Cet après-midi, les centres sociaux du Nord - Pas-de-Calais ont appelé à une mobilisation citoyenne pour défendre leur existence et la pérennité de leurs actions dans nos villes et nos quartiers.
La lettre de mobilisation fait ainsi référence au récent rapport du médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, qui pointe, à juste titre, que « les Français sont en train d’imploser sous une pression trop forte, un trop mal vivre ensemble dans la vie de tous les jours et au travail. Ils souhaitent que l’administration s’occupe d’eux comme des personnes et non comme des dossiers ! ».
Pour faire vivre ce lien social, pour être un lieu social, les 170 centres sociaux implantés dans notre région sont évidemment un vecteur important et les difficultés financières qui progressivement s’accentuent, et qui s’annoncent avec le désengagement social de l’Etat, inquiètent responsables et bénévoles. Les collectivités aussi qui sont leurs partenaires et qui savent, ô combien, que quoique partenaires fidèles et proches, elles ne sont pas toutes, du fait de leurs propres difficultés, en situation de pouvoir prendre financièrement le relais des retraits redoutés de l’Etat et des CAF.
Voilà pourquoi cette mobilisation est importante et les 2 000 à 3 000 personnes qui manifestent par ce beau soleil d’après-midi jusqu’à la préfecture ont raison de le faire et de porter un message d’alerte. Car mieux vaut prévenir que guérir et chercher à éviter le pire.
Auprès de Philippe Boursier, président de la fédération des centres sociaux du Nord, avec Bernard Derosier, nous sommes les deux députés présents aux côtés des manifestants ; avec aussi Patrick Kanner, président du Conseil général, Michèle Demessine, sénatrice, plusieurs élus régionaux et départementaux, mais aussi plusieurs élus wattrelosiens venus épauler, comme je le fais moi-même, nos centres sociaux de Wattrelos emmené par leur président, Messaoud Chayani, et le délégué général Thierry Coulomb.