Les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars prochains.
Je suis candidat dans cet esprit de sérieux et de responsabilité que j’ai toujours eu. J’ai de la force, du courage, de l’envie, j’ai une volonté inaltérable, j’ai les compétences, les réseaux administratifs, politiques et personnels pour mobiliser des moyens au service de Wattrelos.
Je suis candidat parce que j’aime Wattrelos, oh oui je l’aime, et je rêve, je pense, je veux le meilleur pour elle, et j’ai au plus profond de moi l’envie irrépressible de me battre pour aller chercher ce meilleur pour Wattrelos et les Wattrelosiens.
Je suis candidat, et j’ai un bilan, une liste et un programme.
1. Oui, j’ai un bilan et je suis le candidat de l’expérience et des promesses tenues.
Les engagements pris en 2014 ont été dans leur quasi-totalité respectés. J’en suis fier, car sur ce mandat 2014-2020 il y a eu du sacré boulot de fait. Bien des dossiers ont fortement progressé, et Wattrelos a pris un virage important pour son devenir. Elle a réussi à se donner un autre avenir que le déclin auquel la fermeture des grandes entreprises textiles semblait la destiner il y a 20 ans. Rappelons-nous au début des années 2000, les friches que nous avions sur les bras ! Et depuis, ce qu’avec mes équipes successives j’ai semé a abouti, et cela se voit.
C’est vrai sur le (re)développement économique. Les parcs d’activité sont pleins, La Redoute est restée sur Wattrelos, et la reconversion de son site est en cours, tandis que cela s’engage pour La Lainière et que la Martinoire bouge elle aussi.
Ça a bougé aussi sur le logement ! Après la fin de l’ANRU 1 sur Beaulieu en 2016 (on était en route depuis 2004), la négociation de l’ANRU 2 pour le quartier des Villas a été âpre, notamment sur le volet financier, mais c’est signé et cela va devenir enfin concret. Le dossier Centre-Ville est bien en route, et déjà ses premiers 120 logements sont sortis de terre ; la disparition, enfin, de la friche Saint-Liévin est une occasion exemplaire de redynamisation de notre Centre-Ville. D’autres programmes ont abouti dans la ville : celui de la reconversion du quartier ancien du Crétinier s’accélère avec la démolition ces derniers jours de l’usine, et le quartier se prépare une nouvelle jeunesse, si j’ose dire, avec les projets de nouveaux logements, mais aussi d’entreprises et d’habitat sur les sites de La Lainière et du Peignage.
Ça a bougé aussi sur les infrastructures, avec la réalisation et l’engagement respectivement des tronçons Beaulieu-Saint-Liévin, et Saint-Liévin-Ballon de la liaison Tourcoing-Beaulieu, qui va relier les parcs d’activités et opérer une profonde mutation de la circulation dans la ville. Et ce n’est plus un tabou de parler de la réalisation de la poursuite de la voie de l’autre côté du pont des 44, non plus que de la perspective de l’arrivée du tramway à Wattrelos !
Et côté équipements, la salle de sports Saint-Ghislain a trouvé sa place, la salle Victor-Provo va réouvrir, le terrain synthétique Debergue a été refait et un second terrain, au Crétinier, est sur le point de se réaliser. Sans oublier que parler ouvertement avec le Département de la reconstruction du Collège Neruda n’est plus non plus un tabou.
Ce mandat qui se termine a fait bouger les lignes pour Wattrelos, et en profondeur, y compris sur le plan financier puisque la dette est au plus bas depuis plus de 10 ans, les excédents sont à des niveaux jamais atteints (plus de 7 M€), l’autofinancement est clairement positif, et après avoir maintenu inchangés ses taux d’imposition pendant 10 ans (alors qu’elle avait sur le même temps perdu plus de 2,5 M€ de recettes !), la Ville a pu, pour 2020, pour la première fois depuis 2000, baisser son taux de taxe foncière !
Le bilan 2014-2020 est donc bien celui des « promesses tenues », et par-delà les grandes priorités déjà évoquées (économie et emploi, logement, infrastructures), nous n’avons pas à rougir de ce que sur cette période nous avons fait sur le sport, la culture, le Nouvel Age, la santé, l’éducation, la jeunesse, la sécurité, la propreté, le développement durable (et encore très récemment, on voit l’engouement pour la démarche « zéro déchet ») ou le patrimoine.
