Le vote, cet après- midi, du Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2017, le dernier du mandat 2012-2017, est d’abord l’occasion privilégiée d’illustrer le chemin accompli depuis 2012 et l’efficacité de l’action de la Gauche au pouvoir depuis 5 ans.
Notre vote, c’est d’abord la marque d’une avancée sans précédent sur la voie du redressement des comptes sociaux ! Si à Droite, beaucoup voudraient dissimuler la vérité des chiffres, la réalité était qu’en 2012, sous Sarkozy, la Sécurité Sociale perdait 21 milliards d’euros ; 17,5 milliards pour le seul régime général !
Fin 2016, 4 ans plus tard, le déficit a été ramené à 3,4 Mds seulement ! Surtout, en 2017, le régime général de la Sécurité sociale sera à l’équilibre pour la première fois depuis 2011 et le gouvernement Jospin.
En 2017, 3 branches sur 4 de la Sécurité sociale – les branches famille- vieillesse-accidents du travail – seront à l’équilibre !
Le sérieux budgétaire qui caractérise le redressement de nos comptes sociaux s’est accompagné de réformes de structure avec, toujours, une seule et unique préoccupation : mieux protéger les Français en poursuivant les avancées sociales.
C’est ce que nous avons fait en matière de santé : diminution du reste à charge des ménages après remboursement de l’Assurance maladie, mise en place du tiers payant au profit de 15 millions de Français afin pouvoir se faire soigner sans avancer de frais, 600 000 Français bénéficient de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU), création de la complémentaire santé à la charge des employeurs, suppression des franchises médicales… Ces 5 dernières années, la part des dépenses de santé prise en charge par la Sécurité Sociale n’a cessé de progresser alors, que sous la Droite, elle se réduisait depuis 2004.
Mieux protéger, la Gauche l’a fait également en réformant les retraites. En 2016, si pour la première fois depuis 10 ans, la branche vieillesse est à l’équilibre, notre engagement en faveur des retraites par répartition n’a jamais été remis en cause. La pénibilité du travail est désormais une réalité reconnue pour 500 000 Français qui ont acquis des points permettant d’accéder à une retraite anticipée ; le départ à 60 ans pour les carrières longues a été élargi et a, d’ores et déjà, permis l’année dernière à 230 000 personnes de partir plus tôt à la retraite. Ceci sans oublier la revalorisation des retraites agricoles et la prise en compte des congés maternités, des périodes de stages ou les temps partiels dans le calcul des trimestres de retraite. Ce PLFSS, c’est également et enfin, une baisse de la CSG pour 500 000 retraités modestes, soit un gain mensuel d’environ 46 € !
Enfin, la Gauche au pouvoir a développé une nouvelle politique familiale plus juste avec la revalorisation – 1 000 € de plus en moyenne par an – des allocations destinées aux familles les plus pauvres et aux familles monoparentales à l’image de l’allocation de soutien familial revalorisée de 25% en 4 ans au profit de 740 000 familles. En 4 ans, plus de 70 000 places d’accueil des jeunes enfants ont été créées sans oublier la garantie de paiement des impayés de pension alimentaire si indispensable pour nombre de parents isolés.
A quelques jours des primaires de la Droite, je suis fier de porter les résultats de la Gauche au pouvoir en matière de protection sociale, ceci au moment même au moment où, à Droite, certains voudraient proposer aux Français le report de l’âge légal de départ en retraite, faire payer les passages aux urgences et dérembourser entre 6, 10 ou 20 milliards de dépenses de soins…
Notre protection sociale mérite mieux que ces visions rétrogrades et inefficaces qui ont déjà par le passé démontré leur incurie. Alors que les comptes sociaux sont enfin rétablis, c’est la Gauche et elle seule qui peut incarner l’avenir de nos politiques sociales en faveur des retraites, des familles et de l’accès aux soins.