Et voilà.
Une nouvelle aventure électronique débute.
Après la mise en ligne de mon adresse mail sur le site de la ville en 2001, je me mets moi-même en ligne avec ce blog, projet auquel je pensais déjà depuis un moment et que je trouve enfin le temps de concrétiser.
Phénomène de mode ? C’est indéniable, ne soyons pas hypocrite.
Crise aiguë d’ego ? Faut pas exagérer… Je sais qu’on prête pas mal de défauts aux hommes politiques – dont celui d’être égocentrique, et c’est parfois vrai – mais je ne pense pas qu’on puisse m’en faire ce reproche.
J’ai remarqué deux choses, depuis que je suis maire :
1) la fonction est mal connue. On sait qu’on a un maire, mais en gros, on ne sait pas trop ce qu’il fait. Alors, on lui demande un peu tout et n’importe quoi, d’autant que c’est l’un des rares interlocuteurs institutionnels proches. L’un des objectifs de ce blog est précisément de mieux faire connaître ma fonction, de vous faire part du genre de sollicitations qui me sont adressées, de problèmes qui me sont posés et de la manière dont j’essaie d’y répondre ;
2) il y a un vrai besoin de contact avec le maire. Mon agenda déborde de demandes de rendez-vous (près de 200 par mois), je reçois beaucoup de mails et je ne compte plus les « Ah, on est heureux de vous voir, Monsieur le Maire. Justement… » quand je participe à telle ou telle manifestation. Or, je constate que le contact personnalisé est parfois insuffisant : je suis interpellé de temps en temps sur le forum du site de la ville à propos de tel ou tel sujet, mais je fais savoir que je préfère communiquer par mail car ce forum est un espace d’expression qui ne doit pas devenir un jeu de questions-réponses au maire ou à ses adjoints. C’est une deuxième raison d’être de ce blog : ici, on peut causer sans cristalliser l’attention et « parasiter » le forum.
Alors voilà.
Je me lance. J’interviendrai à un rythme irrégulier, en fonction de l’actualité, de mes humeurs, de mon temps libre aussi ! Je suis certain que nous avons des tas de choses à partager : c’est un endroit privilégié pour le faire – même si rien ne remplace le contact humain que j’adore par-dessus tout, nous sommes bien d’accord.
A bientôt !