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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 08:31

Ce jeudi soir, l’agence du CIC-BSD « new look » est inaugurée par M. Gérard Romedenne, PDG de la banque. Il sait mon opposition à ce projet initial, et il ne la cache pas, je ne la dissimule pas davantage !


Cette agence bancaire s’est installée dans un bâtiment de loisirs, successivement et parallèlement café, restaurant, salle de jeux, salle de réceptions familiales où tant de générations se sont connues (et puis « reconnues » comme dit la chanson) « fréquentées » comme on dit ici, à L’Innovation du célèbre Denis, puis à La Paix… bref un bâtiment fait de tranches de vie et d’histoires de tant et de tant de familles. C’est un édifice chargé d’histoire, la plus belle, celle des femmes et des hommes de cette ville…


C’est dire si, quand j’ai appris qu’une banque l’avait acheté, je n’ai pas été satisfait. Malheureusement, à l’époque, les règles de l’urbanisme étaient telles que je n’avais pas le pouvoir de m’y opposer : si je l’avais eu, je l’aurais fait !


Ceci dit, la page est maintenant tournée. Et saluons néanmoins l’investissement de la BSD-CIC. Elle a conservé, sur ma demande pressante, la façade originelle ; et c’est tant mieux. Cette inauguration m’a aussi permis de rappeler la mémoire d’un grand personnage de la vie commerciale de notre ville, Paul Carette, ancien Directeur de cette agence d’une banque qu’à Wattrelos on n’appelait pas Scalbert-Dupont, mais Scalbert-Carette, tant l’aura et la présence de son directeur, resté de longues années sur place était forte : il fut même un des acteurs majeurs de notre Fête commerciale, prédécesseur de notre Salon du Commerce d’aujourd’hui !


C’est dire si, en rappelant ce glorieux exemple, j’ai voulu motiver l’équipe en place. Mon vœu ? Qu’elle accompagne le mieux possible les Wattrelosiens dans leurs projets qu’ils soient particuliers, artisans, commerçants ou responsables d’associations.


Avoir un banquier humain, qui sache écouter, être utile pour accompagner les projets de vie et aider ceux qui en ont besoin, c’est ce que j’ai plaidé auprès de cette équipe jeune et qui me paraît dynamique. Si elle le fait – c’est mon éthique, ma perception du métier de banquier – alors là, c’est sûr, je ferai la paix !

 

  

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 09:28

Ils ont choisi de faire de l’Hôtel de ville leur troisième maison : pour les élus du Conseil municipal des enfants, il y a désormais la maison, l’école et la mairie.


Hier soir avait lieu leur deuxième séance, après celle de l’installation qui avait suivi les élections en octobre dernier.


Depuis, je dois dire qu’ils ont bien travaillé, mes jeunes collègues. Chacune des quatre commissions s’est réunie plusieurs fois et a mené à bien des projets utiles, ludiques et généreux comme ces collectes de jouets et de matériel pour bébés au profit des Restos du Cœur, cette vente de muguet le 1er mai au profit de l’association des chiens guides d’aveugles (ils remettront les 454 € récoltés le 18 juin prochain aux responsables de l’association, après la finale de leur tournoi de bourle), cette chasse à l’œuf de Pâques au parc du Lion, ou ce concours de poèmes lors de la fête des mères.


Je leur ai dit merci. Merci pour le bonheur qu’ils ont apporté aux mamans lors de la réception pour cette fête des mères, merci pour la joie communiquée lors du carnaval auquel ils ont participé nombreux sur leur char, merci pour leur implication citoyenne et les solutions proposées à des problèmes qui se posent dans notre ville.


Tenez : le problème des déjections canines dans les pelouses de nos espaces publics, par exemple. Nos conseillers, par la voix du jeune Tanguy, proposent de fournir du matériel de collecte aux propriétaires de chiens. Je dis banco ! Car avoir un chien, un animal chez soi, c’est du bonheur. Mais pour la collectivité, cela peut-être un problème. Alors j’ai retenu leur proposition de sachets biodégradables et de poubelles à proximité des endroits de promenade (pour être honnête, la Municipalité avait déjà avancé sur cette question).


