Avec la météo très pluvieuse et fraîche de ce dimanche, pas étonnant que les activités externes aient eu de la difficulté à trouver des participants, alors que les activités en salle ont fait le plein.
Des regrets donc pour moi à destination des organisateurs de la marche rose à partir du centre hospitalier de Wattrelos, dans le cadre d’Octobre rose, ensemble de manifestations destinées à attirer l’attention de l’opinion publique sur le cancer du sein. Une soixantaine de participants ont répondu à l’appel, dont mon adjointe à la santé, Anne Duquesnois, ce qui est méritant pour une marche qui n’avait plus rien de la promenade de santé, même si tel était son objet. Bravo aux courageuses et courageux.
Je n’ai pu les rejoindre avant la dispersion des participants pour les féliciter. C’est qu’entre temps, j’étais aux côtés de Jean Destaerke, président de Jean-Zay, qui, à la salle Salengro, organisait sa deuxième bourse des collectionneurs, laquelle a rencontré, comme l’an dernier, un très gros succès, tant en nombre d’exposants que de visiteurs. Timbres, livres, BD, médailles, monnaies ou fèves, il y avait de tout, et même des gaufres à la liégeoise et de la goulasch hongroise (palinka garantie !) pour les papilles gustatives.
Les papilles étaient aussi en alerte au repas traditionnel de la troupe de théâtre des 3/5 de Beaulieu, où 150 convives apprirent en cours de repas que la troupe, malgré l’incendie de l’an dernier, est bel et bien là, et répète sa nouvelle pièce 30 000 km à pied. Représentations, tous les week-ends de mars 2013, samedi et dimanche, à la MEP ! Rires garantis, assurément !
De spectacle, il était aussi question au CSE cet après-midi, et pour cause, avec Atout Chœur, de la chorale wattrelosienne Grain D’Phonie. La première partie fut consacrée à Goldman, le groupe Il était une fois (et l’insubmersible J’ai encore rêvé d’elle), Renaud (et sa ballade nord-irlandaise et son oranger qui donne les « fruits sucrés de la liberté »), Zazie, Christophe Maé (à qui On s’attache sans « qu’on s’empoisonne »), J. Brel (et ses Bonbons), Ch. Aznavour (et ses Emmerdes). Dans des chorégraphies enlevées, intercalées d’intermèdes humoristiques, la troupe aura fait vivre toute une première partie, côté c(h)oeur, car j’en retiens cette part de chanson : « Car quand on s’aime très fort, c’est comme un trésor, et ça, ça vaut de l’or » (J’envoie valser, Zazie).
Après un entracte qui se sera annoncé entre dame et roi de cœur, la seconde partie aura été sublimée par la sixième chanson, L’hymne à l’amour, de Piaf, très applaudi. Et si le spectacle, vers sa fin, entame : Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? pour ce dimanche, à Wattrelos, la réponse était simple : aller dans les salles municipales, à Amédée-Prouvost, à Salengro, au CSE, c’était plein de gens... heureux d’être là ! Et pas simplement parce qu’ils étaient à l ‘abri…