En fin de matinée, les trois maires de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, entourent Alain Cacheux, président de Lille Métropole Habitat (LMH), et Gérard Caudron, 1er vice-président LMCU chargé du logement (qui remplace à la dernière minute Martine Aubry), pour sceller la première pierre du nouveau siège social de LMH sur le site de l’Union, juste à côté de la tour Mercure.
Cette première pierre est en réalité purement symbolique puisque si la date de celle-ci a glissé sous des contraintes d’agenda, comme le note avec humour Alain Cacheux, pendant ce temps, « le chantier a déjà une certaine hauteur ».
Pierre Dubois a rappelé le chemin parcouru depuis 2006 et la fusion des trois offices publics pour fonder LMH. Si Wattrelos n’a que peu de logements de l’office, les villes de Roubaix et Tourcoing ont « une proximité forte » avec ce bailleur (même si LMH est « une présence dans plus de 40 communes » !). Il n’était donc pas illogique que ce nouveau siège s’implante ici.
Pourquoi ? Alain Cacheux répond qu’il devenait « impératif de rassembler des équipes dispersées. L’éclatement avait un coût élevé et ce nouveau siège mettra un terme à des transferts permanents. La décision de venir à l’Union est une décision profondément politique car le projet de l’Union est emblématique de la transformation urbaine de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos ».
Après le CETI, le nouveau tribunal de commerce, bientôt Kipsta et Vinci, LMH est une pièce majeure du projet de l’Union. Dans ce bâtiment de 10 900 m² de surface, pour 8 260 m² de bureaux sur six niveaux, 280 salariés sont attendus. Ouverture prévue d’ici un an.
Pour ma part, après les prises de parole, je m’esquive car l’ESAT de Wattrelos fête son 30e anniversaire, en présence de M. Leduc, directeur général des Papillons Blancs, et je rejoins toute l’équipe chaleureuse des jeunes et moins jeunes employés et encadrants du centre Stalingrad pour leur dire l’attachement et l’engagement à leurs côtés de la Municipalité à cet ESAT, à l’emploi qu’il crée et à la dignité qu’il donne à nos jeunes handicapés ! Sans oublier nos Berlouffes qu’il fabrique, dont la seule évocation du nom suffit à provoquer des exclamations de joie dans la salle…