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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 16:33

Pre-sident-de-commission.pngS'agissant du projet de loi relatif à la consommation, la Commission des finances n'est saisie (pour avis) que sur les articles 18 à 22 (chapitre III du texte) consacrés au crédit et à l'assurance.

 

C'est moi qui préside toute la matinée la réunion de la commission consacrée à l'examen du Projet, dont le rapporteur est mon collègue, Laurent Grandguillaume, député de la Côte d'or.

 

Dans les articles, loin d'être négligeables, que nous examinons, on trouve plusieurs propositions intéressantes, qui visent :

  • en cas de crédit renouvelable (revolving) supérieur à 1 000 euros, à ce que le vendeur doive proposer en alternative, un crédit amortissable ;
  • à protéger la consommation contre la multi-assurance (délai de rétractation) ;
  • à permettre la résiliation infra-annuelle des contrats d'assurance pour tous types d'assurances (hors emprunts immobiliers) ;
  • à prolonger le suivi du comité de réforme du taux d'usure ;
  • à clarifier les modalités de régularisation des incidents de paiement, en cas de chèque non approvisionné (cet amendement du rapporteur me paraît très pertinent, tant il complète utilement la réforme de l'interdiction bancaire que j'avais moi-même fait voter… en 1999 !).

Après l'examen du projet de loi sur la consommation, la Commission a voté une proposition de résolution déposée par le groupe RRDP (Radical), dont le premier signataire est Paul Giacobbi pour la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions de privatisation de la Société nationale Corse Méditerranée. Il s'agit « d'éclairer la représentation nationale sur les conditions de la privatisation survenue en 2005 », une privatisation « subie », comme le diront d'ailleurs les députés corses. Ce n'est pas neutre, car la SNCM est sous le coup d'une condamnation par la Commission européenne de rembourser d'ici fin août 220 millions d'euros d'aides d'Etat, ce qui peut lui être fatal… et ce qui est compliqué à quelques semaines des grandes transhumances d'été !

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 16:39

Une-Berlouffe-a--l-ENA.jpgIl a, je le sais, suffisamment d'humour pour que je puisse m'autoriser cette synthèse face à cette décision administrative d'Etat, qui fait qu'Eric Pélisson, directeur général des services de la Ville de Wattrelos, ait été nommé n°2 ou n°3 de l'Ecole nationale d'administration, plus connue par ses initiales : ENA.

 

C'est une très belle nouvelle pour lui car c'est une réelle promotion. Sous-Préfet, Eric était venu en 2010, à ma demande, à la tête des services municipaux pour marquer un nouveau temps dans le cycle administrativo-politique de la vie municipale wattrelosienne, et m'aider à préparer des dossiers d'importance ainsi qu'à dessiner une nouvelle gouvernance, organisation administrative plus adaptée aux nouveaux partenariats municipaux (Etat, Région, Département, CAF, ANRU…) et en phase avec les nouvelles contraintes réglementaires et financières. Cette mission, il l'a accomplie, et la feuille de route que je lui avais donnée, il l'a loyalement respectée et exécutée.

 

La vie administrative nationale depuis l'alternance politique, il y a un an, a vu se rebattre bien des cartes. Des affectations, des missions ont changé. Et la libération du poste de directeur de la formation de l'ENA où Eric enseignait depuis plusieurs années, a créé une belle opportunité. Celle d'une fonction éminente, pour laquelle il dispose, j'en suis convaincu, de toutes les qualités car la formation le passionne. Celle de la fonction d'Etat retrouvée, au service de l'Etat, ce qui est la logique de son école d'origine, l'ENA !

 

Je gage volontiers que son parcours de trois ans à Wattrelos aura su apprendre aussi beaucoup à Eric Pelisson : rien n'est plus formateur que la réalité locale, celle du quotidien d'une ville, de ses quartiers, de ses habitants et agents municipaux. Dans une commune comme Wattrelos, le DGS doit être polyvalent – comme le maire – traiter de tout, des grands projets jusqu'à la gestion administrative du personnel, des stratégies financières jusqu'au suivi budgétaire, des grandes comme des petites choses. Et tout cela, cela fait le service public à la wattrelosienne : un service public qui, je lui dis avec un clin d'œil complice, aura quand-même le privilège d'être une référence pour celui dont la tâche sera dorénavant de former les jeunes énarques de toute la France et au-delà !