Wattrelos est une ville dorénavant bien connue, respectée et appréciée de ses partenaires (MEL, Département, Région, Etat) – la cérémonie des vœux au Corps Constitués l'atteste – et elle l’est aussi des entreprises qui y exercent et développent leurs activités, parce qu’à Wattrelos, c’est du sérieux ! Ici, on sait faire des dossiers, on les défend, on les fait aboutir, on bosse sérieusement, on défend les intérêts de la ville, et on ne lâche rien ! Que de fois les Préfets, le Président de la MEL ou du Département me l’ont dit ! Je suis tenace, toujours constructif, mais je sais où je veux aller, et je ne lâche rien ! Parce que je le fais sur du solide, du sérieux, de l’efficace. C’est comme ça qu’on avance !
Voilà comment aujourd’hui, je peux dire que : oui ce qu’en 2014 nous avions dit que nous ferions, nous l’avons fait !
2. La liste que je conduis s’appelle : « Wattrelos, la ville que nous aimons ».
Ma liste est prête, mais il n’est pas encore l’heure de la présenter. Elle a trois caractéristiques :
Mais pour chacun des colistiers, ce n’est pas l’étiquette qui prime ; l’essentiel, c’est l’engagement pour Wattrelos ! C’est pourquoi la liste s’appelle :
3. Notre programme : faire réussir Wattrelos !
Mes colistiers et moi y travaillons. Nous l’enrichissons de l’expérience de chacune et de chacun, de leur connaissance des sujets et des quartiers, et là encore, ce programme pour Wattrelos (2020-2026), ce sera du sérieux.
J’ai une obsession, une ligne de conduite : dire ce qu’on va faire, puis le faire effectivement. « Dire ce qu’on va faire », c’est dire ce qu’on peut faire, ce qu’on est capable, techniquement et financièrement, de faire. Promettre tout à tout le monde et tout de suite, c’est sympathique, mais c’est mentir aux gens. Promettre des embauches à tour de bras, des investissements lourds, c’est non seulement dépenser de l’argent à tour de bras, et surtout qu’on n’a pas, c’est mentir aux gens ! Cela, je ne le ferai jamais : mon passé parle pour moi ! Avec mon équipe, je veux proposer un programme réaliste, faisable, finançable, qui corresponde aux capacités techniques et budgétaires de la ville.
Je suis et reste un fils de Jean Jaurès dans ma méthode : aller à l’idéal, mais tenir compte du réel !
Wattrelos le mérite, et le justifie : mon programme se veut un projet pour l’avenir de Wattrelos, cohérent, solide, et visionnaire, pour faire réussir Wattrelos.
Ce sera un programme de « vie quotidienne », très tourné vers l’environnement, le développement durable, le cadre de vie.
Car même si, bien sûr, ils ont encore à se concrétiser, les gros dossiers sont derrière nous ! Nouvelles entreprises, nouveaux logements, équipements, beaucoup de dossiers sont des « coups partis », qui ont été initiés sur le mandat qui se termine, et qui vont se réaliser dans les tous prochains mois ou toutes prochaines années.
Dans le mandat à venir, il faut mettre le paquet sur la vie de tous les jours, la proximité : l’environnement, je l’ai dit, la propreté, le zéro déchet, le soutien aux familles pour l’enfance, pour l’école, faciliter la vie avec des services publics plus faciles d’accès, pour le sport, pour les loisirs, pour aller à un spectacle ou s’inscrire aux Berlouffes, repenser ce que doivent être certaines politiques municipales, réadapter notre action sociale, prioriser plus fortement encore notre soutien à la jeunesse, à nos aînés, et aux démunis… C’est ce projet-là qu’avec mon équipe je veux porter. C’est cela, faire réussir Wattrelos : après les gros investissements pour l’économie et le logement, il faut surtout maintenant renforcer la mobilisation pour la place de l’humain, du social, de la fraternité, du cadre de vie, de la modernité dans les politiques municipales. Pour faire de Wattrelos, une ville moderne, attractive et attachante, dont « le cœur bat plus que jamais ».