Autre problème : celui des écoles dépourvues de préau. Cela tombe bien, c’est prévu à Jean-Macé… dès que l’architecte des Monuments de France nous aura donné le feu vert car l’école se situe à proximité de l’église Sainte-Thérèse classée monument historique. Et à Camus, on peut aussi y réfléchir dans une optique de développement durable (panneaux solaires, récupérateurs d’eau de pluie…) car on tient là une « éco-école » pour reprendre l’intitulé du projet pédagogique de l’établissement.


Bref, ils ont du cœur et des idées, nos collègues du Conseil municipal des enfants. Normal, ce sont des Wattrelosiens !


Bien entendu, à la fin de la séance, nous avons procédé au dernier vote, le plus important de la séance : celui qui consistait à savoir qui était content de voir arriver les grandes vacances. Je vous laisse deviner le résultat ; nous nous sommes quittés sur une large majorité…

 

 

 

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 14:47

Ce dimanche matin, après la visite de la brocante du Comité des Fêtes du Ballon (superbe d’ailleurs, pour le nombre d’étals comme pour la fréquentation !), je suis invité à une visite officielle du salon des chats qui se tient à la salle Salengro. Avec mes adjoints, disons-le tout net, nous avons fait un tour de salle passionnant !

 

Voilà une visite agréable car déambuler dans les allées d’une telle exposition féline est franchement sympatique… mais n’en parlez surtout pas à mon chien !

 

Les chats de France, tel est le nom de l’association organisatrice de cette exposition, et je m’étonne de constater que nous possédons, dans notre magnifique pays, autant de races de chats différentes ! Des chats sans poils, des chats de race maine coon (vous savez, ces superbes chats avec de longs poils très doux qui, adultes, pèsent près de 10 kg… J’ai d’ailleurs joué quelques secondes avec un chaton de trois mois : adorable ! Je serais reparti chez moi avec lui, mais heureusement, il n’était pas à vendre car à son âge, il est déjà plus gros que mon chien !), des chats persans, siamois, norvégiens…

 

Bref, un salon passionnant à tous points de vue, tant de celui des visiteurs (ils furent nombreux) que de celui des éleveurs, venus parfois de loin, lesquels ont trouvé là l’occasion de se rencontrer, d’échanger des informations avec les juges présents et de prendre des contacts toujours précieux.

 

Pour ma part, je suis reparti de ce salon enchanté, avec un tapis et des sets de table « griffés » à l’effigie de nos amis chats, histoire de rapporter un souvenir à la maison… à défaut de pouvoir y amener un pensionnaire supplémentaire !

 

 

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 19:53

Des courses de vélos, ça a été à la mode pendant de longues années, puis ça le fut moins, même si à chaque proximité de Paris-Roubaix ou du Tour de France, on voit ressurgir dans nos villes et dans nos campagnes des groupes de cyclistes !

Ce dimanche, dans le quartier du Ballon, après le Sapin Vert il y a quinze jours, le comité des Fêtes renoue avec la tradition. Il fait beau, sans faire trop chaud, mais il fait bon surtout. C'est la fête des mères, mais cela n'empêche pas des familles d'être sur des chaises, sur leur trottoir, pour regarder passer les coureurs. Sympa, l'ambiance !


Alors on m'a demandé de donner le coup d'envoi du départ. J'y suis allé avec Christophe, mon 1er Adjoint, et Robert, mon Adjoint à la Vie Associative. Ils étaient nombreux, tous ces jeunes cyclistes à s'élancer dans la rue du Petit Tournai… Dès qu'ils sont partis, on est allés au Tabac du Ballon prendre un petit café. Incroyable : on a à peine eu le temps de traverser que les premiers coureurs avaient déjà bouclé le premier tour du circuit !


Sympa donc, mais sportif quand même !

 

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 09:34

C’est une opinion partagée par tout le monde : il en faut de la patience, du courage, du don de soi pour être une maman. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, je les trouve formidables et, en ce jour de fête des mères, je l’ai dit… à la mienne, bien entendu.