 

Et après les allocutions d'usage, pour son départ, que croyez-vous que je lui ai offert ? Une poupée Berlouffe pour qu'il puisse l'emmener dans son bureau… à l'ENA !

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 16:25

Photo1904.jpgCet après-midi, en commission des finances, Didier Migaud, premier président de la cour des comptes, présente le rapport de la cour sur l’analyse des résultats et de la gestion budgétaire de l’exercice 2012. Il est parallèle à la loi de règlement 2012 que le Gouvernement dépose par ailleurs.

 

Dans son rapport, la Cour des comptes pointe des chiffres qui confirment, plus que tout long discours, combien la prudence et la vigilance doivent rester de mise s’agissant de la situation budgétaire de l’Etat en France. Ainsi : 

  • S’il a diminué de 3,6 Mds € par rapport à 2011, le déficit public est hélas encore de 87,1 Mds € ! Il reste ainsi très supérieur au total de l’impôt sur le revenu (59 Mds €).
  • L’encours de dette a continué d’augmenter, passant de 1 311 Mds € fin 2011 à 1 386 Mds € fin 2012. La charge d’intérêts est de 46,3 Mds €.
  • Les recettes fiscales perçues par l’Etat ont été inférieures de 8,4 Mds € à ce qui était prévu en loi de finances initiale, avec des baisses sur la TVA (- 5,7 Mds €), l’impôt sur les sociétés (- 3,6 Mds €) et l’impôt sur le revenu (- 0,2 Md €). L’absence de croissance économique freine l’évolution des recettes fiscales, et complique donc singulièrement « la trajectoire de redressement » des comptes  publics, dans un contexte où, mécaniquement, le déficit ne diminue pas suffisamment pour empêcher le stock de dette de continuer à croître.

D’où des intérêts payés toujours lourds, et l’absolue nécessité de continuer à afficher une volonté forte de redresser les comptes pour éviter que les marchés (et donc les financeurs de notre dette !) ne doutent de la crédibilité de notre stratégie économique. A défaut, la sanction serait immédiate : hausse des taux de financement, assèchement de l’accès à la ressource à bas coût, et vu les nouveaux taux payés, alourdissement des intérêts payés et éviction des autres dépenses budgétaires pour pouvoir payer les charges financières ! Bref, un scénario catastrophe, « à la Grecque » disent certains commentateurs.

 

Voilà pourquoi, pour éviter cela, il n’y a pas d’autre choix que de garder le cap de la réduction des déficits. Cela ne fait pas plaisir, aux doux rêveurs de gauche ou d’ailleurs, mais la facture d’hier est là et bien là ! Réduire les déficits aujourd’hui et demain, c’est éviter l’asphyxie après-demain. Ces chiffres que j’entend Didier Migaud nous énoncer confirment notre fragilité et ne nous laissent pas de choix de stratégie.

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 13:54

Glory, glory, hallelujah ! C’est sur cette chanson de Jeane Manson (présente, comme elle me l’avait promis ce matin, dans son fauteuil, la rage au cœur de ne pouvoir être sur son cheval) que s’ouvre le show du théâtre équestre de l’équipe de Diego Cassaro et Christine Deroulers.

 

Le spectacle est particulièrement bien réglé, mêlant mises en scène sympathiques et adresse de la part des cavaliers avec une orientation far west et country assumée. Et ça démarre fort, avec un numéro de lasso ; puis avec l’élégance de Clémence, cavalière émérite (c’est la filleule de Jeane Manson), qui fera un numéro rênes à la ceinture sur Fais moi danser ; et Faustine, en équilibre sur deux chevaux !

Jeane-Manson-the-a-tre-e-questre_3.jpg Jeane-Manson-the-a-tre-e-questre_4.jpg

Jeane-Manson-the-a-tre-e-questre_2.jpgEn seconde partie, après un premier numéro sur L’amour avant de nous dire adieu, Faustine et Clémence, avec trois charmantes petites danseuses très motivées, se livrent à un remarquable French cancan équestre. Juste avant que ne fasse irruption un Zorro (Richard) plus vrai que nature (mais ce n’est pas le vrai : il n’a pas de moustache…) sur son Tornado !

