L’équipement sportif est superbe, et la foule d’élus, de sportifs et de curieux qui se presse à ses portes ne s’y trompe pas : le vélodrome couvert régional Jean-Stablinski est une pierre majeure des équipements sportifs régionaux… et c’est à Roubaix !
Je suis volontiers à son inauguration, avec mon suppléant Richard Olszewski et quelques élus, d’autant plus que, comme nous en parlons avec mon ami Jean-Marie Leblanc, ancien patron du Tour de France, je suis à l’Assemblée membre de l’amicale cycliste parlementaire (et cet été, dans mes balades à vélo girondines, je n’ai pas hésité à en porter le maillot !).
L’événement de ce soir n’est pas anodin : le dernier vélodrome couvert construit en France a été ouvert à Bordeaux il y a 25 ans ! Et ce 15 septembre se situe 103 ans après l’ouverture du vélodrome du Laboureur à Wattrelos, et 77 ans après celui de Roubaix, bien connu de tous.
Comme le dit (cf. photo) Pierre Dubois, le maire de Roubaix, « cet équipement a été attendu, espéré » et s’est fait grâce à « un partenariat intelligent » (Conseil régional, Conseil général, Etat, CNDS, LMCU, Ville de Roubaix…). Et de saluer le « résultat heureux » de ce jour qui confirme avec éclat que Roubaix est bien « la reine de la petite reine ».
Dans sa roue - si j’ose dire - avec enthousiasme, lyrisme et un art oratoire qui le caractérise tant, Daniel Percheron, président du Conseil régional (cf. photo) a ensuite déclamé que « ce vélodrome achève la classique la plus regardée au monde, Paris-Roubaix ».
« Du passé, nous avons fait un présent et une promesse » et « nous sommes là au rendez-vous du cyclisme français » ! Il est vrai que la Région s’est magnifiquement mobilisée sur ce projet et Daniel, fan de vélo, sait déclarer sa flamme comme personne…
Il en est de même en amitié, lui qui m’embrasse en arrivant, en saluant « le rebelle » et glisse dans son discours public combien, à Roubaix, lors des dernières consultations électorales « la volonté et la passion auront pu bousculer les montagnes »… Ce serait (comme on me le fait malicieusement observer autour de moi dans les gradins) un gentil message pour moi que cela ne m’étonnerait pas ! Cela s’ajoutant aux congratulations et félicitations dont j’ai été gratifié par de très nombreux Roubaisiens depuis mon arrivée au vélodrome… ça fait plaisir, incontestablement !
Comme c’est un plaisir aussi de voir le petit-fils de Jean Stablinski, portant le maillot de son grand-père, faire le tout premier tour de piste. Ou encore d’assister à la première compétition de cadets (cf. photo), dont l’un des compétiteurs est épaulé au départ par notre champion wattrelosiano-roubaisien si merveilleusement titré, Arnaud Tournant (cf. photo) !
Ça tourne en haut, en bas, ça va vite, celui qui est en tête nettement au début se noie ensuite dans le peloton d’où sort, peu avant l’arrivée, celui qui finalement l’emporte ! C’est ça la course sur piste, c’est ça Roubaix aussi…
Un symbole qui, je crois, aura rempli d’aise mon ami Patrick Kanner, président du Conseil général, mais aussi le préfet Dominique Bur, présents tous deux à cette inauguration : dans la première course inter-clubs qui se déroule, qui gagne ? Je vous le donne en mille : un coureur… du Nord ! Cela ne s’invente pas…