Pour cause de tenue des bureaux de vote pour les élections européennes, il nous aura fallu l'anticiper d’une journée, mais à Wattrelos, pas question de ne pas fêter les mamans !
Ainsi, si déjà le marché des fleurs et des saveurs qui s’installe sur la place Delvainquière pour tout le week-end (et dont je fais la visite inaugurale ce matin) offre un superbe tapis de couleurs en l’honneur des mamans de notre ville (et de belles opportunités de cadeaux pour conjoint et enfants !), cet après-midi, je parle d’amour. D’abord au jeune couple, attachant et amoureux, que je marie en début d’après-midi.
Ensuite aux deux mamans que je vais épingler chez elles. L’une et l’autre ont en effet été distinguées par la République qui leur a attribué la médaille de la famille française.
Il en va ainsi tout d’abord de Laurence Walczak. Née en 1965, mariée en 1991, elle aura eu 8 enfants (la petite dernière est née en 2009… et paraît avoir une influence forte et attachante sur ses frères et sœurs). Alors que tous ses enfants et son époux sont autour d’elle, avec émotion et solennité, au nom de la République française, j’ai donc le plaisir de lui accrocher la médaille d’or. Puis je lui lis un poème d’Anne-Marie Samoun, qui dit notamment : « Maman, tu me prends par la main / Et me montres le chemin / Tu m’apportes ton soutien / Et consoles mon chagrin ».
Cette cérémonie, je la renouvelle ensuite chez Valérie Dujardin-Bruneel, médaille d’argent. Née en 1965, mariée en 1987, elle aura eu 7 enfants, dont le dernier est également né en 2009. Je lui dédie un poème à l’auteur non connu certes, mais que les enfants applaudiront spontanément : « Des milliers d’étoiles dans le ciel, d’oiseaux dans les arbres, de fleurs dans les jardins, d’abeilles sur les fleurs, de coquillages sur la plage, de poissons dans la mer… et seulement, seulement une maman ! ».
Et aux mamans hospitalisées au centre hospitalier ou en résidence dans nos maisons de retraite (Saphir et Emeraude), touchantes et émues, à qui, ensuite, je rends visite et vais embrasser en leur offrant une fleur, je souligne l’importance de « l’amour d’une mère, amour que nul n’oublie » comme l’écrit Victor Hugo.
Je souhaite à toutes les mamans, de tous âges, blondes ou brunes, une très bonne fête des mères (même si certaines devront tenir demain leur bureau de vote !) car, comme l'écrit Tolstoï, « rien ne vaut une douce maman » !