C’est le projet que je porterai. Dans cette bataille municipale, je me veux être le candidat du sérieux, de la compétence, du cœur et du courage.
Jeudi 9 janvier au soir, ce sont en mairie les vœux aux Corps Constitués, c’est à dire tous les partenaires de la ville (autorités, collectivités, organismes avec lesquels les élus et les services municipaux travaillent au quotidien pour rendre les services nécessaires à la population et préparer les dossiers et investissements qui permettent de développer la commune) : pompiers, police, enseignants, Poste, impôts, services de la MEL ou de la Région. Et je suis honoré de la présence de Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique.
Car, puisque je ne peux, pour cause électorale, parler de la ville et de ses projets, j’ai choisi de mettre en perspective l’action publique : « Ce qu’on attend d’un capitaine de bateau », c’est de « savoir où il va, ne pas dévier et tenir bon dans les tempêtes et les embruns ». Et de ce point de vue la présence du Ministre est, pour moi, doublement essentielle : d’abord parce que de son champ de compétence dépend « une large part de l’avenir de la France, et de la place de celle-ci dans le monde » ; ensuite parce que Cédric est « un Ministre de gauche du gouvernement » (comme beaucoup d’autres). C’est à gauche que nous nous sommes rencontrés, il y a presque 15 ans, auprès de Dominique Strauss-Kahn, puis avons travaillé avec Pierre Moscovici.... ministre de François Hollande.
Aussi ai-je consacré mon intervention à pointer les « défis colossaux et périlleux », qui sont « 3 sources majeures de déstabilisation possible qui seraient autant de promesses de sacrifices et de souffrances pour nos populations ». Ces trois risques ce sont :
- la montée des risques géopolitiques internationaux et financiers
- la poussée technologique, qui va nous pousser à imaginer et à préparer la Maison du Futur et la Ville du Futur
- la montée des populismes, car « dans l’Histoire, je n’ai jamais vu de pouvoir populiste qui n’ait conduit à l’isolement, à la paupérisation de sa population et à la ruine du pays ».
Par mes vœux, je voulais en appeler les « hommes et femmes de progrès et de bonne volonté, à une prise de conscience collective qu’il y a, dans le monde, des défis tellement colossaux qu’il faut savoir prendre ses responsabilités ». Et, en tant qu’homme de gauche, et « socialiste, de cœur et d’histoire », en parfaite conscience de ces trois risques, je plaide que « mieux vaut être mobilisés sur l’essentiel, que fractionnés par l’accessoire ».
Et à Cédric O, qui sut appuyer dans son propos sur le défi des technologies, j’ai évidemment offert une poupée Berlouffes !
Pour lire mon discours, cliquez ci-dessous :
Le Compte Administratif d’une ville c’est le bilan de l’année écoulée, celui où l’on examine ce que furent les recettes et les dépenses réalisées (par rapport aux recettes et aux dépenses prévues lors du vote, en début d’année, du Budget Primitif), et au final ce que fut le résultat, qui peut être positif (excédent) ou négatif (perte).
Celui de 2018 pour Wattrelos aura été exemplaire, pour 5 raisons.
D’abord parce que le résultat global (qui est l’assise financière des comptes de la ville) aura continué de se conforter ; à 5,46 millions €, il est plus du double de ce qu’il était en 2016, et nettement plus du triple de ce qu’il était en 2015 (1,56 M€).
Ensuite parce que l’exécution budgétaire a été très correcte : les dépenses, selon leur nature, ont été réalisées de 96 % à 98,6 %, et les recettes de 96 à 100,7 %. Proches donc des prévisions, les dépenses ont été inférieures à celles inscrites au Budget Primitif, et les recettes globalement supérieures. De ce fait, l’excédent anticipé lors de la construction budgétaire (1,20 M€) est à l’arrivée bien meilleur (2,18 M€).
C’est en cela que le Compte Administratif est un exercice de gestion exemplaire, car les recettes progressent (enfin ! Elles ont baissé de - 1,5 M€ entre 2012 et 2017) de + 0,9 % (mais on est encore en-dessous de - 1 M€ de ce qu’elles étaient en 2012), et 1 M€ a été économisé sur les dépenses de gestion (surtout sur les dépenses de personnel et les charges d’intérêt). L’engagement que nous avions pris début 2018 de réduire les dépenses de 700 k€ a été plus que tenu !
