Il est des polémiques dont on se passerait bien, des lettres auxquelles il est coûteux de ne pas répondre, des déclarations parfois insultantes qu’il est difficile de supporter et des comportements d’autant plus insupportables lorsqu’on sait que l’on fait son boulot, qu’on consacre beaucoup d’énergie et de temps à faire aboutir le dossier en question et que d’aucuns, plus prompts à la critique qu’au travail sérieux, passent une large partie de leur temps à mettre en doute votre action. « Menteur », ai-je même lu une fois, mot accolé évidemment à « mairie », ce qui, je suppose, dans l’esprit de son auteur, n’était rien d’autre qu’une mise en cause du maire lui-même !
Alors, comme le cave, le maire se rebiffe ! J’ai une éthique, moi. J’ai été éduqué par des parents honnêtes et intègres, et je suis fier de ce qu’ils m’ont appris. Notamment à être un homme sérieux, raisonnable et responsable. Et d’une honnêteté intellectuelle et personnelle dont je m’honore, et qu’à gauche comme à droite, dans la classe politique, on me reconnaît aisément. Ma formation à la Banque de France a parachevé mon éducation à cet égard. On me dit parfois ascétique ? Peut-être pas. Mais rigoureux et méthodique, oui, sûrement.
Je ne promets pas ce que je ne peux tenir. Et quand je promets, je bosse, je fais tout, avec mon équipe, pour réaliser ce qui a été promis.
Le dossier dit du RD 112 en est un exemple. Il ne sert à rien de remonter aux temps anciens pour revenir sur le tracé de la voie. Oui, j’assume cette responsabilité, d’avoir proposé et obtenu que le Conseil général modifie son tracé ! Tant mieux pour le quartier du Touquet - Saint-Gérard. Oui, j’ai engagé des contacts et des discussions avec la SNCF et RFF pour l’élargissement du pont dit des 44 ! Tant mieux pour la fluidité du trafic demain.
Oui, le travail avec LMCU a bien avancé, et dès 2012, la portion Saint-Lièvin/Beaulieu s’engagera, prolongeant ce que la voie du centre, en cours de réalisation, dessinera.
Une difficulté majeure s’est cependant posée avec le Conseil général, c’est vrai, pour la partie nord du tracé, et ce pour deux raisons financières.
D’une part, la réforme des collectivités locales va conduire le Département à transférer nombre de ses voiries vers l’intercommunalité, à savoir sur le territoire métropolitain, vers LMCU. Dès lors, à quoi bon emprunter, pour des sommes importantes, pour réaliser des voies qui demain vont être intégrées au patrimoine d’une autre collectivité ? C’est le raisonnement que m’a expliqué l’été dernier l’ancien président du Conseil général Bernard Derosier. D’autant plus lorsque la voie en question contribue à desservir des zones économiques (Martinoire, Winhoute)... c’est-à-dire des secteurs de la compétence-même de LMCU !
D’autre part, la chute brutale en 2009 et encore en 2010, des droits de mutation avait provoqué une diminution très forte des recettes du Département, et donc de ses capacités à investir.
Voilà pourquoi, alors que les services du Conseil général avaient affirmé au printemps 2010 l’engagement prochain du projet, et que services et élus municipaux avaient de bonne foi, sur la base de ces informations, transmis ce calendrier, la mécanique s’est ensuite enrayée !
Aussi, dès que j’ai su qu’au Département (comme à la Ville d’ailleurs), les droits de mutation se redressaient (en même temps qu’un marché immobilier qui retrouvait de la vigueur), j’ai réengagé d’insistantes discussions avec la Présidence du Conseil général pour que ce dossier se débloque… enfin !
C’est la bonne nouvelle de la semaine : Patrick Kanner, nouveau président du Conseil général, que j’ai rencontré à deux reprises sur ce sujet depuis son élection en mars, vient de me faire parvenir un courrier où :
Mieux vaut tard que jamais m’objectera-t-on ! Certes. Mais c’est incontestablement
une bonne nouvelle pour Wattrelos, pour ses habitants et pour notre économie. Et après le tunnel du rond-point des Couteaux et la voie du Centre, c’est un nouvel engagement tenu !
Pour lire le courrier de Patrick Kanner, cliquez ici.