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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 09:59

logo anCette semaine, dans le Journal Officiel daté du 13 septembre, paraissent deux réponses à mes questions écrites:

  • l'une, adressée au Secrétaire d'Etat à la Consommation, concerne les difficultés que posent les durées d’engagement pour les souscripteurs d'un abonnement de téléphonie mobile.

Pour accéder à ma question ainsi qu'à la réponse ministérielle, cliquez ici

  • l'autre, adressée au Ministre de la Défense, portait sur l'absence de tout secrétariat d'État chargé des anciens combattants, symbole du mépris pour leur cause et la défense de leurs droits.

Pour accéder à ma question ainsi qu'à la réponse ministérielle, cliquez ici

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 07:16

Premiere-pierre-Rx.jpgPour qui a un tant soit peu fréquenté le quartier de l’Epeule à Roubaix, impossible de ne pas se souvenir de l’entreprise de papiers peints Hourez.

Ses bâtiments n’existent plus mais son emprise foncière, coincée entre la rue Newcomen (près de la rue Watt : un clin d’œil à la place de l’énergie dans l’industrie textile historique roubaisienne) et la rue de l’Epeule, a été intégrée à un intéressant programme de constructions mêlant logements et services publics de proximité.

Il s’agit d’abord, côté rue Newcomen, d’immeubles de 40 logements sociaux (du type 2 au type 5), construits par Lille Métropole Habitat (au titre des sites associés dans le cadre du programme ANRU sur Roubaix). Ce midi, je suis aux côtés d’Alain Cacheux, président de LMH, et de Pierre Dubois, premier adjoint au maire de Roubaix, pour la pose de la première pierre (soyons francs : comme les travaux ont commencé en février, le bâtiment a déjà quelques murs… comme le fait remarquer malicieusement Alain Cacheux).

Car ce dossier est emblématique, du point de vue de l’habitat social, bien sûr, mais aussi parce que la mairie annexe de quartier, une antenne du CCAS, et surtout un bureau de poste vont aussi être construits, s’ouvrant sur la rue de l’Epeule, amenant ainsi des services publics de proximité dans ce quartier jeune qui en a bien besoin. C’est un effort important pour le vivre ensemble et une approche à mon sens tout à fait pertinente de la requalification des espaces urbains dans ce secteur. Premiere-pierre-Rx_2.jpg

D’autant qu’en sus, l’effort écologique aura été important sur ce programme, puisque tous les logements sont classés très haute performance énergétique avec la présence de bois en façades et un parking souterrain de 38 places (en sus des 12 places en surface).

Cela valait bien que je complète les deux premières truelles d’Alain et de Pierre, en veillant scrupuleusement à lisser le ciment posé. Un symbole de mon espoir de voir disparaître les aspérités de la vie dans ce quartier…

 

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:20

Blog-12-sept_2.jpgCe lundi matin, après mes usuels rendez-vous en mairie, où la quinzaine de Wattrelosiens que j’ai reçue est venue me parler de ces problèmes qu’un élu local se doit de traiter, je retrouve en fin de matinée la tête de liste aux élections sénatoriales du dimanche 25 septembre prochain, Michel Delebarre, député-maire de Dunkerque.

Lui, il est venu au rendez-vous… des territoires. Plus exactement, avec plusieurs de ses colistiers, il se rend dans chacun des territoires de notre département car, précisément, le credo de la liste socialiste, citoyenne et verte que Michel conduit, c’est la représentation et la défense des territoires.

Cet après-midi, après un passage par Lys-lez-Lannoy, sur le site Stein (SIE) en compagnie de Josiane Willoquaux, maire, de Sylvain Stanesco, conseiller régional et ancien syndicaliste de Stein, pour voir le projet de reconversion, nous nous retrouvons à Toufflers, auprès de Guy Adyns, maire, pour réaliser la visite d’un programme de logements sociaux et de services à la personne, à travers la réalisation d’une unité de résidence pour personnes âgées. 

Michel a autour de lui (cf. photo) plusieurs de ses colistiers, à commencer par René Vandierendonck, maire de Roubaix, le local de l’étape (5e), mais aussi Delphine Bataille (2e), Dominique Bailly, maire d’Orchies (3e), Marie-Christine Blandin (4e) ; Paul Raoult (7e) arrivera ultérieurement.

