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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 10:26

A 48 heures de la fin du dépôt des parrainages, Manuel Valls a voulu ce mardi 13 décembre réunir les élus qui parrainent sa candidature.

 

« La campagne des primaires doit être placée sous le signe de la gravité et de la responsabilité », dit-il en présence du Président de l’Assemblée, du Ministre de la Défense et de nombreux ministres, dont Patrick Kanner. « La France a une parole à faire entendre ; l’élection présidentielle doit d’abord traiter cela : quelle place de la France, comment assurer notre indépendance ? La seule question qui vaille c’est quel est le futur Président de la République, quel sera celui sur qui pèseront des responsabilités majeures ? ». Si Manuel Valls s’engage dans cette campagne, c’est parce qu’il pense avoir « l’expérience, la force, la solidité pour incarner la France ».

 

Il se dit lucide sur le niveau de l’extrême-droite qui se nourrit des peurs, mais aussi de l’espace que la Droite est en train de lui ouvrir. « L’enjeu est considérable », la droite française par son projet veut revenir sur des acquis fondamentaux. F. Fillon a gagné sur un programme de rupture, il va en être prisonnier. Pour la première fois, la droite va à une élection avec un programme de rupture, dur pour les classes populaires et moyennes.

 

Face à cela, comment imaginer que la gauche soit absente, de manière consciente du 2ème tour ? Manuel Valls réaffirme que « rien n’est écrit. Moi, j’aime ce pays. Je veux incarner une République ferme, qui fait face aux défis du monde, mais en même temps solidaire, bienveillante, qui lutte pour l’égalité des chances ». Les Français choisiront un projet, « ils ont une demande de protection et de solidarité ».

 

Double symbole de parrainage, M. Valls installe ses locaux de campagne Avenue de France, aux pieds de la bibliothèque F. Mitterrand. « Déterminé et enthousiaste », conclut le candidat, « pour gagner », « je veux parler de la France tout au long de cette campagne ».

 

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