Du coup, mécaniquement, avec plus de recettes et moins de dépenses, le résultat de gestion s’améliore : à 2,18 M€ il est le meilleur du mandat ! Il porte le résultat cumulé de fonctionnement à 5,57 M€
De sorte qu’au final, l’épargne brute (après paiement des charges d’intérêt) aura plus que doublé depuis 5 ans ; j’avais dit, il y a 3 ans qu’il fallait que cette épargne soit de l’ordre de 2,5 à 3,5 M€ pour obtenir une situation financière saine, stable et durable de la ville : pari tenu puisque cette épargne brute ressort à 3,52 M€ en 2018 (après 3,50 M€ en 2017) ! Et l’épargne nette (après remboursement du capital des emprunts) est redevenue clairement positive (pour la 3ème année de suite).
Aussi, comme je l’ai présenté aux élus municipaux, l’équipe que je conduis aura réalisé depuis 2014 une consolidation de fond de la structure financière de la ville... et collectivement, nous pouvons en être fiers. Tant pis pour les Cassandre et les aigris de la bile qui aimeraient que la ville aille mal et que nous nous cassions la figure, mais la réalité est là : les comptes sont bons et il y a eu du bon boulot de fait !
Pour lire en détail la présentation du CA 2018, cliquer ci-dessous
C'est une évidence, l'élection destinée à élire des députés européens, aura d'abord et avant tout été une élection nationale. Avec des caractéristiques nationales : une abstention plus forte que pour d'autres scrutins tels présidentielle ou législative, des grandes impulsions nationales (et la polarisation RN/LREM en est une, la poussée écolo en est une autre), et des traductions locales de réalités politiques nationales (émiettement de la gauche, effondrement des Républicains).
Pour autant, que souligner des résultats à Wattrelos ? Trois réalités :
1) La première est que, nonobstant un score jugé élevé (36,9 %), le Rassemblement National (RN) est à un niveau moindre que je ne le redoutais. Il est de fait en baisse par rapport à 2014 (42,7 % alors), soit quand même 6 points de moins, même si, avec une participation plus élevée, il obtient près de 400 voix de plus.
Et pourquoi je redoutais qu'il ne fasse davantage ? Pour 2 raisons. D'abord parce que le RN avait conçu (et c'étaient ses tracts) cette campagne comme un référendum anti-Macron et anti-Europe : or à Wattrelos, Le Pen devançait E. Macron au 1er tour de 3 000 voix en juin 2017, et malheureusement ma ville a toujours eu une dent contre l'Europe (ce qui est dommage pour une ville frontalière) comme elle l'a montré lors du référendum de 2005 (de même que des villes ouvrières comme Lens ou Maubeuge). Ensuite, seconde raison qu'on oublie trop vite : au 1er tour de la Présidentielle 2017, Le Pen avait obtenu 6 939 voix sur Wattrelos, soit donc 2 800 voix de plus que ce que la liste RN a obtenu ce dimanche 26 mai ; le lepénisme a ici un réservoir de voix possibles qui ne s'est pas manifesté ce dimanche ! Tant mieux car si tel avait été le cas, la liste Bardella pouvait réaliser un score beaucoup plus élevé que ces 36,9 % !
Au contraire, dans le contexte national évoqué, Wattrelos a plutôt bien résisté face au RN ! Car finalement nous ne sommes pas très loin de Comines (32 %), Annoeullin (32,3 %), Haubourdin ou Wahagnies (33 %), Ostricourt (36,3 %), La Bassée (36,4 %), Provin (37,5 %), Salomé (37,8 %) ou Bauvin (38,4 %). Tous ceux qui considèrent que les 36,9 % du RN de Wattrelos sont de la faute de Dominique Baert, pensent que les résultats de toutes ces villes le sont aussi, je suppose... Comme, pourquoi pas, les 33,5 % des Hauts de France ou les 38,1 % du Pas-de-Calais !
Et d'ailleurs, le résultat du RN à Wattrelos est en-deçà de celui de Maubeuge (37,4 %), Jeumont (40,8 %), Lens (41,1 %), Douchy (43 %), Anzin ou Ferrière-la-Grande (44,1 %) Denain (44,3 %), Haveluy (44,9 %), Lourches (47,2 %) Liévin (48,1 %) ou Mazingarbe (57 %).
