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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 12:25

J’ai déjà dit ce que je pensais du comportement de certains de mes collègues députés socialistes. La logique institutionnelle donne la primauté de la politique économique et sociale au Président et à son Gouvernement : n’oublions pas que, sous la Ve République, c’est d’abord devant le Président que le Premier ministre et son gouvernement sont responsables.

 

J’ai, à l’égard de ces frondeurs / saboteurs, une double critique. De fond d’abord, parce que non, une autre politique économique n’est pas possible ; non, je ne crois pas à une autre politique sauf, comme je l’ai déjà écrit, à se donner des illusions de court terme (bref se faire plaisir !) sans rien résoudre des problèmes de long terme ! Si l’on ne résout pas notre déficit extérieur récurrent et structurel, jamais nous ne résoudrons et notre déficit d’emplois (chômage), et notre déficit public (et donc la dette colossale qui risque à chaque instant de nous étrangler si les taux d’intérêt venaient à déraper !).

 

Mais ma critique est aussi de forme. A chaque réunion de groupe, à chaque texte à discuter, c’est la même rengaine : de la critique et un appel à changer de politique. Au nom de quoi avec 270 oui et 25 non, les non auraient-ils raison ? Depuis quand aurait-on troqué la démocratie de notre groupe avec les décisions à la Lincoln (10 oui, 1 non : les non l’emportent !) ? Comme l’a dit la semaine dernière François Hollande dans sa conférence au journal Le Monde : « Le débat ne peut pas rebondir sur chaque texte. Les choix ne peuvent être rediscutés à chaque fois qu’un indice trimestriel est connu ».

 

De même, il faut avoir à l’esprit deux données incontestables, également explicitées par le Président dans sa tribune : la première, c’est qu’ « il n’y a pas d’échappatoire ; le jugement en 2017 sera à la fois porté sur le Président, le Gouvernement et la majorité » ; la seconde, c’est la nécessité pour les socialistes d’être « unis car c’est la condition première pour convaincre ».

 

Voilà pourquoi, avec 200 de mes collègues députés, j’ai signé dans le journal Le Monde de ce jour une tribune intitulée L’appel des 200 députés socialistes, ni godillots, ni déloyaux, un texte destiné à affirmer « une détermination, une cohérence, un rassemblement » ; nous voulons « des parlementaires pleinement responsables de l’intérêt général de la Gauche et du pays et pour la réussite de la Gauche ».

 

Pour lire la tribune, cliquez ici.

 

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