
- une ville écolo, attachée à son environnement et au développement durable : nouveaux matériaux, nouvelles pratiques énergétiques ou de consommation d’eau en sont des exemples ;
- une ville de services, car de l’école à la culture, du sport aux loisirs, de l’enfance au nouvel âge, ici, nous avons une préoccupation de services collectifs à conforter ;
Et il en faut à nos aînés du Nouvel Age, de Wattrelos et d'ailleurs au demeurant. Aujourd'hui, c'était le banquet de la ville, comme on dit à Wattrelos, pour les aînés de la commune. C'est toujours un moment de joie pour eux, et un vrai grand plaisir pour moi de présider cette manifestation (photo ci-contre : en compagnie de mon adjointe au Nouvel Age, Marie José Dens, de la doyenne, Madame Georgette Nys, et du doyen de l'assemblée, Monsieur Emile Cailleaux) .
D'abord parce que, comme les autres années, et comme je l'ai mis en place il y a 4 ans maintenant, ce repas de Noël qui est servi salle Salengro aux 800 convives rassemblés, l'est également, à la même heure, à plus de 260 personnes dans nos quatre foyers-logements, avec aussi une animation musicale. J'ai fait le tour de toutes les résidences : de la bonne humeur, il y en avait, c'est certain !
Enfin, il est clair que ce moment de bonheur, cette "douceur" d'un après-midi dansant chaleureux, nos aînés en ont bien besoin, me semble-t-il actuellement. Où qu'ils mettent la tête, quoi qu'ils lisent ou écoutent, partout, dans les journaux, à la radio, ils ne voient que mauvaises nouvelles pour eux : menaces sur les hôpitaux, franchises médicales, hausse du coût de la vie, et même redevance audiovisuelle pour ceux qui en étaient exonérés (780 000 de plus de 65 ans, pourtant non imposables à l'impôt sur le revenu !)… et tout cela avec des retraites qui n'augmenteront que de +1,1 % en 2008 !
Oui, beaucoup de nos aînés viennent me le dire dans mes permanences : ils ont le sentiment que, pour ce qui les concerne, le slogan d'actualité ce serait "Vieillir plus, pour payer plus !". Ils ne se sentent pas aimés, soutenus par le Gouvernement, et ils voient arriver avec inquiétude souvent cette période de Noël où, dans le fond du porte-monnaie, ce ne sera pas facile de trouver les cadeaux pour les petits-enfants.
Alors, c'est clair : passer un après-midi sympathique, à bien manger, à rire, à danser, c'est une éclaircie, un moment de joie, et c'est d'abord son utilité.
Ce n'est cependant qu'une pierre de l'édifice de l'action qu'à Wattrelos, depuis mes prédécesseurs (et je n'ai pas baissé la garde, bien au contraire), le CCAS et son service d'action gérontologique mènent pour nos anciens. Tout à l'heure lors du banquet j'ai donné quelques exemples :
· le nombre d'heures APA (Aide Personnalisée à l'Autonomie) gérées par le CCAS est passé de 47 000 h en 2005 à 63 000 en 2007 (+34 %) ;
· en 2007, on a obtenu des autorités de tutelle 15 "lits" (en fait, des prises en charge quotidiennes) supplémentaires de soins à domicile, soit 1380 jours de plus qu'en 2006 (+12 %) ;
· le cap des 110 000 repas servis chaque année aux personnes âgées (en foyers-logements et à domicile) a été franchi en 2007 ;
· le service de Dépannage à domicile (SOS Dépannage) qui sert 400 bénéficiaires sur la commune a augmenté ses heures servies de 4640 en 2005 à 5311 en 2007 (+14 %) ;
· ces dernières années, les animations du secteur gérontologique ont été développées. Les personnes participantes aux différentes animations sont passées de 2241 en 2005 à 2928 en 2007 ( +31 %).
Ce n'est qu'une illustration ; il y a encore tant d'autres choses qui se font. Et tant d'autres que j'aimerais qui se fassent. Car ici, sur cette terre ouvrière et industrielle, pour notre Nouvel Age, j'ai donné à mes services, pour ligne directrice, deux mots : respect et affection !
Quel plus grand plaisir pour un maire dont la population est très sévèrement touchée par le chômage que d'inaugurer une nouvelle entreprise sur le territoire de sa commune ?