Le discours que porte cette liste est clair.

  1. Institutionnellement, il y a une chance de faire basculer à gauche le Sénat, ou à tout le moins d’approcher la majorité, et chaque siège comptera. D’où l’importance de la mobilisation la plus large possible ;

  2. La liste de gauche rassemblée, conduite par Michel Delebarre, est, au vu de la multiplication des listes de droite toutes conduites par un homme, la seule qui assurera l’élection du plus grand nombre de femmes sénatrices ;

  3. Issue de tous nos territoires du Nord, cette liste s’est résolument ancrée sur le renforcement de nos territoires et le soutien aux collectivités locales. Blog-12-sept.jpg

Cette visite de terrain, sur les grands chantiers de notre agglomération roubaisienne (économique à Lys, logement et personnes âgées à Toufflers, infrastructures routières sur projet RD 700, contrats de territoire à Bouvines) l'atteste.

Alors ne baissons pas la garde. Pouvoir gagner le Sénat, c’est important car d’une part cela permettra de combattre la politique de Nicolas Sarkozy ; d’autre part, ce sera une étape cruciale pour 2012 ! Et attention, les grands électeurs doivent en avoir conscience : le 25 septembre, il n’y aura qu’un tour !

Pour voir la (nouvelle) liste, emsemble-pour la republiquecliquez ici.

 

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 15:11

Le 2 août dernier (date de publication au Journal Officiel), j’avais saisi, par une question écrite, la secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de la vie associative des « conséquences redoutables, si l’on n’y prend garde, des conditions de mises en conformité avec la législation européenne du travail des accueils collectifs de mineurs et de séjours adaptés, dans le cadre des colonies de vacances ».

Dans la circonscription, bon nombre d’associations sont inquiètes en effet de la récente décision de la cour de justice européenne, à l’instar de l’association des centres sociaux de Wattrelos, dont le président, par lettre du 1er septembre, me faisait part des préoccupations des responsables de l’association, et des lourdes difficultés qu’immanquablement une évolution brutale du droit de travail, qui réviserait le « contrat d’engagement éducatif », provoquerait.

Ces préoccupations, je les partage (cf. ma question déjà posée sur ce thème à la ministre), car, comme je l’écrivais à M. Chayani dans le courrier que je lui avais fais parvenir, « je crois en effet, comme vous, que si, évidemment des règles de droit commun doivent cimenter l’Union Européenne, les spécificités auxquelles nous sommes attachés ici en France, et notamment à ce qui permet de faire vivre des relations sociales de qualité, doivent aussi non seulement être défendues par nos autorités politiques, mais aussi et surtout préservées. Il y va de la place de l’humain dans notre société, dans nos villes et dans nos quartiers ».

Une fois n’est pas coutume, le Gouvernement a vite répondu, puisque c’est au Journal Officiel de ce mardi 6 septembre qu’a été publiée la position ministérielle. Celle-ci souligne que, même si « les règles relatives au repos journalier sont applicables au contrat d’engagement éducatif », « cependant, la cour a confirmé qu’il est possible de déroger à ces dispositions», et renvoie l’issue de cette question à une « décision du Conseil d’Etat » à intervenir.

Pour lire la réponse ministérielle, cliquez ici.

 

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 09:48

Cela paraît peu élégant comme propos, mais c’est tellement proche de la réalité de ce que je vis dans ce débat sur le projet de loi de finances rectificative pour 2011 depuis hier. Si je me suis absenté quelques heures pour inaugurer le nouveau Carrefour à Beaulieu, de retour à mon banc, je constate que la situation n’a pas changé. Le plan d’aide à la Grèce, cause initiale de cette LFR, n’est malheureusement guère au cœur des débats. La Majorité, en revanche, s’étripe sur les dispositions fiscales d’austérité qui ont été annoncées par le Gouvernement et ajoutées, il y a quelques jours à peine, au projet de loi initial.

