Cet après-midi, je fais un aller-retour à Bercy puisqu’au ministère de l’économie et des finances se tient mon premier conseil d’administration de l’Etablissement public de réalisation de défaisance (EPRD), auquel l’Assemblée nationale m’a nommé pour la représenter. Un sénateur, mon collègue Jean-Claude Frécon, représente le Sénat.
Je rappelle que l’EPRD a été créé par l’article 7 de la loi du 28 novembre 1995, dans le cadre du plan de redressement du Comptoir des entrepreneurs. Initialement prévu de 11,3 Mds F, le coût financier des défaisances pour l’Etat sera inférieur (1,54 Mds €, soit 10,1 Mds F).
Après la sortie fin 2002 du capital d’Entenial, la gestion de cette défaisance s’opère essentiellement dorénavant par la NSRD (société dont il est actionnaire à 98,7 %), Nouvelle société de réalisation de défaisance.
A l’ordre du jour, le projet de rapport au Parlement pour 2011, le compte financier 2011, l’état financier 2012 et les prévisions 2013, et la gestion de trésorerie présente et à venir. Une réunion très technique, donc.