 

Le final sera double. D’abord par une chorégraphie montée par Jeane Manson sur ses succès de musique country, en direct de Nashville-Tenessee… Puis après un passage humoristique au saloon (avec poneys), le show final se fait sur La chapelle de Harlem, porteuse du message universel : « Allelujah l’amour, et qu’ils s’aiment toujours, car l’amour n’a pas de couleur… ».

Jeane Manson théâtre équestre

Un bien beau spectacle, très travaillé que le nombreux public aura apprécié (il y a du monde sur les tribunes et aux tables !) ; c’était un spectacle de passion, que dis-je : d’amour. Ceux de ces cavaliers expérimentés. Ceux surtout que porte Jeane Manson aux chevaux, car comme elle le dit avec foi à la fin de l’après-midi : « Les chevaux sont une part de nous tous ».

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 08:35

Je n’avais évidemment pas l’intention d’en parler, secret médical oblige, mais l’intéressée elle-même en ayant fait état auprès de la presse, je ne peux que confirmer : oui, Jeane Manson aura été hospitalisée dans notre centre hospitalier de Wattrelos samedi, après son accident de cheval lors de son spectacle au théâtre équestre de Wattrelos.

 

Quelle ne fut ma surprise en effet quand, en arrivant à l’hôpital dimanche matin pour aller saluer les mamans hospitalisées, à la résidence à Saphir et à Emeraude, à qui j’offre une petite plante fleurie et eun’ gross’ baisse, comme je le fais chaque année… Deux médecins m’attendent à la porte pour me raconter l’accident de Jeane, et me confient qu’elle m’attend (avant un IRM) pour me saluer !

 

La star est plus qu’abordable, franchement chaleureuse et très agréable. Elle me narre son accident « très bête » qui lui a démoli le genou, et veut avec insistance me remercier et me féliciter pour la qualité de l’accueil et des soins qui lui ont été prodigués – fût-ce le week-end ! – depuis hier soir. J’en suis heureux car je sais les compétences et les qualités du personnel médical et soignant de notre Hôpital : ce sont donc de belles félicitations pour nos agents, que goûtent particulièrement médecins et direction de l’établissement, présents à mes côtés.

 

Avec-Jeane-Manson.jpgApprécions ce bon moment car ce n’est pas vraiment mon humeur du matin, compte tenu de la cruelle actualité. Jeane et moi, nous nous donnons rendez-vous pour le spectacle de cet après-midi : bien sûr, elle ne montera pas à cheval mais malgré la douleur, et dans un fauteuil roulant, elle y sera. Par respect de son public ! Bravo et chapeau l’artiste ! Cool et très pro, Jeane Manson…

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 14:10

Après avoir procédé aux mariages où j’officiais cet après-midi, je pars au domicile de trois mamans que, successivement, j’épinglerai de la médaille de la famille française.

 

Pendant longtemps, la cérémonie de remises de médailles aux mamans distinguées par la République s’est faite à l’Hôtel de ville. Mais, pour solennelle qu’était cette cérémonie, elle manquait parfois de convivialité, de chaleur humaine, ce qui est pourtant ce que les autorités veulent mettre à l’honneur : l’amour d’une mère. Il n’était même pas rare de compter davantage d’élus que de mamans et leur famille dans cette grande salle, pour peu qu’il n’y ait qu’une ou deux médaillées !

 

Or, où mieux mettre à l’honneur une maman méritante que chez elle, dans son foyer, là où elle élève ses enfants ? Là où elle les a éveillés, nourris, choyés, éduqués, où elle s’est occupé d’eux jusqu’à ce qu’ils se couchent (enfin !), parfois jusqu’à un âge avancé. Et de fait, chacune de ces visites, aux élu(e)s qui m’accompagnent comme à moi-même, nous offre cette opportunité d’évoquer la vie quotidienne de cette famille, de cette mère entourée de la plupart de ses enfants.

 

Catherine-Ben-Dahmane.jpg

Des femmes méritantes, j’en ai donc médaillées cet après-midi.

 

D’abord la plus jeune, Catherine, qui vit au centre-ville, et a eu 6 enfants (la dernière – qui gambade dans son parc à côté de nous – est née en 2012) : je lui décerne la médaille d’argent. Et lui rappelle cette phrase d’Henri Salvador : « Maman, tu es la plus belle du monde car tant d’amour inonde tes jolis yeux ».

