C’est vrai que, parmi les projets économiques majeurs pour 2013, l’investissement le plus visible, le plus structurant, est sans conteste celui qui concerne le Sartel, en entrée de ville, par la société Kalix Promotion. C’est un beau projet, qui justifie que mes invités d’honneur ce matin soient les co-gérants de l’entreprise : Albéric Bienvenu et Jean-Louis Fardel.
Un beau projet, oui mais pourquoi ? Parce qu’installer une – et a fortiori plusieurs, comme dans le cas présent – entreprise(s), c’est répondre à trois objectifs : créer de la richesse économique, créer des emplois et contribuer à la qualité de l’urbanisme, de la physionomie du quartier. C’est le quartier qui va être redessiné, complétement changé.
De ce point de vue, le projet Kalix est pleinement satisfaisant. Là où il y a aujourd’hui des jardins en friches, il y aura bientôt un éco-parc qui proposera 8 000 m2 de surfaces divisibles (de 100 à 1 000 m2). On y trouvera de la restauration, un drive et principalement des locaux pour du commerce de gros à destination des professionnels (matériel de carrelage, d’électricité, de peinture…), ainsi que des cellules pour les artisans. A la clé, 150 à 200 emplois y seront localisés, dont la moitié en création nette, selon les co-gérants, dans un cadre verdoyant, à l’aménagement paysager soigné, et dans des bâtiments de nouvelle génération, homogènes, économes en énergie et dont les hauteurs seront contrôlées.
Plus de deux ans auront été nécessaires à la concrétisation de ce dossier qui répond à un vrai besoin. Kalix, spécialisé dans ce type d’aménagement, est d’ores et déjà sollicité par plusieurs enseignes qui souhaitent des locaux pour s’installer et se développer. Le permis de construire sera déposé prochainement. Deux phases de construction sont prévues : la première dès cet été 2013, et la deuxième mi-2014.
Le projet Kalix est le projet que nous attendions, que nous espérions en entrée de ville, et dont le Sartel avait besoin. C’est le premier site économique que l’on découvrira en venant de Roubaix par le Sartel ; nul doute qu’il sera réussi !