Cet après-midi, partout dans la France en ce jour de grève nationale, des cortèges se sont formés en manifestation contre le projet de réforme des retraites du Gouvernement. Même si, malheureusement, le texte a été voté à l'Assemblée nationale (cf. articles du 15 septembre), le combat continue. A partir du 7 octobre, le débat va s'ouvrir en session ordinaire du Parlement, au Sénat. Mais d'ici là, des interpellations du Gouvernement, des rapports de force avec lui restent possibles. Chacun se souvient du CPE (contrat première embauche), pourtant voté par le Parlement, que le Gouvernement de l'époque a retiré avant son application effective sous la pression de la rue et des manifestants !
Savoir dire non à ce texte pour réclamer une réforme plus juste, plus équitable, plus pérenne : c'est ce que plusieurs dizaines milliers de manifestants, sous la bannière des organisations syndicales ou des partis de gauche sont venus dire. J'y étais, avec mes camarades socialistes de Wattrelos bien sûr (sur une des photos ci-après, on reconnaît Christine Ringotte, ma 3e adjointe), mais aussi avec mes collègues parlementaires : Bernard Roman, Christian Bataille, Alain Cacheux et Patrick Roy (à l'inamovible veste rouge, à la télé comme à la manif !) derrière une banderole au slogan éloquent.
Et dans le cortège, je me suis un instant retrouvé avec mon collègue et ami, Gérard Caudron, maire de Villeneuve d'Ascq, dont je me suis fait un plaisir d'orner le revers de la veste d'un autocollant PS… histoire de lui rappeler ses tendres années, et je me suis dit que cela lui serait agréable de revenir à ses affections (je n'ose dire amours) antérieures. De fait, il assume assez crânement (cf. photo), même s'il me dit (je fais mine de ne pas comprendre ce qu'il veut dire)… qu'il n'est pas certain que cela plaise à tout le monde !
Eh oui, Gérard, tu vois, il n'y a pas que toi qui soit homme de Rassemblement…