Après avoir passé beaucoup de temps sur le vote du budget de l’Etat (avec les LFI 2014 et LFR 2013) jusqu’à ces tous derniers jours, et avant que demain samedi je ne fasse voter le budget du CCAS, ce soir je préside le dernier conseil municipal de la mandature en cours. A son terme, j’ai remercié tous les élus, majorité comme opposition, pour leur participation à la gestion des affaires de la commune depuis 2007.
S’il y avait 30 délibérations (qui ont été examinées et votées en un peu plus de deux heures), la principale d’entre-elles – la première – était évidemment le budget primitif 2014. C’est la deuxième année consécutive que Wattrelos parvient à voter son budget avant la fin de l’année (alors qu’on a, classiquement, jusqu’à fin mars pour le faire) : c’est tant mieux pour la gestion municipale, surtout pour les travaux et équipements qui n’ont pas à attendre mai-juin pour être lancés.
Les éléments fondamentaux du budget 2014 ont été présentés par Kamel Khiter et calés sur ce qui a été annoncé lors du débat d’orientations budgétaires précédent. Comme je l’explicite moi-même en répondant aux interrogations de l’opposition, dans le contexte économique et social présent, par-delà les chiffres que présente Kamel dans son powerpoint, le budget peut se synthétiser à partir de cinq phrases simples :
- pas d’augmentation des impôts locaux, pour la quatrième année consécutive ;
- les recettes globales de la ville diminuent, donc les dépenses ne peuvent que diminuer également. A 61 M€, le budget global diminue ainsi de 1,1 % par rapport au BP 2013, avec une diminution à 53,63 M€ (- 0,2 %) du budget de fonctionnement. La Ville connaît en effet une baisse des dotations de l’Etat et des pertes fiscales (démolitions d’anciennes usines) ;
- le budget communal consolide une épargne nettement positive : le virement à la section d’investissement est de 500 k€. Ce n’est pas une épargne en chute libre comme le dit mon opposition, mais bien un niveau d’épargne adapté à la situation financière solide de la ville puisque le résultat global de gestion à fin 2013 devrait être de + 3,83 M€ (ce qui, dans une large mesure, viendra, en gestion, conforter l’autofinancement de 2014 après réaffection des résultats du compte administratif 2013 en juin prochain !).
- les nouveaux emprunts seront à nouveau inférieur aux emprunts remboursés : pour la troisième année consécutive, la ville se désendette ;
- prudent, ce budget 2014 est adapté aux capacités financières d’aujourd’hui (en diminuant les dépenses) et de demain (en modérant les investissements) car la ville se doit d’être lucide : l’Etat va poursuivre ses économies sur ses dépenses, et donc va réduire durablement les dotations aux collectivités locales ; le devenir de l’implantation de La Redoute, outre ses conséquences sociales lourdes, peut avoir un impact très fort sur les finances de la ville, et donc sur sa capacité à maintenir ses dépenses : mieux vaut être plus que prudent sur les investissements et donc sur les emprunts souscrits pour ne pas se créer des charges financières demain que nous pourrions avoir des difficultés à assumer.
Avec ce budget, chaque adjoint, chaque direction, chaque service aura fait des efforts mais nous continuons à faire fonctionner un nombre important de services de proximité en poursuivant la modernisation de nos équipements.
C’est à mes yeux le meilleur budget possible du moment.
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