Il a, je le sais, suffisamment d'humour pour que je puisse m'autoriser cette synthèse face à cette décision administrative d'Etat, qui fait qu'Eric Pélisson, directeur général des services de la Ville de Wattrelos, ait été nommé n°2 ou n°3 de l'Ecole nationale d'administration, plus connue par ses initiales : ENA.
C'est une très belle nouvelle pour lui car c'est une réelle promotion. Sous-Préfet, Eric était venu en 2010, à ma demande, à la tête des services municipaux pour marquer un nouveau temps dans le cycle administrativo-politique de la vie municipale wattrelosienne, et m'aider à préparer des dossiers d'importance ainsi qu'à dessiner une nouvelle gouvernance, organisation administrative plus adaptée aux nouveaux partenariats municipaux (Etat, Région, Département, CAF, ANRU…) et en phase avec les nouvelles contraintes réglementaires et financières. Cette mission, il l'a accomplie, et la feuille de route que je lui avais donnée, il l'a loyalement respectée et exécutée.
La vie administrative nationale depuis l'alternance politique, il y a un an, a vu se rebattre bien des cartes. Des affectations, des missions ont changé. Et la libération du poste de directeur de la formation de l'ENA où Eric enseignait depuis plusieurs années, a créé une belle opportunité. Celle d'une fonction éminente, pour laquelle il dispose, j'en suis convaincu, de toutes les qualités car la formation le passionne. Celle de la fonction d'Etat retrouvée, au service de l'Etat, ce qui est la logique de son école d'origine, l'ENA !
Je gage volontiers que son parcours de trois ans à Wattrelos aura su apprendre aussi beaucoup à Eric Pelisson : rien n'est plus formateur que la réalité locale, celle du quotidien d'une ville, de ses quartiers, de ses habitants et agents municipaux. Dans une commune comme Wattrelos, le DGS doit être polyvalent – comme le maire – traiter de tout, des grands projets jusqu'à la gestion administrative du personnel, des stratégies financières jusqu'au suivi budgétaire, des grandes comme des petites choses. Et tout cela, cela fait le service public à la wattrelosienne : un service public qui, je lui dis avec un clin d'œil complice, aura quand-même le privilège d'être une référence pour celui dont la tâche sera dorénavant de former les jeunes énarques de toute la France et au-delà !
Et après les allocutions d'usage, pour son départ, que croyez-vous que je lui ai offert ? Une poupée Berlouffe pour qu'il puisse l'emmener dans son bureau… à l'ENA !