C’est vrai que depuis plusieurs années maintenant, dans un contexte de crise financière et économique qui dure, le secteur public connaît des insuffisances de recettes, et cela provoque des situations financières difficiles, voire des déficits. C’est vrai bien sûr au niveau de la France dont les déficits publics sont tellement lourds qu’ils sont un défi !
Ça a été vrai pour la Ville en 2009, et avec mon équipe, nous avons bien travaillé à redresser les comptes et l’assise financière de la commune : d’ailleurs, comme je l’annoncerai au prochain conseil municipal, la gestion 2012 se solde par un résultat (fonctionnement et investissement) global de 3,6 M€ pour Wattrelos, et c’est un très bon résultat, surtout dans le contexte de crise.
Pour les hôpitaux en France, l’IGF (inspection générale des finances) vient de publier un rapport alarmiste sur la santé financière des hôpitaux qui fait la Une des journaux (cf. Les Echos du 28 mai). De fait, beaucoup d’hôpitaux sont dans le rouge, et même le très rouge, avec d’importants déficits !
A Wattrelos, avec les équipes de direction, je ne cesse de travailler à équilibrer les comptes du centre hospitalier, à veiller que les dépenses soient adaptées aux recettes présentes et possibles, et donc à conforter l’assise financière du centre hospitalier. Pourquoi ? Parce qu’un établissement bien équilibré financièrement est évidemment moins fragile, ce qui conforte son existence à court terme, mais aussi à moyen terme car cela lui permet de financer ses nécessaires investissements pour améliorer l’offre de soins.
De fait, cet après-midi, présidant le conseil de surveillance de l’établissement, je ne peux qu’être satisfait. Les produits (recettes) de l’hôpital sont passés de 2011 à 2012 de 14,20 M€ à 14,88 M€ (+ 4,8 %) ; les charges ont, elles, diminué, passant de 14,70 M€ à 14,57 M€
(- 0,9 %).
La conséquence est que l’exercice 2012 se solde par un résultat positif de 314 000 euros (au lieu, en 2011, d’un déficit de 501 000 euros). La capacité d’autofinancement ressort nettement positive à + 1,16 M€ (à son meilleur niveau depuis quatre ans).
Ce sont de très bonnes nouvelles pour l’hôpital ! Car cela le conforte, et c’est très bien. Et cela permet d’avoir le levier financier nécessaire pour financer les investissements indispensables :
- le mammographe numérique est déjà commandé (avec l’appui de ma réserve parlementaire) ;
- le dossier de PPP pour la reconstruction du pavillon Saphir de la maison de retraite sera signé le 1er juillet ;
- avec notre niveau de CAF, nous pouvons clairement envisager d’investir sur le projet de lits de soins de suite.