Voilà pourquoi, objectivement, il n'est pas contestable que Wattrelos a en effet plutôt bien résisté face au mouvement national. Je ne peux qu'inviter à l'humilité ceux qui se croient plus doués que moi sans doute (au moins eux le pensent), et qui prétendent faire "reculer le FN" ! Au contraire, observons que le score du RN aura été pour ces européennes 2019 moins fort à Wattrelos que dans nombre de communes d'histoire ou de réalité ouvrière, et aux caractéristiques sociologiques proches de Wattrelos ! Cette réalité-là devrait mettre un peu de baume au cœur de ceux (élus et militants associatifs) qui, ici, se battent pour réduire son score, et pour que jamais il n'arrive à des responsabilités nationales ou locales : je fais partie de ces militants de cette mission suprême de lutte contre les ambitions de l'extrême-droite, et jamais je ne faiblirai sur ce point !
2) La seconde réalité du vote du dimanche 26 à Wattrelos est que le score d’En Marche, pour honorable qu’il soit vu les conditions dans lesquelles il a été acquis (13,7 % avec 1 561 voix), est moindre que celui que j’espérais. Mais trois remarques s’imposent. La première est que, là aussi, celles et ceux qui soutiennent le projet européen du Président, et son action gouvernementale (j’en fais partie) n’ont pas fait le plein de leurs voix ; là aussi, un réservoir de personnes susceptibles de voter pour Emmanuel Macron existe, à l’image de ce que furent les 4 116 voix du 1er tour de la Présidentielle ou les 3 295 voix du 1er tour de la Législative 2017. La seconde est précisément que pour mobiliser, encore aurait-il fallu disposer de matériels pour faire campagne, tracts, affiches, éventuellement à décliner localement, programmes, ce qui n’a pas été le cas : quand bien même cette campagne a été essentiellement une campagne nationale, si elle avait pu se démultiplier localement peut-être que les 0,9 % d’écart qui, au niveau national, séparent la liste Renaissance de celle du RN auraient pu être comblés, voire inversés ! Enfin, le score de la liste Renaissance doit être relativisé à l’aune de la situation spécifique wattrelosienne, où évidemment nombre d’électeurs pensant m’apporter leur soutien ont voté pour la liste pseudo-socialiste Glucksman.
3) Enfin, la troisième réalité du vote du 26 mai est le vote Ecolo significatif (9,8 %, avec 1 118 suffrages) : c’est mieux qu’en 2014 (6,6 %), et peu ou prou le même score qu’en 2009 (11,9 % alors, avec 980 suffrages exprimés). C’est logique, avec la réaffirmation des préoccupations environnementales et l’urgence climatique, et de fait, s’il est une élection où le vote écologiste trouve une assise plus logique que dans tout autre scrutin, c’est bien pour le Parlement Européen ; car ni les pollutions, ni les questions climatiques n’ont de frontières, et pour peser dans ces politiques-là, c’est au moins au niveau de l’Europe que cela se passe !
Alors je n’ignore pas que d’aucuns chercheront à lire dans le marc de ces élections je ne sais quelles conclusions pour d’autres scrutins à venir. Ce serait une grossière erreur car, élection nationale, cette élection aura eu des résultats nationaux. Et une élection n’est pas une autre.
Toutefois si d’aucuns estiment que ces résultats me remettent en cause, je me permets humblement de trouver que, s’agissant de l’assise locale politique du maire, je sens plutôt mieux les choses à Wattrelos qu’à Seclin (PCF 5,04 %), Denain (PS 7,04 %), Roubaix (LR 4,78 %), Hem (UDI 5,59 %) ou Lille (PS 8,31 %)... Eh oui, une élection n’en est pas une autre !
Dans une ville d'histoire laborieuse comme Wattrelos, le 1er mai ne peut qu'être prioritairement tourné vers le travail et les travailleurs. Le point d'orgue de la matinée est ainsi la remise des médailles du travail au CSE. Ils sont 141 wattrelosien(ne)s à être distingué(e)s de cette médaille d'argent, de vermeil, d'or ou grand or cette année. La cérémonie se veut par nature solennelle, et se clôt par la Marseillaise.
