son soutien pour la ZSP a été décisif. Et je partage, ô combien, ce qu’il dit et ce qu’il fait dans sa compétence ministérielle.
La Gauche a en effet besoin de réussir sa politique de sécurité. Que tous les timorés et les angélistes se souviennent de 2002 et de Le Pen au second tour de la présidentielle. Je ne veux plus voir cela. Si on veut l’éviter et le combattre, il faut que dans les villes populaires aussi, les gens aient le droit de vivre tranquillement.
L’échec du Gouvernement en ce domaine serait celui de toute la Gauche, ne nous y trompons pas ! Alors moi, je n’ai aucun état d’âme : député de la majorité, je suis aux côtés de Manuel Valls pour qu’il réussisse et que le changement, on le vive aussi en France dans les politiques de sécurité !
Lui et moi, nous avions la même espérance pour l’élection présidentielle, avant même les primaires. Tous deux, nous avons vite eu ensuite la même conviction ; son nom : François Hollande.
Mais surtout, sa Gauche est la mienne ! Sa Gauche, comme la mienne, c’est celle où l’on sait que ce qui a été chèrement gagné par leur travail par les plus modestes doit être préservé, tout autant de l’exploitation que des larcins de ceux qui ne respectent pas les règles de la collectivité !
Une Gauche qui n’a pas peur de réclamer des policiers, du droit, du respect. Une Gauche qui sait d’abord être réaliste avant d’être utopiste. Mais une Gauche aussi qui veut d’abord et avant tout être juste, efficace et qui défend le progrès social. Une Gauche qui aime, respecte, défend les services publics mais ne renie pas les entreprises car elles doivent créer la richesse que l’on veut distribuer.
Il faut savoir le dire, et je le dis clairement à la Fête de la Rose : on peut être de gauche et vouloir une politique de sécurité ferme, vouloir que les habitants de nos quartiers vivent tranquilles et ne pas tolérer les dégradations de la propriété d’autrui, surtout celle de gens modestes !
Voilà pourquoi la tâche du ministre de l’intérieur dans ce gouvernement est rude et essentielle. Le changement passe aussi par la sécurité !