Avec mon papa, je lui dois tout ce que je suis. Il y a quelques temps, un journal régional m’avait « soumis » à un questionnaire de Proust, me demandant notamment : si vous aviez été une femme, qui auriez-vous aimé être ? J’avais répondu spontanément : « Ma mère, bien sûr ! Une femme simple, bosseuse et courageuse. Ma fierté serait qu’on dise la même chose de moi. »


Des femmes courageuses, j’en ai également reçu hier en fin d’après-midi à l’Hôtel de ville à l’occasion de la réception que la Municipalité organise tous les ans en l’honneur des mères de familles nombreuses.

J’ai décoré cette année cinq mamans de la médaille de la Famille française, dont l'une, Lucie, qui a eu 14 enfants (et 30 petits-enfants!) : elles représentent la reconnaissance de la nation pour les efforts et les sacrifices qu’elles ont consentis durant toutes ces années ; je vous propose de découvrir en cliquant sur ce lien le discours que j’ai prononcé à cette occasion.

 

 

 

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 08:14

Il  s’agit du CLIC de Roubaix-Wattrelos, c’est-à-dire le Centre local d’information et de coordination destiné à aider ceux que l’on appelle à Wattrelos les représentants du Nouvel Age, c’est-à-dire les seniors.


Ce CLIC a joliment et opportunément été baptisé « Riv’Age » afin que toutes les personnes qui en ont besoin y accostent et y trouvent une « berge » rassurante, un espace d’écoute, d’information, d’accompagnement dans les démarches de tous types dès lors qu’on a 60 ans et que s’ouvre une nouvelle période de la vie.


Une structure qui répond à une vraie nécessité car aucun élu ne peut avoir la certitude que malgré toutes les actions entreprises à destination des personnes âgées – et elles sont nombreuses à Wattrelos ou à Roubaix – une personne, une famille ne reste sur le bord du chemin, dans la difficulté ou dans la douleur.

Chaque semaine ou presque, je rencontre des personnes âgées désemparées, qui ont perdu leurs repères parce que la compagne ou le compagnon s’en est allé. Vous connaissez la fameuse citation de Lamartine : un seul être vous manque, et tout est dépeuplé…


C’est vrai : dans notre action municipale, on a le sentiment, à juste titre, de faire beaucoup… même si bien sûr on ne fait jamais assez. D’où l’intérêt de ce CLIC pour aider à lutter contre la solitude, le vieillissement, la maladie. Il dispose de réponses dont les gens ne soupçonnent parfois même pas l’existence ; c’est un véritable instrument de rupture lorsque l’on est engagé dans une spirale négative.

Et c’est un instrument qui me plaît d’autant plus qu’il s’inscrit dans une démarche de partenariat entre nos villes de Roubaix et Wattrelos, nos CCAS, nos hôpitaux et bien entendu le Conseil général qui pilote les 30 (il y en aura 33 à terme) CLIC du Nord. Il est bien évident que les problématiques de santé ne s’arrêtent pas aux frontières des communes et que les réponses et les compétences doivent être partagées.


Une exigence nécessaire à l’heure où l’offre de santé de proximité est menacée par la politique gouvernementale (cf. article précédent) : si rien ne change, on ne pourra bientôt plus assurer l’accès aux soins pour tous. Ce n’est pas acceptable, et c’est pour cela qu’il faut se battre. Je m’y emploie.


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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 08:20

La ville hongroise de Mohàcs, jumelée avec Wattrelos, fête ce week-end ses grandes festivités de Saint-Jean Nepomucene, avec deux séries d’hôtes d’honneur. D’abord, une classe de l’école Condorcet, emmenée par son directeur Jean Leclercq, qui, comme cela se fait chaque année passe une semaine sur place (les enfants logent dans des familles hongroises), avant que les enfants hongrois ne viennent eux-mêmes à Wattrelos en juin prochain (ils seront là du 18 au 25 juin).