Comme je le dis aux récipiendaires, cette distinction est "la plus belle et la plus noble des médailles", et pour chacune et chacun elle est d'autant plus importante qu'elle résume leur vie, qu'elle est leur vie ! Je leur adresse tout mon respect et mes chaleureuses félicitations.
Le 1er mai, c'est un jour pour féliciter les travailleurs, se souvenir de l'Histoire, et évoquer l'actualité du monde du travail, en regardant objectivement les réalités. Et celles-ci, ce sont à mon sens 3 chiffres pour reprendre confiance.
D'abord celui des intentions d'embauche en France, qui sont au plus haut depuis 10 ans ! Ensuite celui du nombre de demandeurs d'emploi à Wattrelos qui aura baissé en 2018 un peu plus fort qu'ailleurs. Enfin, celui du nombre d'habitants de Wattrelos qui aura recommencé, enfin, à augmenter en 2018, alors qu'il n'a pas cessé de s'inscrire à la baisse depuis 30 ans. Aurions-nous enfin enrayé le déclin, pour recommencer à croître, à se développer ?
"C'est qu'ici, à Wattrelos, avec nos moyens, nous nous efforçons d'agir sur tous les fronts, pour l'emploi et contre le chômage", tant nous savons que "l'emploi est la clé de tout".
Cette médaille est d'autant plus décisive que nous vivons dans un monde où le travail et l'emploi vont encore être confrontés dans les années qui viennent à des défis supplémentaires, à commencer par la guerre technologique du XXIème siécle que mènent, et vont accentuer, les grandes économies, Etats-Unis, Russie, Chine, Inde : c'est dire si l'heure n'est pas à l'éparpillement de l'Europe, à la division et au nationalisme. Au contraire, si l'Europe n'est pas "soudée, unie sur un projet puissant" qui investit dans l'éducation, la recherche et les nouvelles technologies, l'emploi et les travailleurs en pâtiront dans nos pays occidentaux. C'est un enjeu fondamental que d'avoir une Europe puissante dans la recherche, les nouvelles technologies, le numérique, et donc capable de fédérer ses efforts.
Par-delà ces enjeux, décisifs pour l'avenir, dont nous devons être conscients et sur lesquels il est essentiel de fédérer ses efforts, ce 1er Mai est celui de nos médaillé(e)s wattrelosiens, et après mon discours, c'est avec bonheur et émotion que j'épingle leur médaille (il y avait d'ailleurs plusieurs couples médaillés tous deux, dont un "grand or" Noëlla et Patrick Deleporte), avant qu'à l'autre côté de la scène notre Députée ne remette à chacun un brin de muguet porte-bonheur ! Félicitations à toutes et tous, et bonne continuation professionnelle et personnelle.
Pour lire mon discours, cliquer ci-dessous.
Cette cérémonie est incontestablement ma préférée car elle est la plus émouvante tant pour les couples reçus que pour les élus ou pour moi-même. Et j’avoue que samedi, et dimanche soir très tard j’étais encore en train d’écrire et de peaufiner mon discours. Car sans vouloir être trop long, je ne veux rien oublier.37 couples sont reçus ce matin (j’en ai salué 2 à domicile samedi), et le rituel est bien établi : à partir de la place de la République, chaque couple arrive en cortège automobile jusqu’à la mairie, accueil par le protocole au pied du perron, remise par mes soins à la « jeune mariée » d’un bouquet, passage sous les applaudissements des élus en écharpe jusqu’à l’escalier d’honneur, installation dans la salle d’honneur.
Puis cette année, accueil en chansons grâce à l’Association NordSud, avec 3 chansons successives dont j’ai pu voir nombre de jubilaires chantonner les paroles : « Les vieux mariés » de Michel Sardou (Pascal), et d’Edith Piaf « Non, je ne regrette rien » (Sana, une jeune Wattrelosienne de 18 ans), et « L’Hymne à l’Amour » (Sarah) : de très belles interprétations, très applaudies !
Ensuite me revient la mission, agréable et stressante autant que passionnante (et passionnée), de faire revenir nos jeunes mariés de 1954, 1959 et 1969, sur cette année de leur mariage. Je le fais à travers bien sûr la synthèse de grands évènements internationaux, nationaux ou locaux de l’époque, mais aussi par l’évocation de ces chansons qui furent alors leur environnement, qu’ils ont gardées au cœur, et sur lesquelles ils ont vraisemblablement des souvenirs.