Ce matin avait lieu, en effet, l'inauguration du tout nouvel entrepôt de la société Promod, un nom que les femmes connaissent bien : les vêtements et accessoires Promod se vendent dans quelque 625 magasins implantés dans 43 pays !
Désormais, une partie de ces vêtements et accessoires sera expédiée depuis la plate-forme de Wattrelos (26 000 m2) où travaillent 160 personnes (outre l'expédition, la société y a également transféré son activité internet)... pour le moment. Car le président Francis-Charles Pollet (ph. ci-dessus) a confié que ce dépôt abriterait 400 salariés dans les années à venir !
Bien entendu, comme je le fais pour toutes les entreprises que la Ville attire et aide à s'implanter à Wattrelos, j'ai adressé une supplique aux dirigeants : faites en sorte qu'un maximum de Wattrelosiens soient embauchés car ce type d'activité logistique correspond précisément à la main d'oeuvre dont nous disposons à Wattrelos et qui cherche du boulot.
Je sais que grâce à Promod, des Wattrelosiens ont déjà retrouvé une activité professionnelle ; j'espère de tout coeur que les embauches des années à venir permettront à d'autres demandeurs d'emploi de notre ville de retrouver, eux aussi, un travail.
Je l'avais déjà dit il y a deux mois lors de la pose de la première pierre de Jules, à l'autre bout de la ville, et je le redirai dans quelques jours lors de l'inauguration d'une autre entreprise, située dans ce même parc d'activités du Beck : Wattrelos a besoin de panser ses plaies car elle porte encore les traces, dans son tissu social, des fermetures d'entreprises en cascade que nous avons connues ces dix dernières années, et surtout en 2003-2004.
Elle les porte aussi dans ses comptes : je viens d'apprendre que Wattrelos fait partie des 20 villes de France de plus de 10 000 habitants qui souffrent le plus de la perte des compensations de la taxe professionnelle liées à ces fermetures. C'est dire si inaugurer une nouvelle entreprise de la taille de celle de Promod me réjouit.
Je l'ai dit au président Pollet en forme de clin d'oeil, puis plus sérieusement : l'annonce d'un « prochain dépôt » (comme il l'a annoncé) ne peut pas faire plus plaisir au banquier originel (humour...) que je suis, mais surtout au maire dont l'obsession première reste d'éradiquer ce cancer si profondément ancré qu'est le chômage, et donc la pauvreté, et donc l'exclusion dans la commune mais aussi dans toute notre agglomération roubaisienne.
Cela peut sembler difficile à croire mais présider la séance du conseil municipal des enfants, créé à Wattrelos il y a deux ans, est toujours pour moi un moment d'émotion. J'ai même un certain trac à chaque fois !
Parce que voir ces jeunes élus s'inscrire à l'école de la vie citoyenne, c'est assurément un temps fort me rappelant que, moi aussi, j'ai été un jeune élu... même si j'étais un peu plus âgé et qu'il s'agissait du conseil municipal des adultes (j'en étais même, en 1983, le benjamin).
Alors voilà : Wattrelos compte depuis cet après-midi un nouveau conseil des enfants, élu pour deux ans, comme le précédent. J'ai procédé à son installation à l'Hôtel de ville, entouré de mes adjoints et en présence de nombreux parents, après que tous les enfants membres ont été élus dans leurs écoles par leurs camarades au mois d'octobre.
Le principe n'a pas changé car il est bon : 32 élus, 16 garçons et 16 filles, représentant toutes les écoles publiques et privées de la ville, et qui travailleront au sein de quatre commissions (temps libre, solidarité, environnement et vie quotidienne).
Ces enfants représentent la démocratie ; je leur ai rappelé qu'ils représentent également l'ensemble des votants, c'est-à-dire les 5200 enfants scolarisés de la ville. Ils se doivent donc de porter les préoccupations collectives, parmi lesquelles, m'ont-ils déjà dit, la lutte pour une plus grande propreté urbaine, pour planter davantage d'arbres, pour plus de sécurité routière, pour préserver la planète, pour venir en aide aux plus démunis ou aux personnes du Nouvel Age...
Les axes de travail sont déjà nombreux et j'ai félicité tous ces élus pour leur bon sens, leur pragmatisme... et leur volonté de s'investir dans la vie de leur cité, de leur quartier, de leur école. Et sans doute d'émettre de très bonnes propositions pour leurs collègues adultes !
Oui, je suis déjà fier d'eux et je suis persuadé qu'ils seront dignes de la cocarde républicaine que je leur ai remise !