 

Ensuite, un ensemble de musiciens de l’école de musique, saxophonistes talentueux emmenés par Fabrice Siesse (ci-contre), dont la prestation était l’un des points d’orgue de cette fête 2008, s'est produit d’abord le vendredi soir dans un concert au Centre culturel, avant de se produire en plein air, devant une foule nombreuse, le samedi soir, juste avant le défilé des bateaux illuminés (majestueux au demeurant !) et le feu d’artifice sur le Danube !

 

De fait, Wattrelos a été à la fête, si j’ose dire… vu le nombre de fois où son nom a été cité pendant tout ce week-end.

 

Je les ai rejoints pour ma part vendredi après-midi, pour aller encourager nos musiciens dans leur concert, ce qui m’a permis d’aller saluer nos enfants (et même de faire une partie de baby-foot avec eux – photo – pour leur plus grand plaisir, mais aussi, je le reconnais, pour le mien).

 





Samedi midi, les Hongrois ont voulu nous faire goûter la traditionnelle goulash… et je n’ai pas pu m’empêcher d’y mettre la main (ci-contre) !

 

Tout cela avant que, le dimanche matin, mon collègue maire de Mohàcs, Josef Szeko, reçoive les enfants en mairie (ph. ci-dessous), lesquels ont chanté pour tous les présents, et remette à l’école Condorcet un superbe tableau de sa ville qui trônera bien, au retour, dans l’école wattrelosienne ! Tout cela sous les yeux de familles hongroises nombreuses, ravies d’avoir un nouveau petit garçon ou une nouvelle petite fille chez eux, un copain ou une copine de France pour leur propre enfant !

 











C’est cela les jumelages : des relations humaines, des échanges culturels, des moments de fraternité. C’est cela la vraie Europe.

 

 

 

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 10:07

« Gagnant-gagnant », telle est la formule qui me vient à l’esprit à propos de la charte locale d’insertion que j’ai signée ce vendredi avec l’Etat, Lille Métropole Communauté Urbaine, la Compagnie Métropolitaine de l’Habitat, l’ANPE, l’ASSEDIC et l’EPARECA (restructuration des centres commerciaux).

Cette charte préconise d’attribuer au moins 5 % du total des heures travaillées sur les chantiers de rénovation urbaine, en l’occurrence Beaulieu, à des demandeurs d’emploi du quartier.

Entreprises et demandeurs d’emploi y trouvent leur compte : les entreprises de travaux publics, qui ont des gros problèmes de recrutement, trouvent sur place une main d’œuvre qu’elles pourront ensuite former ; les demandeurs d’emploi, une activité près de chez eux, un métier, le début d’une carrière qui leur permettra de sortir définitivement de leur « galère ».

Et  puis c’est vraiment motivant de travailler à l’amélioration du quartier où l’on vit !

Il faut savoir que nous n’avons pas attendu la signature de la charte pour appliquer son principe. La Ville de Wattrelos et ses partenaires, notamment le groupe CMH (Logicil) ont commencé au mois de septembre 2006.

Depuis, une trentaine de personnes ont bénéficié de ce dispositif. Parmi elles, cinq personnes ont obtenu un CDI et trois autres, un contrat d’apprentissage dans l’entreprise qui les avait accueillies. Cela peut paraître modeste mais la bataille pour l’emploi est faite de gouttes d’eau qui forment des ruisseaux, et les ruisseaux des rivières. D’ailleurs, la rénovation urbaine n’attaque vraiment que maintenant ses chantiers les plus lourds. Cela signifie que d’autres demandeurs d’emploi pourront encore intégrer le dispositif.

 

 

 

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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 16:58

Combien de générations d’hommes et de femmes ont connu, à travers l’Histoire, des temps de guerre ? Trop, beaucoup trop assurément.

En commémorant la victoire du 8 mai 1945 ce matin dans les deux cimetières de Wattrelos (au cimetière du Crétinier, j’ai d’ailleurs tenu à fleurir la tombe d’un Wattrelosien éminent mais trop peu connu, Moïse Priez, Compagnon de la Libération), en compagnie bien sûr des sociétés d’anciens combattants et des élus de la ville, je me faisais la réflexion suivante : non, la paix n’a jamais été et ne sera jamais donnée aux hommes une fois pour toutes, même si elle nous semble naturelle, évidente, en France en 2008.