On sent dans la majorité un climat électrique qui s’est déjà manifesté plusieurs fois en commission mardi après-midi, où on a vite compris que les députés de la majorité avaient été sommés par le Premier ministre de retirer tous leurs amendements qui n’étaient pas dans la ligne. Or, dans une commission dite article 88, ceux-ci ne peuvent pas être retirés mais doivent être battus… ce qui a parfois donné un beau charivari.

Dans l’hémicycle, ce n’est pas mieux, et on a vu plusieurs fois les assistants du groupe UMP faire venir en urgence des parlementaires de leur groupe pour éviter à la majorité d’être… minoritaire. Surtout lorsqu’avec les amendements des coups de boutoir de Borloo (soudainement désireux de taxer « les bénéfices des grands groupes à la limite de l’indécence »… alors qu’il a curieusement contribué à baisser leurs impôts lorsqu’il était membre du gouvernement), certains UMP votent avec les centristes et la Gauche contre le gouvernement !

Sur les 5 dispositions fiscales du PLFR 2011, la bataille aura été rude !

Ainsi, on s’en souvient (cf. mon blog du 31 août), dès le passage en commission la semaine dernière, le Gouvernement est battu sur le relèvement de la TVA sur les parcs à thème ! C’est confirmé cet après-midi dans l’hémicycle. Cette taxe est remplacée par une taxe de 2 % sur les hôtels dont les nuitées sont supérieures à 200 euros (proposition parlementaire).

Sur la sortie de l’exonération de plus-values immobilières des résidences secondaires, là aussi le Gouvernement a dû reculer car de fortes dissensions se sont manifestées dans sa majorité. S’il propose des ajustements techniques (modification du rythme de l’exonération), il doit se résoudre - malheureusement - à maintenir une exonération de 50 % au bout de 25 ans ! Du coup, le Gouvernement part en quête de nouvelles ressources, et sur proposition parlementaire, subit la suppression (dès 2011 : il voulait l’an prochain !) du bénéfice mondial consolidé (instauré en 1965, il sert aujourd’hui les très grosses entreprises, dont Vivendi !). Colère de Matignon et de l’Elysée (il suffit de voir l’excitation des conseillers parlementaires), et les oreilles de Baroin, battu en séance, ont dû chauffer (Fillon va le voir tout de suite à son arrivée à la séance des questions !).

Mais malheureusement, la Majorité, en dépit des attaques de la Gauche pour éviter cette mesure scandaleuse, aura voté la hausse de 3,5 à 7 % du taux réduit de taxe sur les conventions d’assurance (TSCA) sur les contrats d’assurance maladie dit solidaires et responsables. Rappelons que ce type de contrat d’assurance-maladie ne faisait l’objet d’aucune taxation jusqu’en 2011 : l’an dernier, dans la loi de finances pour 2011, le Gouvernement a décidé de les taxer à 3,5 % ; moins d’un an après, il double la taxe ! Cette mesure est très injuste car elle frappe avant tout les ménages les plus modestes : ils seront victimes des répercussions tarifaires, et auront encore plus de difficultés à souscrire une complémentaire santé.

Avec cette mesure très injuste, le Gouvernement fait un prélèvement de 1,1 Md€ en 2012 sur les ménages moyens et modestes ! C’est inacceptable : il y a d’autres choix possibles pour réduire les déficits ! Et comme nous l’avons dit à la Droite, « ce n’est pas en empêchant les personnes modestes de se soigner que vous ferez disparaître les déficits » ! Par contre, l’accès à la santé va devenir encore plus difficile…

 

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 09:44

Sauvons-l-education-5-sept.-2011_2.jpgSi, ce matin, le maire en faisant le tour de ses écoles voit avec satisfaction le travail municipal pour ses écoles, dès après ces visites, le député, ce midi, est lui avec bon nombre d’élus du Département devant la Préfecture pour protester, en ce jour de rentrée, contre les réductions de postes et de moyens qui frappent l’Education nationale.

Ainsi, je suis aux côtés de Michel Delebarre, député-maire du Dunkerque, de René Vandierendonck, maire de Roubaix, d’Yves Durand, député-Maire de Lomme et spécialiste au PS des questions d’éducation, des présidents des groupes socialistes du Conseil général et du Conseil régional, pour dire notre « très vive inquiétude quant à l’évolution des effectifs de l’Education nationale en France ». Et rappeler qu’avec les 16 000 suppressions nationales de postes (et déjà 14 000 autres annoncées pour 2012), écoles mais aussi collèges et lycées sont durement frappés en cette rentrée 2011.