3 couples ainsi, mariés en 1954, année où René Coty devient Président, où se termine la guerre d’Indochine, où l’Abbé Pierre lance son appel dans un froid rigoureux ; Louison Bobet gagne son 2ème tour de France, et Lille est champion de France de foot. A la télé apparait Rintintin. Mais pour nos jeunes mariés, comme le chante Luis Mariano « faire un jour un mariage d’amour, c’est magnifique ! » Et si Francis Blanche, dans son « Complexe de la truite » évoque « une situation telle que le mariage était la seule solution », nos époux savent avec Edith Piaf que « sans amour, on n’est rien du tout ».
Ah 1959, c’est l’arrivée d’un petit moustachu, puisque sortent les premières aventures d’Astérix le Gaulois. Mais si Robin des Bois et Fanfan la Tulipe disparaissent, nos 9 couples de Diamant se souviennent d’un printemps précoce et d’une année de sécheresse. Côté chansons, Jacques Brel qui promet « un domaine où l’amour sera roi, où l’amour sera loi », le même grand Jacques qui fait danser nos candidats au mariage sur sa « Valse à mille temps » : « au 3ème temps de la valse, il y a toi, y a l’amour et y a moi ». Dès lors, puisqu’en plus, avec la « salade de fruits » de Bourvil « tu plais à mon père, tu plais à ma mère », il n’y a pas de raison de se priver.... marions-nous : « c’est gravé dans l’avenir », chante François Deguelt.
25 ménages se sont mariés en 1969, une année qui bouscule tout : l’homme marche sur la Lune ; De Gaulle quitte le pouvoir et Georges Pompidou est élu président ; avec Woodstock et Wight, la vague pop déferle sur la jeunesse ; le Tour de France passe à Roubaix, et le jeune Eddy Merckx y gagne sa première victoire ! A la télé, on regarde l’Homme de Fer, Daktari, et on joue au Schmilblick. Avec la comédie musicale, Hair, nos jeunes veulent « laisser entrer le soleil », et avoir des « rêves d’espoir », et flirtent sur « My Way », « Adieu Jolie Candy », et « Oh Lady Mary ». Ils se lancent sans crainte dans l’aventure du mariage car ils ont leur « Sirop Typhon », l’universelle panacée ! Leur hymne, cette année-là, c’est « Que je t’aime » de Johnny Hallyday bien sûr, et toutes et tous me font le bilan de leur mariage à la Léo Ferré, « C’est extra »...
A chacun de ces couples, dont deux de mes Adjoints, Henri CALONNE et Daniel LEFEVRE (mariés en 1969) je remets la copie de leur acte de mariage, un « médicament » (à consommer avec modération) et une médaille souvenir : ils le méritent bien car tous ensemble, ils représentent 2085 années d’amour ! « En même temps que vous, le temps et l’amour se sont épousés », conclue-je, en leur souhaitant, du fond du cœur de continuer à être heureux, car comme l’écrivait Georges Sand « Il n’existe dans la vie qu’un seul bonheur : aimer et être aimé »... Très bon anniversaire de mariage, chers jubilaires wattrelosiens, et longue vie à vous.
Pour lire mon discours, cliquer ci-dessous.
Le vote du Budget, c’est un temps important dans la vie d’une commune, c’est même le temps le plus important puisque c’est celui qui détermine, pour un an, quelles seront les recettes (et notamment les impôts) et les recettes de l’année à venir. Politiquement, tout le monde le sait, c’est aussi le vote le plus important, et notamment celui qui détermine l’appartenance, ou non, à une majorité ; mais c’est également le moment pour les oppositions de se démarquer de la majorité, de préciser leurs propres priorités, ce qu’elles feraient si elles étaient à la place de la majorité, de quelles recettes elles se doteraient, et quelles dépenses elles feraient !