Comme le feu pour nos très lointains ancêtres, elle s’entretient, elle se transmet, et surtout, elle reste un bien fragile acquis lorsque l’on considère les guerres – de toutes natures – qui ensanglantent et minent aujourd’hui encore notre planète.

Je vous propose de découvrir le discours (en cliquant ici) que j’ai prononcé à l’occasion de cette commémoration à laquelle je suis très attachée au nom du devoir de mémoire, manifestation qui cette année s’est trouvée rehaussée de la participation de l’Amicale des Anciens du 5e régiment de Cuirassiers.

 

 

 

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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 10:25

Le 1er mai est toujours pour moi très matinal (un peu plus encore que d’habitude), car je suis debout dès les premières lueurs du jour : comme d’habitude, j’ai à écrire mon discours de réception des médaillés du travail… et comme d’habitude, c’est le matin très tôt que je le termine.

 

Peu de temps ensuite, puisqu’à 9 heures je suis dans l’une des résidences pour personnes âgées de la ville pour remettre à chacun un brin de muguet, et semer ainsi, j’espère, quelques clochettes de bonheur chez nos aînés.

 

A 10h30, c’est au centre socio-éducatif la réception des médaillés du travail, une cérémonie traditionnelle à Wattrelos, mais une cérémonie qui est ici très importante : à mes yeux, comme socialiste, et pour l’histoire des femmes et des hommes de notre ville qui est si étroitement liée au travail. Vous retrouverez en cliquant ici le discours que j’ai prononcé : le conflit de la Redoute y est évidemment présent, tant il l’est dans les esprits des Wattrelosiens, du premier magistrat, et de tous ces salariés de l’entreprise, hier très nombreux, et avec qui j’ai pu avoir un bref échange en leur remettant leur médaille. Cette médaille du travail, si méritée, c’est pour moi un honneur de pouvoir l’épingler sur chaque femme, chaque homme que j’ai distingué ce matin. Ils peuvent, ils doivent en être fiers de cette médaille ! C’est la reconnaissance de leur labeur, c’est l’histoire de leur vie.

 

A 11h45, moment d’émotion aussi pour moi, et les élus, en allant porter, comme chaque année, un brin de muguet à tous les pensionnaires de la maison de retraite.

 

A 12h45, je participe à un repas-meeting des socialistes de Mouscron (première ville de Belgique… en venant de France !), à l’invitation d’Annick Saudoyer, présidente de l’Union communale socialiste, ancienne députée. J’interviens aux côtés de Rudy Demotte, ministre-président du gouvernement Wallon et de la communauté française (ph. ci-contre). L’instant est convivial, certes, car plusieurs centaines de personnes sont à table, mais solennel aussi, car Annick, dans son propos, donne tout de suite le ton : en Belgique, c’est avec les socialistes que se sont construites les mesures de solidarité ; naturellement, cette « solidarité », valeur fondamentale des socialistes, souffre beaucoup.

 


Le lien était fait avec mon propre discours, car en ce 1er mai 2008, un an après l’élection de Nicolas Sarkozy, comment mieux illustrer la nécessité du combat de la Gauche, des salariés et des travailleurs, que par la litanie des mesures de « rupture », mais en fait de « régression sociale » et de « démantèlement des services publics » mis en œuvre en France. J’ai rappelé le déséquilibre salaires/profits, les mesures fiscales pour les plus riches, ainsi que les conséquences des cartes judiciaire, scolaire, militaire, hospitalière… Voilà pourquoi, il est important que les socialistes soient, et restent, unis, et sachent se mobiliser pour porter le combat des plus modestes.

 
14h00 : il est temps pour moi de rejoindre mes amis socialistes de Wattrelos pour y déguster une excellente assiette anglaise-frites. Militer, c'est aussi savoir avoir des moments de convivialité !


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