1 500 classes sont supprimées dans le primaire !

Voilà pourquoi, après que Michel Delebarre en ait publiquement donné lecture, nous avons déposé au cabinet du préfet le courrier qu’à nouveau nous adressons collectivement à Nicolas Sarkozy, Président de la République, pour protester contre l’abandon de l’école comme grande priorité nationale.

Pour lire le texte de la lettre adressée à Nicolas Sarkozy, Sauvons l'éducation 5 septembre 2011-1cliquez ici.

Sauvons-l-education-5-sept.-2011.jpgL’illustration de cette dégradation du nombre de postes à l’école n’est pas seulement donnée que par les postes enseignants et administratifs. Une autre mauvaise nouvelle frappe les écoles en cette rentée, et l’exemple m’en est donné pas plus loin que dans ma bonne ville de Wattrelos !

Je l’apprends en effet ce matin : tous les contrats aidés de l’Education nationale (emplois de vie scolaire, en assistants administratifs ou d’éducation) sont supprimés. C’est la Berezina ! En cette rentrée , à Wattrelos, ce sont près de 25 emplois en moins, quasiment tous tenus par des Wattrelosiens et qui se retrouvent à Pôle Emploi ! C’est plus que la liquidation judiciaire d’un PME ! Avec la politique qu’il mène, j’ai souvent dit que l’Etat conduisait le plus important plan social de France ! En voilà une démonstration locale…

Pis, fin juin, l’inspecteur d’académie avait lancé des recrutements, des personnes avaient été pressenties… avant que par une circulaire au cœur de l’été, le Rectorat, sur instruction sans doute du Ministère, n’annule tout !

Et toutes ces suppressions ne sont même pas comprises dans les 16 000 postes que j’évoquais plus haut ! Elles s’ajoutent donc à la litanie des tristes dégradations des moyens que l’Etat accorde à l’Education nationale… Heureusement qu’à l’instar de Wattrelos, bien des collectivités locales appuient leurs écoles ou établissements scolaires. Mais elles n’ont pas la maîtrise des postes. Et cet appui, jusqu’à quand auront-elles les moyens de l’accorder… ?

Oui, plus que jamais, pour l’éducation, il est temps que cela change en France !

 

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 17:11

Stockage-a-partir-du-31-mai-2011 4169okCet après-midi, la 20e promotion de l'école nationale de protection judiciaire de la jeunesse  (ENPJJ) fait sa rentrée, un peu particulière, puisque c'est la première fois depuis l'ouverture de l'ENPJJ (elle aura 60 ans l'an prochain) qu'un ministre de la justice participe à la session d'ouverture.

Au même titre que dans les autres écoles du ministère de la justice et des libertés — l’école nationale de la magistrature (ENM), l'école nationale de l'administration pénitentiaire (ENAP) et l'école nationale des greffes (ENG) — les formations à l'ENPJJ ont pour objectif de donner aux agents les capacités nécessaires pour exercer pleinement leur métier, puis de maintenir et de développer ces capacités tout au long de leur carrière.

L'ENPJJ, c'est donc l'école formant pendant deux années les futurs éducateurs et directeurs de la protection judiciaire de la jeunesse, ceux qui devront concilier principes éducatifs et application des sanctions pénales aux mineurs. Rappelons en effet qu'en France, la justice des mineurs est différente de celle des majeurs depuis l'ordonnance de 1945 : ce principe de spécialité a par ailleurs été récemment rappelé par le conseil constitutionnel.Stockage-a-partir-du-31-mai-2011 4173ok

Accompagné du préfet et de la présidente de la cour d'appel de Douai, Michel Mercier, ministre de la justice, a visité, avec notamment René Vandierendonck et moi-même, les locaux de l'école – 6000m² au total, rue du Curoir - dans lesquels les quelques 168 stagiaires éducateurs et directeurs de service prendront dès lundi prochain leur marque. Nous nous sommes ainsi dirigés dans l'amphithéâtre dans lequel nous attendaient les élèves nouvellement arrivés afin d'écouter le mot de bienvenue du directeur général de l'établissement, Jean-Pierre Valentin, ainsi que l'allocution du ministre.

