Ce matin, comme nous le faisons tous les ans – j'ai d'ailleurs été l'un des premiers maires de France à instituer cette cérémonie il y a quelques années, bien avant qu'elle ne devienne obligatoire par la loi – la Municipalité reçoit les Wattrelosiennes et les Wattrelosiens ayant choisi de devenir français au cours de l'année précédente.
Je devrais plutôt écrire qu'ils ont obtenu leur naturalisation au cours de l'année écoulée, car leur choix a souvent été effectué bien en amont et la procédure est longue pour ces citoyens qui, bien souvent, vivent dans notre ville depuis plusieurs années (parfois même 40 ans pour l'un d'entre eux !) et qui font de fait déjà partie de notre famille... wattrelosienne.
Ces nouveaux citoyens français viennent du Brésil, du Portugal, du Togo, d'Egypte, de Tunisie... ; ils sont 16 Wattrelosiens au total à être devenus français et cette réception, pour officielle et solennelle qu'elle soit puisqu'elle marque leur entrée dans notre République, se veut également conviviale, comme on sait faire à Wattrelos : outre un livret sur l'histoire de notre ville, j'offre bien évidemment à mes hôtes une poupée Berlouffe qui n'est peut-être pas l'élément le plus identitaire de notre pays mais qui l'est assurément pour notre ville !
Cette poupée, c'est l'image de la convivialité à la wattrelosienne, une convivialité qui, comme je le dis dans mon discours, puise sa source dans la « diversité, la pluralité, cette capacité à vivre ensemble même si on n'a pas le même accent, la même teinte d'épiderme ou la même ascendance. Wattrelos a une longue tradition d’accueil et c'est sa fierté. Frontalière, elle a de tous temps connu des mouvements de population, des passages, des brassages... Elle est un vrai condensé de notre République ! »