Enfin, c’est normalement comme cela que cela doit se passer. Mais pas à Wattrelos ! Car, ce jeudi 21 mars au soir, pour le Conseil Municipal consacré essentiellement au Budget, le combat budgétaire n’eut pas lieu... faute de combattants ! Les oppositions ont déserté le champ de bataille budgétaire,... et puis, une large partie de l’opposition a voté « pour » le Budget de la majorité, un Budget 2019 finalement adopté par 39 voix sur 41 élus présents !
MM. Duel (France Insoumise) et Ackerman (ex FN, non inscrit) étaient absents, ainsi que Mme Blain (leader du RN) ; ni les représentants du groupe RN ni LR n’ont souhaité s’exprimer sur le Budget après ma présentation ! On est donc passé directement au vote des taux de fiscalité (unanimité moins 2 voix, LR), des subventions (unanimité), du Budget (unanimité, moins 2 voix, LR) ! Mais de débat, rien...
Il est vrai que ce projet de Budget 2019 que je présente au nom de la Majorité municipale est très positif :
Ø si ses recettes de fonctionnement, à 52,35 M€ sont certes en légère baisse (-0,7 %), les dépenses, à 50,44 M€, sont en baisse en peu plus prononcée (-2 %), pour permettre d’augmenter l’autofinancement qui passe de 1,2 en 2018 à 1,9 M€ en 2019 (il était de 250 k€ en 2017, et de 50 k€ en 2015 !), soit le niveau le plus élevé depuis le début du mandat
Ø baisse des charges d’intérêt payées (- 150 k€)
Ø stabilité des subventions aux associations
Ø stabilité des taux des impôts locaux (depuis 10 ans !)
Ø des emprunts nouveaux inférieurs au remboursement d’emprunts anciens, et donc poursuite du désendettement : la dette est au plus bas depuis 10 ans !
Pour lire ma présentation synthétique du Budget 2019, cliquer ci-dessous.
Ce jeudi 21 mars, le Conseil Municipal de Wattrelos se réunit pour voter le Budget 2019. Pour la Majorité municipale, c’est une ligne politique majeure car un engagement du programme municipal : pas d’augmentation des taux des impôts locaux. Ça fait 10 ans que cela dure ! En effet, malgré les pertes de recettes que la ville a connu (baisse des dotations de l’Etat, et « choc » de la démolition du bâtiment historique de la Redoute qui fait perdre à lui seul 850 000 euros de recettes), et en dépit des charges auxquelles elle doit faire face, pour la 10ème année consécutive la majorité municipale n’augmente pas les taux des impôts locaux.
Au contraire, les impôts payés par les contribuables wattrelosiens vont baisser en 2019, à cause des conséquences de 2 mesures gouvernementales :
Ø d’abord, la baisse de 65 % de la taxe d’habitation (pour 93 % des contribuables). C’est la 2ème phase de la mesure qui conduira à la suppression de la taxe d’habitation en 2020. En 2018 la baisse était de 30 % ; elle sera de 65 % en 2019 ;
Ø ensuite, et ça c’est une information nouvelle : la baisse de 20 % (20,6 % exactement !) de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) que tous les contribuables paient avec leur taxe foncière !
En effet, dans la Loi de Finances pour 2019, le Gouvernement a prévu une disposition qui :
- d’une part, n’autorise plus les recettes de la TEOM à être supérieures aux dépenses de collecte et de traitement des déchets ménagers. Or, sur le territoire métropolitain, la MEL était en sur-couverture à 115 % (jurisprudence du Conseil d’Etat), et elle doit donc revenir à 100 % ;
- d’autre part, a modifié le mode de calcul des dépenses réelles de fonctionnement prises en compte.
La conséquence de cette nouvelle disposition légale c’est que le prochain Conseil de la MEL du 5 avril va donc modifier son taux de TEOM, qui passera de 16,88 % en 2018 à
13,39 %, soit, comme cela vient d’être dit, cela équivaut à une baisse de plus de 20 %, et donc une économie de plusieurs dizaines d’euros sur la feuille d’impôt local de chaque contribuable wattrelosien.
Ainsi, pour un ménage wattrelosien qui paie, par exemple en 2018 une Taxe foncière de 776 euros, dans laquelle il paie 146 € pour la TEOM au taux de 16,88 %, en 2019 il paiera 115 € de TEOM au taux de
13,39 %, et donc 31 € de moins ! Cela représente une baisse de 4 % de sa Taxe Foncière !