Se voulant d'abord et avant tout encourageant pour les élèves et leur scolarité, le ministre a souligné la difficulté de leur métier – et de leur missions - lesquels font l’objet d’attentes très fortes de la part de la société et des autorités politiques.

Il rappelle que les stagiaires ont « intégré une école d'excellence (de fait, la qualité du fonds documentaire y est vraiment exceptionnelle !), pour apprendre des métiers aussi exigeants que stimulants ». Il s'est bien sûr félicité que la PJJ, avec l'arrivée de ces stagiaires, s'enrichisse « de nouveaux visages et de nouvelles compétences ».

Stockage-a-partir-du-31-mai-2011 4186okAprès la conférence de presse ministérielle, j'attire un instant le ministre à l'écart afin d'évoquer auprès de lui, avec le procureur de la République Frédéric Fèvre et mon collègue Francis Vercamer, le dossier local de la médecine légale à Roubaix. Lui rappelant que je l'avais déjà interpellé sur ce sujet alors que je présidais la commission des finances (cf blog du 6 juillet 2011), j'insiste sur notre attachement viscéral partagé au maintien d'une unité médico-légale de proximité à Roubaix-Tourcoing.

A l'heure où ce dossier devrait, semble-t-il, bientôt connaître son dénouement, gageons que cette ultime interpellation – en direct - saura être efficace !

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 08:40

logo anAvant-hier paraissaient au Journal Officiel:

Ma question à la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les intentions du Gouvernement, en période d'austérité budgétaire, sur le devenir de l'arrêté Miot de 1801 qui allège considérablement les droits successoraux en Corse et dont la révision est prévue pour 2012.

Pour accéder au texte de la question, cliquez ici

Ma question au secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur la nécessité d'un effort renforcé pour la commémoration du 50e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie le 19 mars 1962.

Pour accéder au texte de la question, cliquez ici

 

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 09:54

F-Baroin.jpgCe matin, à la commission des finances, nous auditionnons François Baroin, ministre des finances, et Valérie Pecresse, ministre du budget (cf. photo), à l’issue du conseil des ministres, pour présenter les mesures de la lettre rectificative au projet de loi de finances rectificative pour 2011 déposé, lui, le 1er août dernier. Ce premier texte avait pour objet de mettre en œuvre les décisions du sommet de la zone euro à Bruxelles le 21 juillet 2011 sur les modalités d’intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF) en relation avec un nouveau programme d’assistance financière pour la Grèce.

Ce point est important et mérite un débat responsable : pour cela l’Assemblée est convoquée en session extraordinaire le 6 septembre prochain. Jusque là, rien à dire sur la méthode (même si pour ma part, je pense qu’on aurait pu convoquer le Parlement plus rapidement : depuis le 21 juillet, cela fait long) !

En revanche, l’opposition (mais aussi bien des membres de la majorité) est furieuse sur ce qui se passe ce matin car à nouveau le Gouvernement se moque du monde, et surtout du Parlement. Qu’on en juge : la lettre rectificative du PLFR 2011 est adoptée en conseil en matinée, la commission n’a, à 11 h 45 quand elle se réunit, aucune connaissance du texte et nous devons déposer les amendements au plus tard… pour 14 heures ! Un comble assurément ! Comment les députés peuvent-ils faire leur travail dans ces conditions ? D’autant que ce texte rectificatif au rectificatif n’est pas anodin. C’est le premier acte du plan de rigueur gouvernemental Sarkozy-Fillon. Il impose en effet immédiatement des augmentations de recettes fiscales et pour la sécurité sociale. Pour autant, à l’examen du texte, je ne peux m’empêcher de faire deux constats :

contrairement à ce qui a été dit aux Français, avec ce PLFR 2011, le déficit de l’Etat augmente ! La loi de finances initiale pour 2011 avait en effet fixé le déficit prévisionnel de l’Etat à 91,6 Mds € ; la première LFR 2011, publiée le 29 juillet, l’a porté à 92,3 Mds €. Cette deuxième LFR 2011 le fait passer à 95,7 Mds € (soit une dégradation de 3,4 Mds €) ;

les charges d’intérêt de la dette dérapent (comme je l’avais redouté dans mon rapport spécial à l’automne dernier !) : cette LFR ajoute + 1,44 Mds € de plus, aux 45,38 Mds € de crédits budgétaires déjà inscrits.

