Le dossier prioritaire de la séance du conseil de la Métropole européenne de Lille (MEL), ce vendredi 18 décembre, c'est le vote du budget 2016.
Je le souligne dans mon intervention : en tant que président de la commission des finances de la MEL, et au nom du groupe socialiste, dans ce budget :
- les recettes de fonctionnement (1 287 M€) augmentent de 3 M€ (+ 0,3 %), sans augmentation de la fiscalité locale ;
- les dépenses de fonctionnement (1 028 M€) diminuent de 2 M€ (- 0,2 %) : les dépenses de gestion passent de 954 M€ à 962 M€ (+ 8 M€) mais les charges financières diminuent de 76 à 66 M€ (- 10 M€) ;
- l’épargne nette s’améliore : de 113 M€ en 2015 à 126 M€ en 2016 ;
- ce qui autorise un haut niveau d’investissement, puisque les dépenses d’équipement passent de 413 M€ à 448 M€ (hors dette). « Un niveau très élevé, jamais atteint de 2002 à 2011 » ;
- l'encours de la dette ne change guère : de 1 672 M€ en 2015 à 1 684 M€ en 2016.
Ce budget 2016, je n’en pense que du bien ! Les recettes sont quasiment stables et ne subissent pas la chute redoutée ! Les dépenses de fonctionnement sont constantes et se tiennent bien ; les charges financières s’allègent significativement ; l’épargne se consolide ; les emprunts levés seront à peine supérieurs à ceux remboursés et l'endettement se stabilise ; les dépenses d’investissement restent fortes, elles augmentent même : c'est un soutien essentiel à l’activité locale, à la croissance économique et à l’emploi.
Contrairement à un scénario envisagé lors de la préparation budgétaire, parmi les reversements aux communes, la dotation de solidarité communautaire ne baissera pas. Au contraire, elle augmentera légèrement de 0,2 %.
Je vote évidemment pour ce budget.