Pour financer des investissements (sauf à admettre qu’elle soit immensément riche, à tel point qu’elle puisse tout financer par son autofinancement), une ville doit emprunter. Wattrelos, depuis trois ans, tout en maintenant un bon niveau d’investissements en équipements indispensables pour la population (rénovation de Beaulieu, reconstruction complète de l’école maternelle Michelet, réhabilitation profonde de tout le groupe scolaire Brossolette), réussit à emprunter moins que ce qu’elle rembourse chaque année de nos anciens emprunts. En termes clairs, Wattrelos se désendette.
Et lorsqu’il faut chercher des emprunts, je continue de les chercher sûrs, et au meilleur taux possible. Depuis le début de l’année, grâce au rétablissement de notre épargne depuis deux ans, nous n’avions encore rien emprunté. Mais des travaux sont en cours ou approchent, notamment dans les groupes scolaires de Beaulieu qui vont permettre de finir la convention du PRU (programme de rénovation urbaine) : ce sont l’agrandissement de la maternelle Curie et la réhabilitation du groupe scolaire Albert-Camus.
Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, à la Porte de Versailles à Paris, pendant le congrès des maires, en fin de matinée, j’ai signé avec Stéphane Keita, préfet, directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des dépôts et consignations (à droite sur la photo), en présence de Dominique Mirada, directeur régional CDC du Nord - Pas-de-Calais), un contrat de prêt qui va boucler tout le plan de financement des investissements de Wattrelos pour cette fin d’année et le premier semestre 2014. L’opération porte sur 2,3 M € sur 20 ans, à 1,85 %, dans le cadre de la rénovation urbaine (indexée sur le taux du livret A).
Une opération financière très intéressante pour la Ville mais aussi pour la Caisse des dépôts qui confirme son ancrage dans le financement des collectivités locales. Au micro, je rappelle ainsi son rôle majeur pour éviter précisément qu’en 2013 et 2014 ne s’assèche l’accès au crédit de nos collectivités locales : c’est grâce à la Caisse que la France n’a pas connu le crédit crunch redouté.
Pour lire le communiqué de presse, cliquez ici.