S’il est un rendez-vous qui ne se rate pas à Wattrelos, c’est celui de ceux qui aiment l’art, avec le traditionnel Salon des artistes, piloté par l’Atelier des arts.
Il a lieu cette année du 2 au 11 mars au centre socio-éducatif.
Avec Claude Sauvage, son président, et plusieurs élus, nous déambulons devant toutes les œuvres présentées – plus de 300 au total - le plus souvent deux par artiste. Et j’avoue, comme chaque année je le fais, que le jury (composé de Marie-Noëlle Platel, Bernard Vignoble et Sébastien Picquet, tous anciens médaillés du salon) a bien du mérite pour trancher et décerner ses trois médailles.
Car aux côtés du très grand artiste - et très fidèle - Abel Leblanc (ph. ci-contre), je ne peux qu’apprécier ce qui est présenté. Peintures et sculptures, bois ou terre pour les secondes, aquarelle, huile, aérographie ou peinture sur soie pour les premières, incontestablement, qu’on aime le figuratif ou le moderne, la peinture animale, le nu, le paysage, la nature morte ou le portrait, chacun, j’en suis certain, trouvera au salon plusieurs œuvres qui attireront son regard, le séduiront et lui procureront le plaisir que l’art, par nature, procure.
Il en faut du courage, de l’effort sur soi pour ces quelque 150 artistes amateurs, pour accepter de se dévoiler, de craquer l’habit en quelque sorte, pour dévoiler au public ce qu’on a produit. Cela vient de son cœur, de son imagination, de soi-même. L’artiste donne de lui-même et en présentant ses tableaux, ses sculptures à une exposition, il se livre au regard des autres, à la critique, au sens propre du terme.
Alors ce soir, je rends hommage à tous ces artistes de Wattrelos et d’ailleurs ; certains fréquentent l’Atelier des arts depuis plusieurs années, d’autres depuis peu. Mais ils ont tous leur mérite. Si peindre, sculpter leur donnent du bonheur, tant mieux. La vie est ainsi faite de découvertes de ce qu’on peut être capable de faire ! Dans mon discours, j’adresse ainsi un clin d’œil à un de mes anciens responsables de service municipal, à la retraite, que je connaissais pour son sérieux et sa rigueur administrative et que je retrouve… peintre animalier (d’ailleurs d’un superbe chat !) de talent !
Bien sûr, au fil de la visite, on aura cancané devant les camanettes de Jean-Mi, admiré (sincèrement !) la sculpture de ce pétillant chérubin allongé ou le magnifique geai (ou la pie voleuse), de la peinture sur soie (art très délicat qui n’admet pas l’erreur), dégusté les magnifiques triptyques de paysages africains ou le coucher de soleil sur le lac de Martine, apprécié les robes envolées de Claude (qui aura délaissé ses samouraïs !), ou sera resté sans voix devant les peintures de Marie-Noëlle (hors concours, il est vrai !).
L’âge des artistes va de 16 à 98 ans ! Celui des visiteurs peut aller au-delà…
Une belle visite, c’est certain !