 

Georgette-Pryzbyl.jpg

A la Mousserie, Georgette – qui a malheureusement perdu récemment son époux – figure éminente de nos clubs d’aînés, toujours en mouvement, est distinguée par une médaille de bronze. Elle a eu 6 enfants, 15 petits-enfants et est déjà à la tête de 15 arrière-petits enfants ! Comme aux autres mamans, je lui lis une (touchante) poésie d’enfant qui se conclut par : « Ma maman à moi, c’est tout simple : elle est magique ». Pas de doute, toute la famille concentrée (le mot n’est pas faible) dans cette salle à manger ne me contredira pas !

 

Christiane-Gambier.jpgEnfin, à Beaulieu, Christiane a eu 9 enfants et 32 petits-enfants… ce qui donne un nombre d’arrière-petits-enfants qu’elle est bien en peine de donner ! Je lui rappelle le proverbe : « Dieu ne pouvant être partout, il a créé les mamans ». Pour elle, c’est la médaille d’or !

 

Tout cet après-midi, mon cœur est serré et ma voix nouée. Ces mamans sont touchantes et leur vie méritante. Mais aussi, chez chacune d’elles, en évoquant l’amour maternel, en voyant la ferveur de ces enfants pour leur maman, je ne cesse de penser qu’à Wattrelos deux mamans sont dans une peine incommensurable, et deux autres dans l’inquiétude, dans la peur du pire que moi aussi je redoute. Car si la vie peut être belle, elle sait aussi être cruelle. En cette fête des mères 2013, c’est le cas.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 13:55

Mfleurs2013-3C’est une tradition à la fête des mères : le Cercle horticole organise sur la place Delvainquière un marché aux fleurs. Le regretté Dominique Dumoulin n’est plus, mais nous poursuivons le chemin en relookant la physionomie du marché.

 

Avec les élus, je procède en cette fin de matinée à la visite inaugurale, où je vais d’abord bien sûr à la rencontre de nos (fidèles) amis horticulteurs qui, comme à l’accoutumée, nous offrent (à la vente bien sûr) de superbes tapis multicolores. S’il y a bien sûr une dominante de géraniums (aux coloris divers, et de plus en plus subtils) - l’occasion pour moi de renouveler ceux que je ne suis pas parvenu à préserver de l’hiver - bien d’autres les épaulent, en individuelles ou en jardinières superbement agencées. A l’instar des trois fleuristes qui les entourent, ils proposent aussi de très belles compositions florales, fête des mamans oblige… Sans parler des bonzaïs de notre ami Michel !

 

Et les saveurs, me direz-vous ? Elles sont alentour, via des stands sympathiques où l’on trouve chez les uns saucissons secs, chez les autres bonbons, produits fermiers ou ch’tis. Avec une mention spéciale à l’herboristerie Cousin, qui présente des thés goûteux, porteurs de bien-être et d’apaisement (qui n’en a pas besoin ?).

 

Trois autres mentions aussi. D’abord aux serres municipales qui auront réalisé une très, très belle scène champêtre, avec fontaine ( !) dans un angle du marché, ainsi qu’une animation proposant aux enfants de rempoter une petite fleur pour l’offrir à leur maman (ils repartent avec la fleur !) : Bastien, un petit garçon, vient m’en offrir une, c’est touchant !

Mfleurs2013-2.jpgMfleurs2013-1.jpg 

Ensuite au service des animations, qui aura installé un jeu gonflable et proposé une petite tombola (gagnante !). Enfin et surtout à nos Amis du jardin qui tiennent une buvette et une petite restauration : à juste titre car – exemple supplémentaire du miracle météorologique wattrelosien cher à mon adjoint aux fêtes ! – le soleil est là ce matin. Pourvu que cela dure tout le week-end, on en a tous envie… et bien besoin !

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 03:48

signature-charte-sport-handicap.jpgDans le mandat municipal en cours, j’ai voulu que la cause de l’accompagnement des personnes handicapées progresse dans notre ville, et devienne une ligne de force de toutes les politiques municipales. D’où la présence d’une adjointe déléguée spécifique dans mon administration municipale.