Mais évidemment, ce qui interpelle les Français, dans ce texte d’austérité, ce sont les cinq mesures d’alourdissement des recettes qu’il comporte, à savoir :

la réduction d’abattement (pour durée de détention) du régime d’imposition des plus-values immobilières (augmentation espérée de recettes : 600 millions € en 2011 ; 2,2 Mds € en 2012) ;

l’aménagement des reports de déficit pour les sociétés (gain espéré : 500 millions en 2011 ; 1,5 Mds € en 2012) ;

le relèvement de 3,5 % à 7 % de la taxe sur les conventions d’assurance (TSCA), ce qui va durement frapper les adhérents à une complémentaire santé. Gain espéré : 1,1 Mds €) ;

la hausse du taux de prélèvement social sur les revenus du capital de 2,2 à 3,4 % (gain espéré : 200 millions en 2011 ; 1,3 Mds € en 2012), ce qui va toucher les épargnants ;

la suppression du taux réduit de TVA sur les parcs de loisirs. Cette dernière mesure me choque car franchement, quand on voit ce que coûte l’entrée de ces parcs pour les familles et le bonheur que celles-ci y trouvent souvent, relever de 15 % le prix d’entrée est d’abord et avant tout antisocial ! D’évidence, je ne suis pas le seul à avoir ce sentiment, car dès l’examen de cet article, une bronca se manifeste sur tous les bancs et… on est tous d’accord pour voter contre l’article !

Exit donc la hausse des droits d’entrée dans les parcs de loisirs ! La décision du Gouvernement n’aura pas vécu longtemps. Adoptée à 11 heures en conseil des ministres, battue à 17 heures à l’Assemblée… Premier échec du Gouvernement avec ce plan de rigueur décidément mal ficelé !Je rentre dans le Nord ce soir content d’avoir contribué à obtenir cela !

 

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 09:08

Pauvreté-copie-1Si, hier, la polémique entre Martine Aubry et Claude Guéant a permis de rappeler au grand jour les échecs de Nicolas Sarkozy pour la sécurité, ce matin, en découvrant la nouvelle publication de l’INSEE, un autre constat cruel s’impose, un autre échec : le candidat du pouvoir d’achat en 2007 sera finalement devenu le président de la pauvreté !

En effet, dans son étude Niveaux de vie en 2009 publiée ce jour, l’INSEE souligne que la proportion de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (moins de 954 euros par mois) a augmenté en 2009 pour atteindre 13,5 % de la population vivant en France métropolitaine, soit 8,2 millions de personnes.

Cette étude confirme aussi que les inégalités se creusent entre les Français les plus modestes et les plus aisés.

Ainsi, « le niveau de vie des 10 % des personnes les plus modestes (premier décile) est inférieur à 10 410 euros annuels, en baisse de 1,1 % par rapport à 2008 ». L’étude constate également que si « l’évolution moyenne annuelle relevée entre 2005 et 2008 pour chacun des quatre premiers déciles était d’environ + 2 %, la tendance s’inverse entre 2008 et 2009 : en euros constants, les quatre premiers déciles diminuent ». En termes clairs, cela veut dire que les plus modestes s’appauvrissent ! A l’autre bout de l’échelle, « les déciles de niveau de vie supérieurs augmentent » et le niveau de vie des 10 % des plus aisés est supérieur à 35 840 euros annuels, soit 0,7 % de plus qu’en 2008.

Il y a une vingtaine d’années dans un sketch télévisuel, un humoriste, qui parodiait un candidat politique, annonçait que s’il était élu, « il appauvrirait les pauvres et enrichirait les riches ». A l’époque, ce n’était que de l’humour. Dans la France de Sarkozy, c’est malheureusement la triste réalité.

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