 

Il en va ainsi en particulier en matière sportive : le handicap, les personnes concernées le subissent, mais il ne doit pas les exclure ! Mon équipe municipale s’attache à ce que Wattrelos soit terre d’égalité, ou plutôt terre de lutte contre les inégalités. Faciliter l’accès aux sports (et il en est de nombreux sur Wattrelos !) pour les personnes handicapées, ce doit être un projet partagé, le plus largement possible, de nos associations sportives.

 

Voilà pourquoi celles-ci et structures adaptées (dont les responsables des comités départementaux handisports et sport adapté) se réunissent ce matin à la Cité des sports. Plusieurs clubs de la ville ont déjà ouvert leurs activités à destination des personnes, jeunes ou moins jeunes, handicapées, à l’instar de la section tir de l’amicale du centre, de Jean-Zay gym ou du club d’escrime.

 

Le service des sports de la Ville, à l’initiative de mes adjoints Dany Cuchère et Francis Poissonnier, a mis en place un référent sport et handicaps en son sein (Séverine) pour accompagner les associations et leurs projets en la matière, et diffuse un handiguide des pratiques sportives qui recense les initiatives et contacts nécessaires déjà existants dans la ville ! Impressionnante, déjà, la mobilisation…

 

Comme l’est aussi celle des associations sportives, nombreuses ici en cette fin de matinée, pour signer avec moi une charte d’accueil sport et handicaps. Ça fait chaud au cœur…

 

Pour lire le handiguide, cliquez ici.


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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 00:08

st-lievin2.jpgDès le réveil ce matin, c’est l’effroi : mon adjoint, Henri Gadaut, me rend compte du drame de la nuit sur le site désaffecté de l’usine Saint-Liévin. Quatre jeunes gens, quatre fils de Wattrelos ont été gravement intoxiqués dans un incendie, aux alentours de deux heures du matin. L’un est déjà décédé, ses trois copains sont hospitalisés dans un état critique…

 

C’est l’horreur. Quatre enfants de ma ville, dont j’apprends rapidement qu’ils habitent à quelques centaines de mètres de là, quatre « copains sans histoires » comme je le dirai plus tard aux médias, ont été fauchés en pleine jeunesse.

 

Pourquoi ? Des tas de questions me viennent à l’esprit, auxquelles je ne parviendrai à avoir de réponses que progressivement et très partiellement. Je sais que ce site, propriété de l’EPF (Etablissement public foncier), a vu sa sécurisation renforcée il y a à peu près deux ans, me semble-t-il, par l’EPF à ma demande. De fait, je me rends sur le site dès que possible et je ne peux que constater les panneaux d’interdiction omniprésents, et caméras vidéo qu’on me dit volumétriques. C’est vrai mais une friche reste une friche, c’est à dire un bâtiment en fin de vie, et ce qui peut s’y trouver présente des risques.

 

Très vite, je suis en contact avec le procureur, la sûreté, des familles. Cela n’arrêtera pas de tout le week-end. Je n’arrêterai pas d’y penser. D’autant que ces jeunes hommes auront été les uns après les autres, dans un sinistre et invivable décompte, fauchés par la mort. A chaque fois, j’ai cru que le ou les survivants l’emporteraient, qu’ils seraient les plus forts, que la lueur de vie qui les habitait encore saurait leur permettre de remonter, de retrouver des forces, de reprendre le fil de leur vie. Mais ce fol espoir n’a pas survécu au week-end. Dimanche soir, j’étais effondré.

 

Difficile d’assumer dans ces moments - j’ai vécu samedi ma plus dure journée de maire - ses obligations. Pas facile de féliciter, d’embrasser des mamans lorsque je sais que quatre mamans de ma ville ont perdu ou sont en train de perdre ce qui est le plus cher de leur vie, leur fils. Je n’ai cessé d’y penser.

 

Ce n’est vraiment ni le jour ni le week-end pour trop réfléchir, chercher à comprendre pourquoi ils sont allés là, ce qu’ils ont fait et pourquoi ils se sont ainsi faits piéger. A dire vrai, je ne comprends pas. Mais une enquête est en cours, le procureur la conduit, il me le dira en son temps.

 

Non, l’heure est à l’émotion, à la compassion, au cœur. Ce samedi matin, la ville ne sait pas encore : radios et télé diffuseront bientôt l’info, et dimanche matin, ceux qui ne savent pas encore se réveilleront sonnés, blessés par une telle horreur.

 

Oui Wattrelos est en peine, Wattrelos souffre de cette injustice. Ces quatre jeunes devaient vivre encore longtemps. Cruel destin. LYAM, comme homme et comme maire, je pense à vous. Vos voisins, vos amis, votre famille, votre ville vous pleurent.


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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 08:00

Dans la géographie wattrelosienne, le quartier de Beaulieu se situe entre ville et campagne : le centre-ville au sud, les cinq hameaux campagnards du Plouys à l’est. Ce matin, c’est côté campagne que je me situe pour poser la première pierre d’un projet immobilier, pertinemment baptisé Côté campagne, que la société Projectim est en train d’édifier sur le site de l’ancienne usine Griltex.

 

projectim-2.jpgEt comme à Wattrelos rien ne se passe comme ailleurs, les trombes d’eau qui tombent en cette fin de matinée s’arrêtent miraculeusement (il est vrai qu’on est proches de l’ancienne église !) au moment où, avec Philippe Depasse, directeur général de Projectim, nous partons poser cette première pierre au milieu d’un lotissement dont les premières maisons seront livrées à l’été 2014. Comme le couple acquéreur est là, je lui propose de l’associer au maniement de la truelle… dans la bonne humeur ! Ce programme prévoit en effet la construction de 35 maisons à tarifs accessibles (moins de 200 000 euros) avec jardins et de 19 appartements de type T2 ou T3 répondant aux exigences environnementales (qualité BBC – bâtiments basse consommation).

 

En ce qui me concerne, je suis particulièrement satisfait pour trois raisons.

 

La première, c’est que ce projet marque la reconversion d’un site emblématique où se sont succédé les entreprises Sarneige (célèbre pour ses tapis de gym qui ont équipé nombre de collèges et lycées, et même les gymnases des Jeux olympiques dans les années 70 et 80 !) et Griltex, fabricant de bâches de piscine. Avec la rénovation de Beaulieu, ses 1 200 réhabilitations, 470 nouveaux logements et 460 déconstructions, ses nouveaux commerces, ses équipements, cette friche ne pouvait rester en l’état à l’une des portes d’entrée du quartier ! Je voulais de l’habitat ; cela n’allait pas de soi et je suis aujourd’hui satisfait de la valeur ajoutée que ce projet donne à la rénovation de Beaulieu.

 

Le deuxième motif de satisfaction, c’est de pouvoir compter sur un promoteur qui va au bout de ses intentions : pour d’autres projets dans la ville, d’autres promoteurs ont renoncé avec l’accentuation de la crise ; eux, non ! Le programme est de qualité et permettra par exemple à des ménages en formation ou à des couples souhaitant s’installer dans la vie d’accéder au logement qui leur correspond. Cela conforte la nouvelle politique du logement que j’ai voulue il y a dix ans, laquelle repose sur deux principes : chaque Wattrelosien doit pouvoir trouver la forme d’habitat qui colle à ses envies et / ou à ses capacités financières. Pour cela, il a fallu rebattre les cartes, renouer des contacts avec des investisseurs que Wattrelos n’intéressait guère, il faut bien le dire. Avec Côté campagne, 14 des 16 propriétaires (c’est-à-dire presque 50 % des maisons commercialisées) qui ont déjà signé l’achat de leur nouvelle maison sont Wattrelosiens : tant mieux !

 

projectim-1.jpgEnfin, je tiens à saluer ces mêmes habitants présents ce matin à l’inauguration : c’est une bonne idée que de les avoir invités ! J’en ai profité pour leur présenter leurs nouveaux voisins et visualiser leur future maison sur la maquette du lotissement (d’une précision bluffante !). La Ville a fourni beaucoup d’efforts dans ce quartier pour développer des services publics (crèche, halte-garderie, bibliothèque) et (ré)installer de l’activité commerciale (supermarché Carrefour, marché hebdomadaire, pharmacie, kiné…). Ces efforts se complètent avec la rénovation et l’agrandissement des trois écoles publiques du quartier, comme ce fut le cas pour Brossolette il y a un peu moins d’un an et la maternelle Marie-Curie actuellement avec la construction de deux classes supplémentaires.

 

Je souhaite à tous ces jeunes couples et à leurs enfants d’être heureux dans leur nouveau logement… dans un an !

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